[INTRIGUE] Chapitre 6 - Ava Reid

Ava Reid

Le 22 novembre 2001

Ce qu'elle aimait par-dessus tout, depuis qu'elle était à Atlantis, c'était observer. Cette ville, son ambiance, ses habitants... Tout lui semblait si lointain et si étrange. La façon dont les tramways avancent sur les rails, l'air avec lequel les sorciers sur leurs balais se dévisagent comme des passants, les chouettes au bureau de Poste qui côtoient les lettres papier, ou encore la lourde porte de l'UPA qui sépare le hall du tableau d'affichage des cours mélangeant Alchimie avec Biologie. Oui, étrange.

Pourtant, Ava n'était pas une personne ordinaire. Les pointes de ses cheveux châtains devenaient soudainement roses, fuchsias, ou tantôt rouges. Ses longues et grosses boucles d'oreilles dorée brillaient au bout de ses oreilles. Elle avait un air extravagant, inhabituel, avec des vêtements dans des tissus que l'on avait presque envie de toucher, peut-être aussi parce que Ava Reid ne venait pas d'ici. Oh non, pas du tout. Elle était une étudiante étrangère qui, trop curieuse certainement, avait eu la chance de pouvoir fouler le sol d'Atlantis depuis plusieurs mois maintenant. Elle articulait peu, parlait beaucoup, et le tout dans un anglais approximatif tinté d'un vocabulaire profondément naïf. Mais Ava avait une voix si envoutante, douce et chantante, que même lorsqu'elle disait habiter sur l'île de Tanadh, pensant que quand vous disiez Manadh vous parliez de la vôtre, on avait une soudaine envie de lui sourire plutôt que de se moquer.

C'est sûrement pour tout cela d'ailleurs, que quand elle a poussé la porte de la Bibliothèque Culturelle, elle s'est avancée vers la grande baie vitrée avec les yeux brillants d'émerveillement. « Oh la la, joli ! Si joli ! Ca là-bas... Ca brille beaucoup ! Quoi ça ? Hein, quoi ça ? ». Son doigt, élancé et fin, pointait les Tours d'Or Blanc qui frôlaient les nuages avec un air aussi intéressé que étrangement craintif. Peut-être était-ce car les Tours brillaient plus encore que les dormeuses à ses oreilles, oui, elle devait se sentir vexée. Et déjà, pourtant, ses yeux commençaient à balayer le reste du panorama en quête d'une table d'orientation humaine pour l'aider dans sa lecture du paysage d'Atlantis.

HRP

- Ava Reid est étrangère et parle avec un accent étrange, arrondissant les R et s'éternisant sur les S, venu d'on ne sait réellement où. Son niveau d'anglais est plutôt faible, pouvant créer quelques confusions.
- C'est une jeune fille qui semble avoir 20 ans tout juste, étudiante et avec un air plutôt extravagant.
- Elle est à Atlantis depuis plusieurs mois déjà et a très certainement été présente a plusieurs événements auxquels vous avez vous-même assisté.

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Ce topic dans le Quartier Général vous est réservé. N'hésitez pas à l'utiliser pour réfléchir et vous organiser. Nous apprécions aussi fortement un petit post dans le topic pour nous signaler que vous comptez participer et avec quels personnages (mais ce n'est pas obligatoire, la participation spontanée est bien sur autorisée).

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Sans réponse dans un délai de 72 heures IRL, Ava sortira de la Bilbiothèque pour continuer sa balade et vous l'aurez alors perdue de vue.

Les initiatives osées, démesurées et illuminées sont autorisées et encouragées. VOUS êtes les narrateurs !

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xxx.1 548 mots

Chapitre 6 – Ava Reid

22 novembre 2001

L

La Sorcière poussa un grand soupire, perplexe tandis qu’elle parcourait les rangées à la recherche de livres sans trop savoir par où débuter, par où commencer. De ses lèvres pincées, elle jeta un regard en direction de la porte d’entrée, simplement pour s’assurer que son invité n’était pas encore arrivé. D’une démarche étrange, la Sorcière au ventre bien galbé s’approchait lentement du comptoir de l’accueil, prenant appui sur le marbre qui la séparait des employés qui s’agitaient derrière, sans doute pour manifester sa présence, sans doute pour se reposer alors que ses petites pousses devenaient bien difficiles à trimbaler maintenant que la date de son accouchement approchait. « Pardonnez-moi… est-ce que quelqu’un pourrait m’indiquer où il me serait possible de trouver des livres sur le sujet de sorciers allemands du 15e siècle s’il vous plaît ? » avait-elle demandé, à bout de souffle tandis qu’elle portait une main à son dos endolori.

Tandis qu’une bibliothécaire lui demandait d’attendre, la Slave porta ses iris aux couleurs lunaires en direction de la porte, observant curieusement la jeune femme qui entrait d’un entrain manifeste, sa voix raisonnant dans le havre de silence qu’était la bibliothèque. D’un sourire amusé, la Slave s’approcha d’un pas chancelant pour s’enquérir des informations que la métamorphomage quémandait à qui voulait bien lui répondre. Elle avait peut-être le temps de lui répondre… le temps que Sinéad pointe le bout de son nez et qu’elles se concentrent sur un sujet sans doute bien plus important qu’elles ne pouvaient l’imaginer. Il était évident que l'épée dérobée par Derek pendant l'exposition McLean était bien plus précieuse qu'elle ne semblait... tout du moins c'était ce qu'elle espérait. « Ce sont les tours d’Or blanc, ce sont des habitations pour les habitants de la ville… Vous êtes nouvellement arrivée ? N’est-ce pas ? » avait-elle soufflé d’une voix amusée, mais douce. Il y avait quelque chose chez cette jeune femme qui lui semblait hypnotisant, charmant… « Là-bas, c’est la ville-haute. »

Ava, l'étrangère excentrique

Au fil du temps qui passait, Rafe se sentait à la fois impuissant et à la fois exalté par tout ce qu'il se passait sur l'île et tout ce qu'il entreprenait pour essayer de comprendre pourquoi tout cela arrivait. La fin novembre approchait et il avait déjà un peu avancé. Et c'est toujours dans cette optique qu'il avait passé les portes de la bibliothèque culturelle, en plus de recherches pour son propre compte. Pour le "travail". Il avait parcouru les rayonnages et feuilleté plusieurs bouquins susceptibles de l'aider dans ses recherches mais il n'était pas complètement convaincu de son choix. Malgré tout, après un soupir, il se dirigea vers le bureau d'accueil, près des baies vitrées, avec ses livres dans la main, espérant fortement pouvoir les emprunter. Il préférait largement le confort de son chez lui pour travailler que cet espace qu'il trouvait trop froid et peu chaleureux. Ça manquait clairement de bruit. Et il aimait bien le bruit. Cependant, il allait être servi. A peine arriver près du comptoir qu'une voix envoûtante et une un peu plus familière retentirent. Il ne pu s'empêcher de tourner la tête et reconnu immédiatement Adrasteia. Il l'avait déjà "croisé" à plusieurs reprises et il ne savait pas trop s'il était étonné de la voir ici ou non. Malgré tout, son attention se porta également sur la jeune femme qui était en face d'elle. Il fronça les sourcils. Elle lui disait quelque chose mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Pourtant, il était assez physionomiste d'habitude... Peut-être qu'il l'avait déjà aperçu dans la ville, qui sait ! En attendant, il cherche à capter le regard de la Rosier et lui sourit, de façon bienveillante bien qu'un peu compatissante.

R - Je crois que vous êtes bonne pour jouer les guides touristiques cette fois...

En tout cas, ça lui en a tout l'air avec cette demoiselle à l'enthousiasme sans limite et aux accents indéfinissables...

Invité Plus d'informations

Sinéad entre dans la bibliothèque de Manadh, un lieu empli de soleil et de connaissances que la druidesse n'a pas pour habitude de fréquenter. Elle appartient au monde du dehors, elle est de ceux qui ne s'épanouissent que dans les prés, les forêts et puisent leur force dans le cours des ruisseaux qui chantent au creux de la campagne et de leurs coeurs. Cela dit, elle a promis à Adrasteia de lui venir en aide. La jeune femme russe semble accorder une importance cruciale à cette épée, tandis que l'irlandaise n'y voit que l'outil ayant précipité le décès de son cher aimé. Il est difficile de décrire la profondeur de la peine qu’elle ressent chaque jour depuis ses funérailles secrètes… Depuis que la jeune Anya est venu lui annoncer la fin du chevalier de son cœur. Elle aurait bien du mal à expliquer à d’autres ce creux qu’elle ressent dans son être alors qu’un enfant grandit en son sein. Elle ne pourrait pas expliquer à tous qu’elle ne peut imaginer vivre maintenant qu’il a déserté ce monde, si ce n’était pour la promesse de ce futur être. Mais Adra comprend ces douleurs qu’elle tente de calmer, d’autant plus que, comme s’il ne suffisait pas qu’elle partage cette peine commune, elles souffrent toutes les deux de la difficulté de contrôler leurs talents d’élémentaristes… Et c’est pour cela et aussi pour se tenir occupée que Sinéad se doit de la rejoindre à la bibliothèque.

Une fois arrivée dans le bâtiment, elle cherche du regard une silhouette connue et sursaute presque en entendant une voix chantante à l’étrange accent s’extasier devant la beauté de la ville en contrebas. Elle sourit devant cette naïveté et s’en va chercher Adrasteia dans les rayonnages. Finalement, elle revient à son point de départ et l’aperçoit, en compagnie de la jeune fille remarquée précédemment et d’un jeune homme qu’elle ne connait pas encore. En se rapprochant elle entend les mots que ce dernier prononce et se joint au petit groupe.

- Bonjour ! Elle jette un coup d’œil au paysage dehors. Ah les tours d’or blanc sont d’une véritable splendeur… Tu me présente, Adra ?

Elle présume que la sorcière doit connaître ces interlocuteurs, ou au minimum en avoir fait la connaissance car elle ne sait pas depuis combien de temps elle est en leur compagnie.

Ava Reid

- RP d'intrigue -

"Woo child, tired of the bullshit, go on dust your shoulders off, keep it moving. Yes Lord, tryna get some new shit." Lizzo - Good as hell

La jeune femme fronce les sourcils en posant les yeux sur le parchemin qui trône devant elle, rempli d’écriture en pattes de mouche, essayant désespérément de déchiffrer les symboles alchimiques qui en bordent les coins jaunis. Assise à l’une des petites tables qui bordent les rayonnages de la bibliothèque culturelle, elle soupire une énième fois devant la complexité du devoir qu’elle a à rendre pour le lendemain. Althea a validé de justesse sa première année à l’université alors que c’était déjà la seconde fois qu’elle la repassait, et elle ne peut se permettre de louper son semestre à cause d’un stupide devoir maison sur des formules alchimiques qu’elle est censé connaître par cœur. Elle aurait pu, bien sûr, travailler à l’UPA, mais elle ne voulait pas courir le risque de tomber sur l’un de ses camarades de classe, qui comprendrait forcément qu’elle peinait à accomplir un devoir aussi facile que celui-ci. Il en va de sa réputation : personne ne peut se douter qu’elle est autre chose que brillante, peu importe la situation, peu importe qu’elle se fiche de ses études comme de sa première chemise. Alors, perchée sur ses hauts talons, sublimés par un élégant collant noir opaque allongeant ses jambes fines, venant agréablement accompagner une jupe bordeaux, elle s’est rendu jusqu’à la Ville Haute et cela fait maintenant une heure qu’elle désespère de comprendre le travail qu’elle a à faire. Elle entoure une mèche de ses longs cheveux autour de son doigt alors que l’espoir la quitte de plus en plus. Ce travail est stupide, de toute façon. Les gens qui l’entourent aussi : ne savent-ils pas qu’il est de bon ton de rester silencieux, dans une bibliothèque ? Elle peut entendre, un peu plus loin, une jeune femme s’exclamer comme si elle était seule sur terre, et qu’elle ne pouvait déranger personne par ses cris naïfs.

Althea se lève, furibonde. Elle doit diriger la frustration qu’elle ressent vis-à-vis de son incapacité à finir son devoir sur quelqu'un, alors, sa colère se reportera sur cette fille. Mauvais endroit, mauvais moment : la faute à pas de chance, voilà tout. Se dirigeant vers la source du bruit, et sans se préoccuper des gens entourant déjà l’inconnue, elle laisse échapper une remarque sifflante à l’encontre d’Ava :

« - Dis-donc, la miss, si tu pouvais exprimer ta joie de vivre de manière un peu plus discrète, peut-être que tu auras l’air moins stupide, à pointer du doigt des bâtiments comme s’ils allaient te répondre.

Elle s’apprête à rebrousser chemin pour retourner s’asseoir, mais ses yeux se posent sur une silhouette qu’elle connaît, et la rouquine se doit de la saluer.

- Adrasteia, je ne m’attendais pas à vous voir ici… »

Elle s’apprête à lui demander si elle va bien, mais elle sait pertinemment les épreuves qu’elle a rencontré, ces derniers temps, et ne veut pas paraître inconvenante. Elle se contente donc de lui adresser un petit sourire, attendant qu’elle ne la présente au reste du petit groupe.

code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 497 WORDS.

Résumé:

Matt ne savait plus vraiment quoi penser de cette ‘’mission’’ depuis que Léandre avait disparu. Il n’avait aucune idée de ce qui était arrivé à son meilleur ami depuis Poudlard. Il préférait ne pas y penser. Le savoir mort serait d’une bien grande peine, qu’il aurait du mal à supporter. Quoiqu’il en soit, il se devait de continuer la mission qu’il lui avait confiée, qu’il avait confiée à MIM tout du moins. Ainsi, en dehors de mission extrêmement importante, Matt gardait toujours un œil sur Adrasteia, directement ou par l’intermédiaire de l’un de ses hommes. Et ce jour-là, c’était lui qui s’en occupait.

Il s’était montré discret, l’ayant suivi depuis sa résidence, jusqu’à la Bibliothèque Culturelle. Il n’avait aucune idée de ce qu’elle comptait y faire. Il n’avait toujours pas la moindre idée des raisons qui valaient une telle protection à la Slave. Il ne souhaitait pas y penser. C’était une tâche à faire et il le faisait. Il préférait concentrer ses pensées sur ce qui lui importait vraiment. En outre, comprendre le mystère des MacLean, et enquêter sur l’organisation de Magic Is Might pour pouvoir mieux faire imploser le groupuscule lorsque le moment serait venu.

Quitte à se trouver à la bibliothèque de la ville, il comptait bien en profiter pour faire davantage de recherches sur les MacLean. Depuis plusieurs mois, il parcourait les livres sur l’histoire de l’île, sur l’histoire du clan écossais moldu, ainsi qu’au sujet de la faune – notamment magique – des îles Hébrides et plus particulièrement de Manadh. Toute information qui pouvait l’aider dans la résolution du mystère autour des MacLean était bonne à prendre. Et même s’il avait déjà parcouru ces livres plusieurs fois, il allait le refaire. Soit parce qu’une information capitale pouvait lui avoir échappé, ou bien également pour structurer sa pensée. Il avait toujours ses deux carnets sur lui, comme à son habitude. Il ne sortait jamais sans.

Cela dit, la situation dans le lieu culturel n’était au plus calme et son attention était attirée par tout ce remue-ménage plus que par le livre qu’il avait sous les yeux sur la faune locale. Il reconnut certaines têtes connues, en plus de la Slave. La jeune Althea Faraday, qu’il avait récupéré dans un sale état dans le quartier des profondeurs avant de ramener chez lui, et bien sûr, Rafe Everett, avec qui il avait entamé une étroite collaboration sur le mystère de cette île, et qui, il fallait l’avouer, il appréciait grandement. Il attrapa le livre sur la faune magique locale qu’il était en train de lire et se dirigea vers le petit groupe. Il s’approcha notamment de Rafe et lui dit « Salut Rafe, c’est une agréable surprise de te voir ici. Tu es venu emprunter des livres ? » Quitte à ce qu’il soit là, ils pourraient en profiter pour travailler ensemble. Quoique la jeune Métamorphomage semblait attirer bien des regards et l’attention collective.

Résumé : Matt suit Adra jusqu'à la bibliothèque, où il prend un livre sur la faune magique de Manadh pour passer le temps en faisant en enquêtant sur les MacLean, en gardant un œil sur la Slave. Lorsqu'il voit Rafe, il s'approche du groupe formé autour d'Ava pour le rencontrer.

Ava Reid

Le 22 novembre 2001

Doucement, le doigt de la jeune étrangère se laissa tomber jusqu'à aller toucher la vitre de la fenêtre. Il appuyait, symboliquement, le sommet de la Tour la plus proche, et lorsqu'une première voix résonna aux oreilles d'Ava, elle tourna la tête pour voir d'où elle venait, sans bouger la main. Elle regarda avec intensité Adrasteia, hochant la tête et se mettant subitement à sourire. « Oooh, or... Blanc ? ». Le visage de la jeunette se pencha sur le côté droit, comme pour marquer un étonnement trop fort face à cette couleur qui, visiblement, ne lui semblait pas logique. De l'or blanc, mais n'était-ce pas jaune habituellement ?

Puis elle reposa son regard sur le reste du panorama. La ville-haute, oui, elle connaissait. Elle y était déjà allée même, ou du moins, elle le croyait. Mais rien n'était vraiment sûr, elle avait un mauvais sens de l'orientation et une mémoire parfois un peu trouble. Peut-être confondait-elle avec les Faubourgs, qu'elle avait tout juste survolé une fois ? Mais ses pensées sont interrompues par de nouvelles personnes qui arrivent, de belles personnes qu'elle regarde avec intérêt, comme toujours. Le premier homme, Rafe, est grand et bien bâti, et Ava rigole à la mention d'un "guide touristique". « Oui ! Oui, toi guide moi ! », dit-elle à Adrasteia en lui touchant l'épaule de sa main qui n'épouse pas la glace. Le deuxième homme, Matt, se rapproche du premier, ne lui parle pas directement mais à l'air tout aussi agréable. Et l'autre jeune femme, Sinéad, des plus sympathique, dit un mot qui perturbe l'étrangère un instant.

« Adra ?.. », quand juste au même moment, une petite blonde se met à lui crier dessus. Oh, elle se souvient de l'ardeur avec laquelle on l'a déjà attaquée de cette sorte par le passé, et cela lui déplait fortement. Alors Ava se recule, son doigt se décolle de la vitre, et elle le place devant Althea en la pointant. « Eh ! On me répond ! Pas bâtiments, mais on me répond. Donc. Hein. Hmpf. ». Elle n'est pas contente, non, ça se voit. Ses sourcils se froncent, et sa bouche prend cet arc inversé caractéristique de la colère.

Elle n'était pas très expressive habituellement, elle avait du mal, mais il était clair qu'elle n'avait pas apprécié cette remarque et malgré ses efforts pour s'intégrer dans cette communauté, elle avait vite compris qu'elle ne devait pas se laisser faire. Doucement, son doigt pointant vers la petite blonde commençait à redescendre le long de son corps. Elle haussa le menton, se dit qu'il fallait qu'elle continue ses efforts, et tourna simplement le dos à la vilaine sorcière pour continuer sa conversation plus agréable avec les autres arrivants. « Ca, vieille-ville alors ? Et ça, là-bas ? Faubourgs ? ». Son doigt pointait une nouvelle direction où on pouvait voir dépasser de grands arbres et une volière. Le zoo, très certainement.

HRP

- Ava Reid est étrangère et parle avec un accent étrange, arrondissant les R et s'éternisant sur les S, venu d'on ne sait réellement où. Son niveau d'anglais est plutôt faible, pouvant créer quelques confusions.
- C'est une jeune fille qui semble avoir 20 ans tout juste, étudiante et avec un air plutôt extravagant.
- Elle est à Atlantis depuis plusieurs mois déjà et a très certainement été présente a plusieurs événements auxquels vous avez vous-même assisté.

Infos Pratiques

Ce topic dans le Quartier Général vous est réservé. N'hésitez pas à l'utiliser pour réfléchir et vous organiser. Nous apprécions aussi fortement un petit post dans le topic pour nous signaler que vous comptez participer et avec quels personnages (mais ce n'est pas obligatoire, la participation spontanée est bien sur autorisée).

Ce topic a une durée indéterminée, il se clôturera en fonction de vos réponses (comme un topic RP classique)

Sans réponse dans un délai de 72 heures IRL, Ava sortira de la Bilbiothèque pour continuer sa balade et vous l'aurez alors perdue de vue.

Les initiatives osées, démesurées et illuminées sont autorisées et encouragées. VOUS êtes les narrateurs !

Interventions limitées à 500 mots, mais pas de minimum pour pouvoir poster

Vous pouvez participer avec autant de comptes que souhaité. Pas de minimum ou de maximum de personnages dans ce topic.

Ava, l'étrangère excentrique

Qu'elle était étrange cette étrangère aux accents bizarres et à l'anglais bien plus qu'approximatif. Elle avait un côté enfantin qui n'était pas sans lui rappeler Oliver Hill, le joyeux luron avec qui il avait passé une soirée à l'Atlantease -et avec d'autres- bien malgré lui. Comme si elle découvrait le monde depuis seulement quelques temps...

En attendant, elle arrachait tout de même des sourires à l'américain. Ses moues colériques, son anglais approximatif, ses gestes. Il ignorait si ce sentiment était partagé par les autres, mais en attendant, il fut un peu distrait de son observation de la jeune femme par une tête bien connue. Aussitôt qu'il entendit la voix de 'James', il sourit et tourna la tête vers lui.

R - Salut ! De même ! Oui, j'essayais de chercher des infos... Je ne sais pas trop ce que je vais trouver mais bon... J'ai été vite... Distrait disons ! Reste un peu, tu vas me dire ce que tu pense d'elle...

Il sourit de plus belle en tournant la tête vers la jeune femme qui posait une nouvelle question, avec son vocabulaire approximatif et son ton empli d'une curiosité toute enfantine. Peut-être que James partagerait son impression un peu étrange sur le personnage. Tout naturellement il suivit du regard ce qu'elle montrait et hocha de la tête.

R - Oui, les Faubourgs. Les arbres c'est un parc ou le jardin zoologique. Tu as déjà visité cet endroit ?

Autant se renseigné ! Et peut être en apprendre un peu plus sur elle au fur et à mesure de la conversation.

Résumé - Rafe salut Matt et lui répond, avant de finalement reposer son attention sur Ava et répondre à sa question. Il a une drôle d'impression sur la jeune femme et demande à Matt de rester pour avoir aussi son avis.

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Chapitre 6 – Ava Reid

22 novembre 2001

S

es lèvres s’étaient étirées d’un sourire embarrassé aux paroles de Rafe, haussant ses épaules d’un air candide. « Parfois c’est tout aussi bien de jouer les guides touristique en toute sécurité. » avait-elle soufflé, levant ses sourcils en référence aux derniers évènements qu’ils avaient expérimentés tous les deux depuis le début de novembre. Sa main s’était posée sur son ventre arrondi, le caressant doucement, simplement pour accentuer ses paroles. « Je crois qu’ils préfèrent la bibliothèque plutôt que des bateaux fictifs… » avait-elle déclaré à la légère, avant de reporter son attention sur la jeune étudiante qui s’accordait avec enthousiasme à la suggestion du plus vieux. Et si son entrain l’avait surpris, aux premiers abords, il y avait chez elle une envie irrésistible de lui accorder tous ses souhaits, ses prunelles se posant sur cette main qui lui réchauffait étrangement l’épaule d’une douce pression. Elle hocha la tête, avant de tourner la tête en direction de Sinéad qui venait enfin d’arriver. Ses épaules se redressèrent alors qu’elle accueillait l’Irlandaise avec une certaine excitation. « Ah ! Je t’attendais ! J’ai demandé à la bibliothécaire quelques informations le temps que tu arrives ! » lui avait-elle expliqué, son attention se reportant doucement sur la plus jeune qui répétait son surnom avec un intérêt plus ou moins étrange. Elle s’apprêtait à lui répondre avant qu’une petite fleur furibonde s’enflamme en deux temps trois mouvements. La Slave pinça ses lèvres, haussant ses sourcils avec surprise, posant une main sur les épaules de l’infante Faraday, sans doute pour tenter de la calmer un instant. « Althea… »

À peine avait-elle eu le temps de prononcer son prénom, que l’étrange étrangère se dressait d’un anglais douteux, ce qui ne manquait pas d’en charmer davantage la Russe. Elle lui rappelait sa sœur, avec ses phrasés complètements déphasés et son tempérament tout aussi prompt que ne l’était le sien. Elle baissa les yeux quelques secondes, prenant soin de bien réfléchir à ses prochaines paroles. Les temps étaient bien plus que difficile, et il lui semblait, au fin fond d’elle, qu’il aurait été bien dommage de ruiner un de ces petits moments où la vie semblait si simple et naïve. Elle inspira discrètement, jetant un regard suppliant à la rousse pour lui demander clémence avant de présenter sa main à la métamorphomage d’un sourire bienveillant. « Adrasteia Rosier, heureuse de pouvoir répondre à tes questions. Voici Sinéad et… cette petite furie ici, n’est pas aussi vilaine que ça, Althea est simplement… tout feu tout flamme ! » avait-elle dit d’un air malicieux avant de lever les yeux sur l’interessée. « Nous étions venues pour faire quelques recherches… nous avons reçu un cadeau… très curieux et puis je croyais que je pourrais trouver des informations ici, avant de tomber sur… quel est ton nom dis-moi ? D’où viens-tu exactement ? » lui avait-elle demandé, avant d’écouter Rafe lui poser une question sur le jardin Zoologique.

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Ava Reid

La bibliothèque d’Atlantis était fascinante. Elle n’avait jamais vu autant de livres au même endroit, et, la première fois qu’elle y était entrée, elle n’avait pas su où donner de la tête. C’était la bibliothécaire qui l’avait guidée, lui demandant ce qu’elle aimait, ce qu’elle souhaitait lire : elle ne savait pas, alors elle avait juste répondu « quelque chose de beau ».

Elle feuilletait désormais un livre immense d’impressions de tableaux de Monet, et s’arrêtait à chaque page pour découvrir comment l’artiste avait reproduit les plantes, les fleurs, tout en en les métamorphosant. Lily était en train de détailler les nymphéas lorsque des bruits de voix s’élevèrent.

Une jeune femme blonde s’agaçait contre quelqu’un d’autre. Son regard s’attarda sur la façon dont les cheveux de cette fille se balançaient à chaque fois qu’elle bougeait. Ils étaient si longs. Un petit groupe s’était formé autour d’une personne aux cheveux changeants et qui formait étrangement ses mots : elle aussi, elle était loin de sa famille. Lily ne sut pas vraiment comment réagir.

N’était-on pas censés être silencieux, dans la bibliothèque ? Ou est-ce que la bibliothécaire lui avait menti ?

Indécise, Lily se contenta d’observer le groupe, bouche bée, alors qu'ils continuaient à discuter gaiement.

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Ava Reid

- RP d'intrigue -

"Woo child, tired of the bullshit, go on dust your shoulders off, keep it moving. Yes Lord, tryna get some new shit." Lizzo - Good as hell

Si un regard pouvait tuer, la jeune Ava serait déjà morte. Comment osait-elle lui répondre ainsi ? Elle était parfaitement dans son droit de demander du calme dans l’enceinte d’une bibliothèque : certes, elle aurait pu le faire de manière un peu plus sympathique, mais elle est comme ça, Althea. Sa langue de vipère n’est jamais dans sa poche. Heureusement qu’Adrasteia calme le jeu en la présentant, mais la rouquine continue de défier du regard l’étrangère, se demandant s’il est de bon ton de sortir sa baguette magique pour lui faire ravaler son accent. Une furie, hein… Ce n’est pas faux, et peut-être bien que le perroquet va ressentir toute sa colère.

« - Tu sais c’est pas l’office du tourisme ici, il y a des gens qui essayent de travailler. Elle relève le menton, fière, plantant son regard dans celui d’Ava sans vraiment se soucier des autres personnes l’entourant, à l’exception de la sang-pure, bien entendu. Donc puisque visiblement tu ne comprends pas l’anglais… Elle continue en exagérant volontairement ses syllabes, parlant doucement comme si elle s’adressait à une parfaite abrutie. Pourrais-tu arrêter de gueuler comme une poissonnière avant que je ne t’arrache la langue ? »

Elle est habituée à la violence, Althea. Si d’habitude, elle laisse les combats à ses frères, elle n’hésite pas à se défendre lorsque l’occasion se présente, utilisant toutes les armes à sa disposition. C’est un chat qui sort les griffes, c’est une harpie au bec acéré. Sans s’attarder davantage sur Ava, elle tourne les talons pour retourner à son livre, bien décidée à mettre ses menaces à exécution, si jamais elle ne se décide pas à se calmer. Elle est déjà suffisamment stressée par ce travail d’alchimie qu’elle doit rendre, elle ne va pas en plus s’embêter la vie plus longtemps avec une idiote qui n’a pas la décence, et la politesse la plus élémentaire de baisser sa voix dans une bibliothèque ?

code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 320 WORDS.

Décidément, le parler de la jeune femme était bien difficile à comprendre. Un peu comme celui d’un enfant apprenant sa propre langue. Si les manières de faire de la bouillante Faraday laissaient quelque peu à désirer, il fallait avouer qu’elle n’avait pas complètement tort. Il était socialement attendu d’être silencieux dans une bibliothèque, qu’il s’agissait d’un lieu de tranquillité pour tous, pour simplement lire ou pour travailler. Matt en était presque étonné que personne d’autre ne fasse de réflexion à ce sujet, les bibliothécaires notamment.

« De même, de même. Cela fait des semaines que je parcours et re-parcours les livres sur la faune et la flore de Manadh, mais je n’ai rien pu en tirer réellement. J’espère que tes recherches seront plus fructueuses. » Il sourit au tourné de la phrase de l’américain quant à sa distraction. « Et il y a de quoi être distrait, il y a presque plus de bruit qu’en centre-ville ici », répondit-il amusé. A sa dernière phrase, il s’exécuta et suivit Rafe sans dire mot de plus. Matt fut surpris par la rapidité de changement de couleur des cheveux de la jeune femme, il en était même intrigué ! Il trouvait cela étrange que la jeune femme ait aussi peu de contrôle sur ses émotions. Certes, il était difficile pour les Métamorphomages de maîtriser parfaitement leur pouvoir, et il fallait avouer que la vue offerte depuis la bibliothèque de la ville haute sur le reste d’Atlantis était à couper le souffle. Mais il n’y avait pas non plus de quoi déclencher autant d’émotions. Et plus, il l’observait, l’écoutait, plus il était intrigué par cette étrange jeune femme.

Matt sourit à la présentation qu’Adrasteia fit d’Althea. De ce qu’il avait pu voir et entendre à son sujet, la sœur de Shawn et Ashton était effectivement une boule d’énergie indomptable. Il ne s’interposa pas face au cruel manque de respect dont elle fit preuve envers la jeune étrangère. Non pas qu’il soutenait, ou même acceptait ce genre de comportement, mais il n’avait pas vraiment envie de se mêler d’un tel échange. Si les choses venaient à s’envenimer, il s’interposerait, autrement il préférait rester spectateur de tout cela, espérant pour qu’Althea laisse couler, et que la jeune Ava réponde à Rafe. Il était curieux d’en apprendre plus sur cette jeune femme excentrique. Après tout, cela n’avait pas été une mauvaise chose de rencontrer Maximilian Le Bars quelques jours auparavant. Certes, rien ne s’était vraiment déroulé comme prévu, mais il avait appris beaucoup de choses ce jour-là, autant sur les MacLean que sur la toute nouvelle surveillance que les Aurors portaient sur l’ancien château du clan. Alors, peut-être que cette jeune Ava avait aussi des choses à leur apprendre, bien que l’échange semble plus compliqué.

Invité Plus d'informations

Après l'arrivée de la druidesse, de nombreuses autres personnes avaient rejoins le petit groupe. Notamment Althea, toujours aussi sympathique et douce. Sinéad connaissait la famille Faraday et surtout les grands frères de la jeune furie depuis Poudlard et Shawn restait encore à présent l'un de ses amis les plus proches. Quant à Althea, leurs rapports ont toujours été difficiles. Elle la salue néanmoins, car rien ne peut causer la rancoeur chez la douce Sinéad.

- Bonjour Althea.

Cela dit, elle est tout de même outrée de l'attitude de la jeune sorcière et s'apprête à lui faire une remarque mais Adra s'en charge avant, bien heureusement pour Sinéad. La druidesse reporte alors son attention sur celle qu'elle est venue rejoindre à la bibliothèque ce jour. La russe semble être si excitée que cela fait sourire la mélancolique.

- Tu as déjà pu récolter quelques informations ? demande-t-elle doucement.

Elles parleront peut-être plutôt de leur petite enquête lorsqu'elles seront seules. Pour l'instant toute l'attention se tourne vers la jeune femme à l'accent étranger et attachant. La druidesse lui sourit alors qu'Adra se charge des présentations. Althea se remet à cracher son venin sur la jeune sorcière et elle ne peut s'empêcher cette fois-ci de lui répondre un peu sèchement, ce qui est peu courant pour Sinéad.

- Tu n'es pas obligée d'être si désagréable, non ?

Elle sert sa baguette dans sa poche, prête à lancer un assurdiato à la jeune harpie. Sinéad a rarement été aussi furibonde envers quelqu'un et elle caresse son ventre doucement, pensant au petit être qui y habite à présent en essayant de se calmer pour ne pas déclencher une catastrophe.

Ava Reid

Le 22 novembre 2001

Les sourires, les réponses, douces et agréables, tout ça lui plaisait beaucoup. On peut voir ses épaules se décontracter au fur et à mesure que les lourdes secondes passent, Ava commence à se sentir de plus en plus à l'aise, écoutant attentivement les noms de ses interlocuteurs lors des présentations. « Moi, Ava ! Je viens de longtemps, longtemps... ». Il était difficile de savoir où se situaient les erreurs dans ses phrases, toujours est-il qu'il était assez aisé de les corriger par soi-même lorsqu'on écoutait l'étrangère parler.
Lorsqu'elle avait répondu, ses bras s'étaient tendus de plus belle, toujours vers les Faubourgs, et plus loin derrière vers l'océan. Puis à la question de Rafe, elle répondit « Faubourgs, déjà vu beaucoup, oui ! Mais zoologique, moi aimerais bien y aller, pour animaux. On y va ? ». La question, par sa soudaine apparition sortie de nulle part, pouvait surprendre ; mais démontrait surtout l'envie de la jeune femme de découvrir des choses, et pourquoi pas, avec des locaux.

Quant au reste, la suite... tout est soudainement devenu comme flou. Lent. Et un peu violent, aussi, finalement.

La voix d'Althea résonne et les yeux d'Ava se fixent sur elle. Et vient cette phrase, lancée à la va-vite, qui perce pourtant les airs tant le ton en est acéré : « Mais, pas gueuler moi. Toi, poissonnière ! ». Des mots regrettés, peut-être. Mais surtout, un frisson, nouveau, qui lui parcoure l'échine et qui se ressent, ses épaules qui se lèvent, ses yeux qui fuient et se perdent dans le reste de la bibliothèque qu'elle balaye comme pour chercher quelque chose. La bibliothécaire peut-être, du renfort, ou simplement un visage familier ? C'est étrange, et quand cet instant flouté et loin du temps s'arrête, c'est vers Jazz que Ava porte son regard. Le jeune homme au loin, la tête dans ses livres, c'est un peu comme si il l'appelle. Elle se dirige alors vers lui et engage la conversation « ... Nous se connait, non ? » tout en feuilletant les premières pages et s'arrêtant tantôt sur Artémis, Daphné ou encore Métis.

Mais ce n'est pas comme si continuer sa visite d'Atlantis ne l'intéressait plus, et pour preuve, la voilà qui se retourne soudainement et fait signe de la main à la bande qui l'accompagnait de venir par ici, pour voir eux aussi ce nouveau garçon qui aiguise sa curiosité et qui lui inspire comme une impression de déjà vu.

Au loin, la bibliothécaire vous regarde, préparant toujours minutieusement des livres sur les sorciers allemands du 15e siècle, comme Adrasteia lui a demandé quelques minutes plus tôt. Elle a bientôt fini et s’apprête enfin à venir rendre comptes de ses trouvailles.

HRP

- Ava Reid est étrangère et parle avec un accent étrange, arrondissant les R et s'éternisant sur les S, venu d'on ne sait réellement où. Son niveau d'anglais est plutôt faible, pouvant créer quelques confusions.
- C'est une jeune fille qui semble avoir 20 ans tout juste, étudiante et avec un air plutôt extravagant.
- Elle est à Atlantis depuis plusieurs mois déjà et a très certainement été présente a plusieurs événements auxquels vous avez vous-même assisté.

Infos Pratiques

dans le Quartier Général vous est réservé. N'hésitez pas à l'utiliser pour réfléchir et vous organiser. Nous apprécions aussi fortement un petit post dans le topic pour nous signaler que vous comptez participer et avec quels personnages (mais ce n'est pas obligatoire, la participation spontanée est bien sur autorisée).

Ce topic a une durée indéterminée, il se clôturera en fonction de vos réponses (comme un topic RP classique)

Sans réponse dans un délai de 72 heures IRL, Ava sortira de la Bilbiothèque pour continuer sa balade et vous l'aurez alors perdue de vue.

Les initiatives osées, démesurées et illuminées sont autorisées et encouragées. VOUS êtes les narrateurs !

Interventions limitées à 500 mots, mais pas de minimum pour pouvoir poster

Vous pouvez participer avec autant de comptes que souhaité. Pas de minimum ou de maximum de personnages dans ce topic.

xxx.

xxx.1 548 mots

Chapitre 6 – Ava Reid

22 novembre 2001

D

’un hochement de tête, la sorcière souriait doucement, haussant légèrement les épaules un peu pour elle-même, alors qu’elle réalisait que l’étrangère se faisait victime de sa propre frénésie et chancelait dans toutes les directions à la fois, mais aucune précisément. Et n’était qu’une énergie à sa forme la plus pure, virevoltant d’un sujet à l’autre, d’une question à l’autre, d’une idée à une proposition qui se mouvait en action. Elle pinça ses lèvres, mitigée devant cette soudaine sortie au jardin zoologique qui se présentait à eux… alors qu’elle était venue à la bibliothèque dans un but précis, une mission à laquelle elle s’était accrochée d’un ultime espoir, sans trop savoir s’il n’en résultait simplement pas d’un besoin de s’occuper la tête. Et elle était si meurtrie, de sa perte, de ces recherches qui ne menaient nulle part… que peut-être en avait-elle fait de l’épée… un Graal mystérieux auquel elle pouvait tout du moins se satisfaire de réponse quelconque. Peut-être n’était-ce que ça, à défaut de trouver son époux, elle pouvait certainement trouver des informations sur cette épée maudite. « Non, j’entrais à peine quand tu es arrivé… »

Ses sourcils c’étaient levés, comme si la Slave réalisait soudainement l’opportunité qu’apportait la mystérieuse Ava. Et puis d’un regard hésitant vers la bibliothécaire « Qu’est-ce que tu en dis ? Je sais que tu n’y vois pas autant d’importance à faire ces recherches… je ne suis jamais allée aux jardins zoologiques… ce pourrait être bien plus amusant que passer l’après-midi assise ici. Autant profiter de mes derniers instants à pouvoir me mouver toute seule… à bouger tout simplement ! » avait-elle demandé d’une voix distraite. Il aurait été difficile de savoir si la Slave se perdait dans sa contemplation de l’employée qui préparait manifestement quelque chose suite à sa demande, si elle se noyait dans les souvenirs exténuant de sa dernière grossesse… ou bien si elle ne tentait pas de taire ses propres frasques égoïstes quant à trouver des informations, au dépit d’offrir la chance à Sinéad de se détendre un temps soit peu… peut-être même d’oublier sa réalité entre les bourdonnements d’une petite étrangère dynamique – entreprenante, disons-le, lorsqu’on la regardait les inviter de ses mains – et les ensorcelantes trouvailles qu’ils découvriraient aux jardins. Elle hocha la tête, s’approchant d’Ava avant de presser sa main sur son épaule d’une douceur maternelle. « Peux-tu attendre quelques minutes ? Je veux bien venir avec toi, mais la dame au comptoir a presque terminé de préparer ce que je lui avais demandé avant de te rencontrer. Ensuite, nous irons là où tu voudras… Pour peu que tu sois assez patiente pour nous attendre, je marche un peu lentement, c’est lourd à porter ! » avait-elle expliqué en caressant la galbe de son ventre et en adressant un regard suppliant en direction de Sinéad. « Ou bien si vous préférez, partez devant et je vous y rejoins dès que j’ai tout ce qu’il me faut ? »

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