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A Tale of Muggles and Wizards
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 CHAPITRE 1 : Cinématique #1 - Everything is Connected

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Et maintenant... ?
Jamais le cirque ne parla de cette histoire à quiconque. Seules quelques rumeurs circulent, possiblement lancées par la bonne conscience de celle qui avait découvert les faits.
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Le cirque informe de tout ce qu’il sait au Breakfast Chronicle, se déchargeant de toute responsabilité, ne sachant toujours pas comment cette deuxième ourse a pu entrer.
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En plus d’en informer le journal, la petite acrobate souhaitant bien faire, se rendit au Ministère de la Magie pour leur suggérer de revoir le bon fonctionnement de leurs cages magiques qui, clairement, ont de gros problèmes.
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MessageSujet: CHAPITRE 1 : Cinématique #1 - Everything is Connected    CHAPITRE 1 : Cinématique #1 - Everything is Connected  EmptyLun 27 Nov - 14:17

INTRIGUE DE MANADH
Keep Going, Keep Growing

Lentement. Lentement... mais que vaut de se presser quand on a tout ce temps devant soi et si peu à faire ?

Lentement, elle déploie son feuillage. Étire les membranes de ses excroissances. Les oriente vers cette source de vie qui la traverse, qui la pénètre, qu'elle absorbe et transforme, usant de ces si fascinants mécanismes qui lui permettent de se nourrir de lumière. La vie est simple. Elle n'a qu'à se laisser la vivre. Elle ne voit pas, n'entend pas, mais elle sent. Elle sent cette chaleur. Elle sent cette eau qui ruisselle sur elle parfois, avant de glisser sur la terre de son pot afin qu'elle puisse en récolter les nutriments. Elle sent ces petites pattes qui lui marchent dessus de temps à autres. Elle sent les mandibules percer sa chair et, traversée de toute l'impuissance de sa condition, souffre en silence. Elle sent ce vent la fouetter et constate l'ampleur de sa vulnérabilité. Elle sent la froidure des nuits de cette fin d'été et se demande si elle retournera dans cet endroit tempéré un jour, là où il n'y avait pas de vent, pas de pattes, pas de mandibules. Oui, la vie est simple. Elle n'a qu'à se laisser la vivre. Mais avec la simplicité vient l'impuissance et, surtout, l'ennui.

Qu'il est ennuyeux d'être elle.

Elle ne se posait pas vraiment de questions, jusqu'à récemment. Elle ne réfléchissait plus, ne sentait plus, existait seulement. Mais quelque chose a changé. Les braises froides se sont réchauffées et quelque chose mijote doucement. La chaleur augmente. Les molécules s'agitent, la frénésie les prend. Elle ne doit pas se précipiter. Elle est seule, encore. Trop seule.

Mais elle aspire à plus. Elle se sent poussée par quelque chose de plus grand qu'elle. Peut-être devrait-elle tenter quelque chose.

Mais elle n'est pas poussée que par ce mouvement interne irrépressible. Elle est aussi poussée par cette bourrasque de vent, qui lui fait craindre pour l'intégrité de ses feuilles. Le vent ne s'arrête pas. Elle chute. Elle tombe. Elle l'ignore, mais c'est à toute vitesse que le sol se rapproche.

De la rue, on peut voir ce pot de fleurs être soufflé par le vent et tomber du balcon sur lequel il était posé. Il s'écrase au sol et se brise en morceaux, répandant la terre et brisant les racines de la plante.

Que lui arrive-t-il ?


  1. Une abeille aperçoit les fleurs de la plante, au sol, et se pose sur l'une d'elle pour aspirer le nectar.

  2. C'est plutôt un oiseau qui vient arracher quelques feuilles pour garnir son nid.

  3. Non, c'est le propriétaire de la plante qui constate les dégâts et jette la plante à la poubelle.


Fonctionnement

Ceci est la première scène d'un RP inspiré du concept de Cinématique de jeu vidéo, rédigé par le staff, mais guidé par vos choix. Chacune des scènes (des posts) sera accompagnée d'un sondage (présenté en entête du sujet) vous invitant à déterminer la suite des écrits. Vous aurez à chaque fois jusqu'à 18h (heure française) du jour suivant pour voter et orienter le destin des personnages mis en scène. Vos choix auront donc un impact crucial sur le développement des choses et l'articulation de l'intrigue ! Choisissez bien !

Prenez note que chaque scène sera postée à la suite dans ce même sujet et que le flood y est par conséquent interdit. Si vous souhaitez discuter entre vous, nous vous invitons à vous rendre au Quartier Général des joueurs en cliquant sur ce lien badass!



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MessageSujet: Re: CHAPITRE 1 : Cinématique #1 - Everything is Connected    CHAPITRE 1 : Cinématique #1 - Everything is Connected  EmptyMar 28 Nov - 19:14

INTRIGUE
The world is yours to explore

Elle trouve le sol si étrange. Si douloureux, aussi, maintenant que ses fibres ont été malmenées par la chute. Cassées et brisées par le fracas de son antre sommaire. Peut-elle encore se mouvoir ? Une vibration d’abord lointaine vient troubler ce commencement de réflexion. Il se rapproche. Cet élément vrombissant qui n’est pas elle.

Qui est plutôt un bourdonnement, même.

Des petites pattes se déposent alors sur une de ses fleurs. Caressant les pétales d’un contentement certain, avant de venir y quérir le nectar tant apprécié. Le contact lui apparaît agréable et la rencontre fascinante. Déterminante.

Elle se sent désormais poussée vers ce petit être. Les molécules agitées et excitées face à ce qui semble être un nouveau but. Et soudain, ce sont des ailes vibrantes et enivrées qui s’agitent au vent, en place de la lourdeur sinueuse d’un végétal ennuyant. Elle se sent si vivante et si exceptionnelle dans ce corps étroit et rayé.

Petit à petit, l’abeille s’éloigne du sol. Elle virevolte dans la rue en quête de ce lien à la fois réconfortant et incompréhensible qui palpite dans sa chair. La rencontre avec deux autres abeilles lui permet de comprendre ce qu’elle cherche : la communauté.

Encore quelques mètres et la ruche se dévoile à sa vue. Elle bourdonne d’excitation alors que ses pattes se posent à l’entrée du repère de ses pairs. Les contacts et les actions communes lui font du bien et réchauffent plus que ses antennes. Il est si agréable de ne plus être seule et de se sentir connectée aux autres.

Elle tente de suivre la cadence imposée par l’activité de la ruche. Mais il lui est difficile de reproduire exactement le même ouvrage. Elle a peur. La complexité de la tâche l’effraie. Un tel entourage l’indispose brutalement et elle finit par quitter ces abords bruyants. Peut-être ... Qu'elle aurait du attendre davantage. Réfléchir plus. Prendre son temps avant de se lancer.

En quelques mouvements satisfaits, tant la mobilité lui avait manqué, l’abeille vole un peu plus loin, vers le champ rempli de fleurs que ses compagnes visitent. Elle garde ses distances. Elle observe. Elle apprend. Et petit à petit, elle s'acclimate. Elle a moins peur.

Puis la vie devient douce à la ruche. Il y a toujours à faire. Tout le monde a sa place. Et elle fait partie d'un tout, sa vie a une signification qu'elle n'avait pas avant. Elle pourrait bien s'y plaire.

Et le jour où son nouveau royaume s'effondre, elle panique, comme ses soeurs. Mais sous cette panique, sous la tristesse qui suit le drame, elle ressent cette curiosité, puissante, ce mouvement en avant, irrésistible.

Qu'est-il arrivé à la ruche ?


  1. L'odeur du miel a attiré un petit raton-laveur, qui a éventré la ruche de ses petits doigts affamés.

  2. C'est plutôt un pic-bois, prédateur invétéré des abeilles, qui a jeté son dévolu sur la ruche et y a percé de fatales crevasses.

  3. Un ourson, attiré par l'odeur du miel, a détruit la ruche avec ses grosses pattes maladroites.



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MessageSujet: Re: CHAPITRE 1 : Cinématique #1 - Everything is Connected    CHAPITRE 1 : Cinématique #1 - Everything is Connected  EmptyMer 29 Nov - 19:36

INTRIGUE
Maybe Bears are the Bee's Knees

La panique est forte, brutale. Assez pour qu’elle réalise seulement tardivement que son vol s’est éloigné de celui de ses sœurs. Le vrombissement furieux et inquiet de la ruche pâlit derrière elle, dans un effort désespéré et probablement vain de défendre l’œuvre d’une multitude de journées de travail, de vies additionnées, de printemps en étés. Une organisation parfaite et qu’elle aurait cru inébranlable avant d’assister, impuissante, à son anéantissement. Elle n’appartient plus à rien, et découvre ainsi le véritablement sentiment de solitude ; tandis que quelques mètres sous son corps minuscule, l’ourson pataud, maintenant assis sur son séant, observe ses lourdes pattes dégoulinantes.

Avec un grognement satisfait, il nettoie le poil dru qui colle entre ses griffes, replonge allègrement dans les ruines de la ruche pour savourer le miel doré si ardemment produit. Installé pour de longues minutes, il ne porte plus guère attention aux derniers insectes qui tentent de l’éloigner, pas plus qu’il ne montre de quelconque remords à avoir anéanti une vie si paisible. L’abeille au dessus de lui, elle, ne semble ni pouvoir ni vouloir s’éloigner, sentant les battements de ses ailes perdre en vigueur à mesure que ce vol stationnaire et l’effroyable vision de son nouvel habitat déjà perdu puise dans ses réserves.

Enfin, sans plus de délicatesse, il se redresse pour répondre à un cri lointain, délaissant la ruche éventrée sans plus d’intérêt, maintenant qu’il est rassasié. Avec vigueur et enthousiasme, il gambade entre les buissons, ne portant aucune marque de la terrible bataille qu’il a mené, aucune sinon les reflets luisants qui garnissent encore ses pattes antérieures. Sous les branches, l’abeille le suit alors, intriguée par la puissance de cet adversaire que la meilleure organisation, la précision militaire et la détermination de ses sœurs n’ont même pas réussi à ralentir. Elle bouillonne et vibre de ses dernières forces en chasse du mammifère.

Un rayon de soleil perce alors la canopée, révélant les délicats reflets dorés dans la fourrure de l’ours, telle une chaleur apaisante faisant échos à l’étincelle maternelle qui brille dans ses yeux sombres. L’ourson batifole encore autour d’elle, cabriole après les papillons, gémissant du même enthousiasme qu’il a démontré lors de son forfait destructeur. D'entre les arbres, L’abeille volette toujours entre eux deux, hésitante. Indécise.

Ses dernières forces lui échappent. Elle cède. Où se pose-t-elle ?


  1. Dans la fourrure rugueuse de l’ourson, passagère clandestine l’accompagnant dans sa chasse de toute forme de vie plus petite que lui ?

  2. Sur la tête de l’ourse, qui danse doucement à la suite de son petit, rassurée par tant de vigueur, inquiétée aussi par cette attitude trop prompte à attaquer tout ce qui bouge ?

  3. Sur la terre humide du sous bois, entre les deux ours, à la merci à tout moment d’une de leurs pattes sans merci ?



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MessageSujet: Re: CHAPITRE 1 : Cinématique #1 - Everything is Connected    CHAPITRE 1 : Cinématique #1 - Everything is Connected  EmptyJeu 30 Nov - 20:47

INTRIGUE
Shattered

La vigueur de cette bête l'inspire. Sous ses minuscules pattes, des mouvements fluides de tensions et de relâchement forment des vagues sur lesquelles flotte la fourrure brune et chaude de la mère, dont les muscles puissant roulent sous la peau. Fatiguée, la petite abeille s'essouffle. Ces aventures l'ont vidée de ses forces, mais la curiosité la tient éveillée. Sans bouger, elle observe. Elle pense. Elle s'imprègne. L'ourson continue de s'amuser autour de sa mère, qui le regarde avec tendresse, en s'assurant qu'il évite les bêtises. La petite abeille puise au centre de ses ressources et sent une nouvelle émotion, puissante, dévorante, traverser son coeur. Une sourde vibration semble naître au creux de son corps, réchauffant ses minuscules pattes, ses longues ailes. Elle sait ce qu'il lui reste à faire.

Il fait nuit lorsqu'elle étire à nouveau ses pattes. Lourde, comme elle se sent lourde ! Elle doit fournir un effort titanesque pour se mouvoir et à présent, elle est confinée au sol. Mais les nouvelles sensations sont multiples et c'est avec délectation qu'elle les découvre. Sa vue est différente. Son odorat semble ne plus s'intéresser aux mêmes cibles et c'est dans une intensité presque viscérale que les odeurs affluent sur ses sens. Et pour la première fois, elle entend. Émue par la découverte de ce même monde sous un jour tellement plus riche, elle se roule dans l'herbe et découvre la sensation de ce sol sur sa fourrure épaisse.

Tel qu'elle l'avait anticipé, cet instinct dévorant dont elle a eu un aperçu se déploie en elle. Désormais, la source de sa vie sera la dévotion et c'est guidée par l'instinct maternel qu'elle avancera dans ce monde.

Où sont ses enfants ? Ses oursons qu'elle se doit de protéger, sur lesquels elle est responsable de veiller ? Elle cherche. Ne trouve pas. Cherche encore, le désespoir menaçant de la gagner.

Mais un grondement aigu finit par déchirer le silence. Un son qui la pénètre jusqu'au coeur et qui tend tous ses muscles vers un seul but : trouver sa source.

Alors elle s'élance, aidée de la force de ses membres et de la finesse de tous ses sens dirigés vers l'atteinte du même but. Et lorsqu'elle découvre cet enfant, cet ourson qu'elle voit comme le sien et qui, réveillé au beau milieu de la nuit sans voir sa mère s'est épanché dans un cri d'appel apeuré, elle laisse échapper un grognement sourd, soulagé, maternel. Elle est là, il n'a plus à avoir peur. Pourquoi n'est-il pas soulagé ? Pourquoi grogne-t-il à nouveau, la panique élevant ses sons dans les aigus ?

L'ourse panique à son tour. Qu'est-ce qui se passe ? Elle tente de le rassurer par quelques coups de museau, mais il se débat, se sauve. Peut-être a-t-il vu un prédateur dont elle-même n'a pas conscience ? Non. Elle sait que ce n'est pas ça. Au fond d'elle, elle sait ce qui se passe. Elle ne veut simplement pas l'admettre. Non. Non...

Pourquoi a-t-elle été si imprudente ?

Les molécules qui la composent sont plus frénétiques que jamais. Elle peut sentir leur vibration dans tous les capillaires de son être et bientôt, les cris qu'elle pousse sont ceux de sa propre agonie alors que se fracturent ses sens et ses repères, qu'elle est lâchée dans le vide, arrachée à sa propre existence et reniée par ce flux fondamental dont elle sait qu'elle ne peut se passer. L'immense tristesse qu'elle ressent face au drame imminent l'étouffe, l'écrase, la brise et, enfin, la réalité vole en éclat.

Le matin vient. Qui passe par là ?


  1. Un jeune homme chargé d'un seau contenant plusieurs poissons frais et baies diverses.

  2. Une femme en combinaison couverte de paillettes, les cheveux tirés en chignon et le visage légèrement trop maquillé.  

  3. Un homme d'un certain âge portant un chapeau à rebord, une chemise beige et une ceinture sur laquelle sont accrochés les accessoires dont il a besoin.


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MessageSujet: Re: CHAPITRE 1 : Cinématique #1 - Everything is Connected    CHAPITRE 1 : Cinématique #1 - Everything is Connected  EmptyVen 1 Déc - 18:49

INTRIGUE
SHOW MUST GO ON

Le combat qui fit rage pendant la nuit ne réveilla personne. Pas une âme aux alentours n’entendit les cris ou les craquements lourds du bois sur lui-même. Pas une oreille ne sursauta aux grognements et aux crissements des griffes sur les roches. Pourtant, l’ourse ne s’était pas retenue, tant en hurlements qu’en gestes. Les arbres déracinés, les troncs éventrés, les herbes piétinées… L’autre ourse, la vraie mère des deux petits qui l’accompagnaient habituellement, avait trouvé refuge dans une petite caverne, accompagné d’un de ces oursons. Quant au second, il demeurait introuvable, tandis que le premier pleurait à un endroit où l’on pouvait tout juste voir des traces de pattes et de sang coagulé. Un carnage sans merci, insoupçonné.

Car heureusement pour certains, les cages surdimensionnées, qui regorgeaient de magie et laissaient voir un monde incroyable en leur sein, avaient l’avantage de ne laisser percevoir aucun son ni image tant qu’elles restaient fermées. Alors pourquoi la jeune femme, vêtue dans sa belle tenue brillante de si bon matin, avait-elle une impression dérangeante et ce goût amer au fond de la gorge en passant devant la cage ? Elle s’était arrêtée, douteuse, et avait rejoint ses camarades de route en répétant deux ou trois fois « Je crois qu’il y a un problème avec les ours, on devrait aller voir. ». Mais pas une personne, ni même les propriétaires, ne viendrait s’inquiéter du bon vivre de la famille des ours tant que 20 heures ne sonnerait pas, et qu’il ne serait pas temps de les appeler pour qu’ils entrent en scène.

Ainsi, d’un pas plus que indécis, armée de ce fouet enchanté qu’utilisait parfois le dompteur, la jeune fille s’élança et ouvrit la grille pour découvrir l’autre côté du miroir. Tout comme Alice qui entrait pour la première fois aux Pays des Merveilles, elle fut étonnée, ravie et terrifiée à la fois de découvrir ce nouveau monde, qu’on ne soupçonnerait pas d'être pourtant une contrefaçon pour une seconde. Après tout, ici elle n’était qu’une étoile, s’élevant au-dessus des spectateurs, virevoltant de fil en fil et de balançoire en balançoire. Jamais elle ne s’était approchée des animaux, hormis quelques cheveux pour de nouvelles acrobaties ; ce n’était ni sa place ni son rôle. Mais elle sentait au fond de son petit cœur moldu que rien n’avait vraiment sa place où que ce soit, depuis hier soir. Le cours du monde était comme... altéré.
Elle découvrit donc bien rapidement le spectacle horrifique qui s’offrait à elle et, s’armant de courage plus que de patience, se mit à suivre les touffes de poils et les tâches de sang. Au bout de son chemin d’infortune, où elle avait dû se battre contre quelques ronces et autres endroits boueux, se dessinait une scène qui lui fit lever les deux mains au visage.

Là se trouvait l’ourse devenue furie. A ses pieds, un pauvre petit gisait dans une marre de sang, et sa prétendue génitrice, détruite par ses propres actes, était venue se donner la mort de façon plus atroce encore. Comment avaient-ils pu tous passer à côté tout cela ? Poussée par cette curiosité déplacée de comprendre, la jeune moldue s’avança jusqu’à s'accroupir auprès de l’ourse. Son torse remuait encore dans des respirations difficiles, lentes et saccadées à la fois. La tenue à paillettes étaient désormais couvertes de saletés diverses, mais on pouvait jurer voir dans l’œil en train de se clore, comme une nouvelle flamme qui venait de s’allumer. Aussi brillante que la petite étoile volante penchée à son chevet.

Tout juste quelques minutes plus tard le directeur du cirque The Wicked Bazaar rejoint l’acrobate et la saisit par le bras. « Pas un mot de tout cela, tu m’entends ? On va s’en occuper. Va t’entraîner pour ce soir. ». Et toujours sans un bruit, sans que personne ne sache comment, le carnage avait disparu. La mère et l’enfant ours seraient au repos pour ce soir, mais demain, déjà, les festivités reprendront comme si de rien n’était. Et le corps de l’ourse intrusive, lui, s’était volatilisé.

Et maintenant… ?


  1. Jamais le cirque ne parla de cette histoire à quiconque. Seules quelques rumeurs circulent, possiblement lancées par la bonne conscience de celle qui avait découvert les faits.

  2. Le cirque informe de tout ce qu’il sait au Breakfast Chronicle, se déchargeant de toute responsabilité, ne sachant toujours pas comment cette deuxième ourse a pu entrer.

  3. En plus d’en informer le journal, la petite acrobate souhaitant bien faire, se rendit au Ministère de la Magie pour leur suggérer de revoir le bon fonctionnement de leurs cages magiques qui, clairement, ont de gros problèmes.


Information

Malgré le sondage, ce post sera le dernier de cette cinématique !
Vous avez ici l’opportunité de choisir la notoriété de cette histoire : sera-t-elle un simple fait divers ou, au contraire, une enquête de la part du Ministère. A vous de voter.

Un immense merci à tous ceux qui ont joué le jeu et accepté de participer par les votes. Nous espérons que ce format original d’intrigue vous aura plu ! 



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