Boooooooooooooooooooooooooon, clairement c'est la m****. Je ne suis clairement pas sûr de moi, et sincèrement, relire avec attention toutes les interventions du narrateur (et 2-3 annexes très intéressantes dans notre cas), bah ça fait surgir beaucoup d'idées donc choisir la bonne dedans n'est pas simple - si tant est que la bonne idée soit dans le lot. Bref, trêve de bavardages et attelons-nous à tout décrypter.
Alors, d'abord, je précise que je me suis penché sur la question en faisant complètement abstraction de tout ce qu'on a pu dire avant. Face à l'urgence de la situation #mortImminente, je voulais me concentrer uniquement sur ce qui pouvait nous aider à sortir, voulant repousser le reste à plus tard. Bon, bien sûr, l'esprit humain étant ce qu'il est - incontrôlable - pas mal de sujets me sont revenus en tête, et j'ai essayé de faire un lien entre tout ça.
De plus, dans la mesure du possible, j'appuierai mes propos par des citations exactes et/ou en fournissant les liens.
Enfin, je m'excuse par avance si je me perds dans mes pensées lorsque j'écris mon message. J'essaierai d'ordonner le tout pour que ça fasse sens, mais je m'excuse par avance si ça n'en a pas.
Tout d'abord, une phrase dans le premier post du narrateur a retenu mon attention : "de ce clan, désormais
presque disparu". Or, un objet de l'exposition indique que les MacLean (ceux représentés sur l'objet en tout cas), sont tous morts. Donc, on a là plusieurs possibilités : soit c'est vis-à-vis de leur héritage (le château est abandonné depuis longtemps, tombant limite en ruines complètes), soit leur clan n'est pas éteint. Tout du moins, peut-être ne l'est-il que pour les humains (ou alors certains MacLean sont encore vivants, mais où sont-ils ???). Je veux dire par là que le gobelin blessé poursuit peut-être l’œuvre des MacLean (sur laquelle je reviendrai par la suite), le citant "Je suis ici pour protéger...".
S'il n'est pas la menace dont parle le système (car c'est pourtant une hypothèse très envisageable !), alors je pense qu'il est sûrement là pour protéger l'héritage des MacLean, protégeant les systèmes qu'ils ont mis en place pour lutter contre la menace. Affaire à suivre, donc.
Là, je saute directement au déclenchement du système. Et là, deux choses sont importantes et découlent de la citation suivante : "Ceux qui observaient
jusque là les
poteries se retrouvent dévisagés par un
gobelin grincheux".
D'abord les parties en gras. On découvre l'existence du gobelin (qui sera blessé par la suite) au moment du déclenchement de l'alarme. Le "jusque là" montre qu'il n'était pas là avant, et qu'il est là lorsque le système se déclenche. Déjà à ce moment là, tout semble indiquer que c'est lui la
menace. C'est la seule chose que je vois pour l'instant qui aurait pu déclencher le système. Toutefois, des éléments par la suite (dont sa phrase "Je suis ici pour protéger...") me retirent cette certitude, tout comme d'autres éléments la confirment.
L'autre élément (les poteries) est quelque chose qui reviendra également dans d'autre(s) intervention(s) du narrateur (ce qui n'est probablement pas un hasard, surtout vu ce que ça raconte). Dans la liste des objets cités de l'exposition, seulement deux catégories font référence à des poteries. Dans la première salle, où ce n'est que de la vaisselle selon moi, et celles dans la seconde salle, beaucoup plus intéressantes déjà ! Ces fameuses poteries de guerre qui représentent, façon poupées russes, un homme en armure affrontant un nombre toujours plus grand d'ennemis (u(n) = 2*u(n-1)+1 pour être précis). Mais ce qui est surtout intéressant avec ces poteries, c’est ce qu’elles nous laissent comme indice. L’homme en armure se bat contre d’autres en haillons, ceux en haillons étant tous
identiques. Ce n’est pas rien ça ! Le fait qu’ils soient absolument identiques indique clairement une notion de malédiction/menace/sortilège. De plus, je pense que l’armure fait référence à celle que portaient les chevaliers et que, vraisemblablement, l’homme en armure se bat avec l’épée qui sera utilisée pour blesser le gobelin (et ensuite subtilisée par Derek
). On apprendra ensuite plus tard qu’il n’y a « aucune trace d’animaux magiques » sur ces poteries (détail important par rapport au fait que les MacLean avaient une grande peur de certaines créatures magiques !). Non pas que ces poteries soient utiles pour sortir, par contre cela peut laisser une idée de ce que l’on pourrait avoir à combattre dans la suite de l’intrigue. Quoiqu’il en soit, je continue chronologiquement (même si je fais référence à des éléments donnés dans de futures interventions) dans mes notes.
Une autre chose m’a intéressé. Ce fut la date donnée vis-à-vis de la Beuglante. Non pas que ses propos soient absolument charmants (hum hum), mais je ne pense pas que le Staff nous ait mis 1718 pour rien. Peut-être que je me disperse, mais après tout peut-être pas. 1718 est une date très intéressante pour nous. Cela correspond à l’élection de
Damocles Rowle comme Ministre de la Magie. Ce dernier a été élu car réputé comme farouchement opposé aux Moldus. Il s’opposera, comme sa biographie l’indique, à l’établissement d’une prison pour sorcier dans les Hébrides, et imposera Azkaban. Bon, l’Histoire c’est cool vous me direz, mais qu’est-ce qu’on en a à foutre de Damocles Rowle ? Bah, vu les propos de la Beuglante et la date, je ne serai pas étonné qu’il s’agisse de Damocles Rowle s’adressant aux MacLean à travers cette lettre. Et il se pourrait bien que le projet de prison sur une île des Hébrides ait été abandonné à cause de ça.
Je me suis également penché sur la baguette en cuivre, parce que ouais, elle n’est pas banale cette baguette. Elle vibre même dans les mains de Grace, une moldue, ce qui laisse penser que les MacLean, eux-mêmes moldus, l’utilisaient. En plus, dès le début, on sent qu’elle sert à révéler la présence de magie. Toutefois, on aura le droit plus tard à un parallèle avec celle qu’utilisait Rusard pour dénicher des «
choses dissimulées ». Bon, il y a déjà quelque chose qui se dessine là. Pourquoi diable les MacLean auraient besoin d’une baguette pour révéler des choses dissimulées ? Retenez bien ce détail car on reviendra dessus !
Bon, pour l’instant, la menace détectée par le système semble être le gobelin, comme on l’a dit. Et là, on a appris comment éliminer cette menace. Je cite la voix éthérée du système : « Si elle [ndlr : la menace] n’a pas été
tuée ». Ça annonce déjà le tableau, hein ? Qui va se coller le travail de tuer la menaçante créature ? D’ailleurs, on peut déjà comprendre que la menace n’est pas un objet par une autre phrase de la voix éthérée : « la collection sera anéantie, et tout
être vivant avec elle ». Le système est prêt à butter tous les êtres vivants présents pour éliminer la menace. Donc, non seulement ça annonce déjà que la menace est un truc très très puissant pour susciter autant d’extrémités, mais ça confirme bien que la menace est un être vivant. Bon, poursuivons, voulez-vous.
Par la suite, j’ai été surpris d’une chose, c’est l’efficacité de l’épée. Soit je surinterprète les mots employés, soit c’est un artefact très puissant (et c’est peut-être bien ce qu’il faut pour éliminer une menace qui se multiplie #poteries). Voyez plutôt : « L’épée l’a
frôlé et a ouvert une
large entaille sur son bras. » Ouais, ouais, rien que ça. Ce passage tend à confirmer que le gobelin blessé est la menace. En effet, l’épée aux effets presque disproportionnés ne fait rien contre les humains, mais l’a bien blessé quand même.
J’ai noté alors des choses sur 2 révélations : les pierres runiques d’une part, qui serviraient potentiellement à « contenir la menace sur l’île » (on dit bien
sur l’île, et non pas à l’extérieur, c’est important ça), et sur la vasque d’autre part : « pour trouver nos ennemis ». On sait que cette vasque a souvent contenu du liquide d’ailleurs. Ce détail est très important et il faudra enquêter là dessus ! Je vois deux possibilités pour l’instant : soit la vasque révèle une carte une fois remplie d’eau (par un effet optique), soit elle doit être couplée avec la carte subtilisée par Rafe (
). La carte sent le brûlé assez vite, donc ce n’est pas le système qui commence à l’attaquer je pense, mais potentiellement un sort qui la fait chauffer pour je ne sais quelle raison, et que la vasque servirait à refroidir la carte en plus de révéler ses informations. D’ailleurs, je vais rester un moment sur cette vasque et sur la carte (même si les informations dont je vais parler arrivent après). En effet, sur la vasque, on peut y trouver des noms de villages bretons avec la notion « Pas là ». Je ne pense pas que la Bretagne ait été citée par hasard. C’est la seule région aux origines celtes en France. Après, si ça se trouve, ce n’est qu’une coïncidence, mais je trouve que ça a de l’importance quand on sait que les MacLean étaient une famille chasseurs de sorciers, ou plutôt de magie, et qu’ils seront récompensés pour service rendu à la communauté sorcière. Tout laisse à croire que les MacLean cherchaient quelque chose, qu’ils n’ont pas trouvé au cours de leurs voyages en France, mais qu’ils auraient trouvé à Manadh. Quand on compile l’ensemble des informations obtenues des carnets de voyage du clan, ajouté à la grande peur des créatures magiques, cela me laisse penser que Manadh est peuplée de créatures magiques puissantes. Cela irait bien dans le sens des pierres runiques présentes pour contenir la menace sur l’île. Mais ce n’est pas tout ! On apprend également dans tous ces écrits, et plus particulièrement ceux du 17ème siècle (donc vers la fin de l’occupation de l’île par le clan) qu’il y a des « créatures magiques
anciennes et
encore inconnues du clan sur Manadh. » Même vers la fin de leur occupation de l’île, ils ne semblaient toujours pas avoir compris exactement ce qu’étaient ces créatures ! On aura également par la suite les informations suivantes : « la peur d’être confronté à une
créature magique qu’ils
ne parviennent pas à identifier. » Ouais, ouais, des créatures qui pourraient être potentiellement invisibles, ou qui changent de forme, ou … Cela pourrait être
par exemple (car n’oublions pas que tout est lié) le ratgon identifié dans l’event sur le Noir des Hébrides. Le rat, à la fin, qui laisse repousser ses ailes ainsi que sa queue en forme de flèche (comme celle des Noirs des Hébrides, hein !). Ce n’est peut-être pas ça, mais ça commence à faire beaucoup de coïncidences. Et, finalement, je ne serai pas étonné que la carte indique l’emplacement de ces créatures (qui ne sont, selon moi, même pas le boss final mais seulement ses sous-fifres). Déjà que la carte en indique entre 10 et 50, ça fait déjà un sacré truc ! Mais je ne pense pas que ce soit le pire. Je pense que le pire est là-dedans : « une créature qui n’existe que sur Manadh. Il est évident que les MacLean ont écrit eux-même à son propos. De nombreuses ratures et annotations écrites dans des nuances différentes d’encre se succèdent, comme si les informations étaient annotées différents jours. » N’aimant pas les coïncidences, je pense que cette créature (qui serait un peu le boss final) est celle décrite par l’inscription
Fafnir dans l’ancien lieu de culte du quartier des profondeurs. Pour venir corroborer ceci, on a également le fait que les pierres runiques placées tout autour de l’île sont au nombre de 27 (je n’ai pas encore trouvé de signification à ce nombre) et qu’elles datent du début du 10ème siècle (date à laquelle où les vikings norvégiens ont commencé à déferler sur les îles écossaises). Ça correspondrait bien, non ? Car je pense que les pierres runiques autour de l’île sont là pour contenir une créature nordique sur l’île, dans une prison magique ayant la forme d’un dôme. Dans l’annexe sur la
géographie de Manadh, on apprend qu’elles s’alignent et se synchronisent lors de la venue d’une tempête. « Ainsi, l’île est protégée du déchaînement des cieux et de la mer dès lors que l’horizon se fait sombre et zébré d’éclairs. » Ça ne m’évoque pas grand-chose comme ça, à part le Ragnarok, mais je ne pense pas que ce soit vraiment lié.
Pour rester sur le registre des créatures magiques, on apprend également qu’une « effroyable créature magique logée dans une maison abandonnée » a terrorisé le village d’Aldfield pendant pas loin d’un demi-siècle. S’il s’agit de l’un des sous-fifres de Fafnir, ça montre la difficulté à se débarrasser de ces créatures (un demi-siècle, c’est pas rien !). Peut-être que ce ne sont pas des mêmes créatures dont on nous parle, mais on a également ceci comme citations « des créatures qui prenaient des formes effroyables et causaient l’épouvante dans les villages moldus » (et là on reviendrait plutôt sur les épouvantards dont parlait Adra).
Je me suis un peu perdu, reprenons. Au moment des propos de la doyenne, le gobelin de sécurité fait une remarque sarcastique sur le fait que les démineurs feraient bien de venir de Gringotts s’ils ne voulaient pas tous finir ensevelis. Doit-on en déduire quelque chose ? Et juste après, on a ceci : « le sablier magique brille avec une lueur
renouvelée ». Encore une fois, doit-on en déduire quelque chose ? Le terme « renouvelé » montre bien que quelque chose a fait réagir le système, non ?
Ah oui, et je ne sais plus dans quel message du narrateur on a cette information, mais on peut apprendre (c’est Poppy qui l’apprend je crois) que la sphère en cuivre (le système qui veut tous nous buter) correspond à un « enchantement
récent ». Parle-t-on toujours d’un système primitif inventé par les MacLean ? Si oui, pourquoi l’enchantement est récent ? Qui a réactivé le système ? Est-ce le gobelin blessé (« ici pour protéger ») ? N’est-il donc pas la menace ?
La voix éthérée nous informe également que « la plus grande faiblesse, c’est de ne pas connaître ses ennemis. Une erreur qui n’est jamais répétée ». Donc, non seulement on semble complètement ignorer l’existence de ces puissantes créatures, mais ça montre aussi qu’elles sont réellement puissantes (on ne reproduira pas l’erreur de ne pas les connaître). Sérieusement, des créatures aussi puissantes, contenues sur l’île (ou leur boss est contenu sur l’île en tout cas) par de puissantes runes de protection, que l’on ne trouve que sur l’île (ou leur boss encore une fois), et qui sont difficiles à identifier, clairement, ça craint pour nos miches ! Il y a aussi la citation suivante : « Quand on ne peut fuir, il faut détruire, ou être détruit. Trop ont choisi la fuite, et la menace, elle, a-t-elle fui ? » Le système nous invective quand même grandement de ne pas reproduire les erreurs du passé et de ne pas fuir devant la menace (et ce même s’il nous oblige à rester dans sa cage dorée).
N’oublions pas également que le gobelin blessé (« ici pour protéger ») est présent depuis « très, très longtemps ». S’il protège quelque chose depuis tant de temps, qu’est-ce ? Et ce « très, très longtemps » correspond à combien de temps ? Est-ce un gobelin particulier vieux de plusieurs siècles ? Et n’oublions pas non plus que les deux gobelins s’invectivent assez violemment et que le gobelin blessé demande à celui de sécurité depuis combien de temps il est là. Pourquoi cette question ? Qu’est-ce que cela signifie ?
Enfin (oui oui, on en voit le bout), il ne me reste plus que 2-3 détails, issus des annexes ce coup-ci. Dans l’annexe sur la géographie de Manadh d’abord, je trouve qu’il y a beaucoup de références au volcan Sgurr Oigh. J’aime à penser que ce n’est pas une coïncidence. D’autant plus que, le volcan se trouve sur l’
est de l’île, que des « gravures magiques » ont été retrouvées dans les cavernes à l’
est de l’île, que c’est également à l’
est de l’île que l’on a les plus grosses pluviométries (et les plus hauts reliefs), et qu’en bas de ce volcan se trouve la chapelle Sainte-Marguerite d’Écosse (un lieu de culte catholique). Je ne sais pas s’il y a quelque chose à déduire de tout ça, mais je trouve les références au volcan assez nombreuses. Et il me semble que certaines créatures ont fui dans ce coin de l’île après l’installation d’Atlantis.
L’autre truc provient de l’annexe sur les créatures, et plus particulièrement la partie sur celles de Manadh (j’avoue que j’étais à la recherche d’un nom de créature n’existant pas dans les bestiaires HP, histoire de repérer potentiellement ces fameuses créatures qui inquiétaient grandement les MacLean – hélas). Et j’ai vu deux choses : on y parle d’un Noir des Hébrides. Est-ce le même que celui de l’event ? Ou est-ce un autre ? D’ailleurs, ce Noir des Hébrides a trouvé refuge dans l’une des
grottes au Nord-
Est de l’île. Oui, oui, on retrouve encore ces éléments. Et enfin,
last but not least, 4 créatures présentes sur Manadh (et potentiellement dans le château) ont retenu mon attention, étant parmi les plus à craindre (même si je ne pense pas que ce soit celles dont avaient peur les MacLean) : les Croups, les Chaporouges, les Epouvantards, et finalement les
Moremplis. Ces derniers ne sont censés exister que dans les tropiques normalement (c’est marqué dans le wiki anglais
), et elles ont l’air plutôt dangereuses. Mais, encore une fois, je ne pense pas que ce soit les créatures dont parlent les MacLean. Par contre, peut-être que le tapis tressé dans la bibliothèque est en fait un Morempli ?
Voilà, voilà, je vous ai tout dit. Je ne sais pas si c’est bon, en tout cas, ce sont toutes les choses qui font sens dans ma tête actuellement, et après lecture attentive des réponses du narrateur et des annexes sur la géographie de Manadh et sur les créatures.
Pour résumé, ce qui fait le plus sens actuellement (même si ça me paraît presque trop simple) : le gobelin (celui blessé) est la menace et il faut le tuer pour s’en sortir.