Cependant, la sorcière se contente de le regarder dans le blanc de l’œil, bégayant. Non, elle n'a rien senti, rien vu. Mais Syrall a la bougeotte, comme un besoin de chercher et de comprendre cette vraisemblable vision qu'il a dû avoir. Il s'avance vers son étagère de plantes, puis s'arrête net devant son petit figuier. « Qu'est-ce que... », le petit arbuste est en train de bouger. Il se secoue, frémit, comme s'il était un pommier qui voulait faire tomber ses propres fruits sur le sol. Puis soudain plus rien, plus de mouvements. C'est comme un rêve, une illusion que Syrall aurait eue, mais que les plus observateur d'entre vous auraient partagés. Puis une nouvelle bizarrerie se produit, repoussant le centaure de quelques pas en arrière : son figuier continue de se tortiller, en d'autres mots, il pousse. On le voit, à l’œil nu, il a les feuilles qui s'ouvrent, les tiges qui s'allongent. C'est lent et progressif, mais on le voit. Son tronc s'épaissit. Le figuier semble attiré par la lumière, l'air frais, il pousse en direction de l'ouverture centrale en haut du chapiteau.

Mais bien vite, un autre mystère attire l'attention. Tandis que tous les oiseaux ont retrouvé leurs marques à voler en une ronde suivant un tempo régulier, la petite corneille qui était en retard, se stoppe, net. Elle tombe, et maintenant qu'elle est sur le sol, elle frissonne à son tour, battant des ailes plus fort que jamais. Étonnant que cela se produise au même moment où Syrall a les yeux rivés sur son figuier qui danse lui aussi. Une fois son frisson passé, le corbeau esseulé commence à s'envoler, et en chemin, attrape de ses serres - tout juste assez grosses - le tronc du figuier jusqu'à le déraciner de son pot, et l'emmène dans les airs avec lui jusqu'en dehors de la tente.

Volatilisés, littéralement, on peut entendre derrière Syrall murmurer « Anormal, je le disais... » avant qu'il ne sorte par l'entrée principale, sûrement très attaché à son arbuste dérobé.

Seule Caterina Stojanovska ne cède pas à la panique et à la fougue, et contre toute attente, se glisse en direction de la mère effrayée et de ses rejetons qui ne savent plus s’ils doivent être fascinés ou terrorisés. « C’était écrit » Glisse-t-elle au garçonnet qui avait, plus tôt dans la journée, provoqué la colère des érruptifs. « Tu n’es pas responsable. Rien de tout cela n’aurait pu être évité, depuis que... »
Non loin, alors qu'un Protego se lève, les trois carlins se précipitent aux pieds de l’attroupement d'enfant. Depuis tout à l'heure, ils observaient tous les trois discrètement la mère terrifiée et ses différentes réactions. Et lorsque le bouclier est lancé par Léandre, les chiots accourent et viennent à leur tour protéger les nombreux bambins. Quelques léchouilles, quelques aboiements plaintifs, mais surtout des grognements étonnement terrifiants au vu de la taille minuscules des trois chiens à l'encontre de Caterina qui, de son côté, se recule pour ne pas heurter ces animaux. « Leurs réactions... Elles sont presque humaines. » murmure-t-elle en direction de la Grande Evelyn.

Étonnement, c’est Catarina qui vient, avec une voix de tonnerre, renverser la situation. Ses yeux roulent dans leurs orbites tandis qu’elle se dresse entre Martha et la débâcle des créatures. Les bras tendus de chaque côté de son corps, les paumes dressées vers le ciel, elle semble être entrée en transe. « Rien de tout cela n’était écrit ! Que le calme nous revienne… Maintenant! »

L’intervention est si brutale, si inattendue, après ses paroles doucereuses et passablement décalées que tous, créatures et humains ensemble, cessent de bouger le temps d’une seconde, comme frappés par la foudre. Le premier a recouvré ses esprits est Eduardus, qui se jette, en désespoir de cause, sur le Focifère, le plaquant au sol de la manière la plus moldue qui soit.

Choix du sondage : Passé

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• un fin serpent couleur cendre
  ⮡  Dépose des œufs couleur sang ⤑ Brasiers (10) du cœur de la Ville Haute au Centre-Ville
  
• Trois chats d’un noir de jais 
  
• Un amas de Doxy
  
• Un Niffleur
  
• Quatre grands chiens de berger
  
• Un cheval dont nul ne connaissait l’origine
  
• Une horde de petites araignées noires
  
• Un ours brun
  ⮡  S’aventure le premier entre les brasiers
  
• une nuée de Lutins de Cornouailles
  ⮡  Qui ne manquèrent d’arracher aux humains, encore présents dans les rues, chapeaux et écharpes, qu’ils jetèrent ensuite dans les feux avec de grands cris de joie. 
  
• Un taureau aux cornes impressionnantes fermait le groupe
  
• Chats
  
• Crapauds
  
• Hiboux
  
• Nuées d’insectes
  
• Détraqueur.  (Vrai ou pas ?)
  

SCÈNE 2: LE CENTRE VILLE
Choix du sondage : Présent

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«  ætgædere »

« Quelqu’un est-il en train d’invoquer un démon ? »

« cyþan »
⮡  C’est un grand corbeau magique qui s’est écrié ce mot unique, s’attirant le regard courroucé de son sorcier, qui l’arborait fièrement sur son épaule. L’homme disparaît rapidement dans la foule, et les regards qui tentèrent de le suivre le perdent, car la place est maintenant surchargée

Quelques rats

Un elfe de maison à l’air égaré

Un fléreur

Une créature volante à l’envergure impressionnante

« swincan »

Milliers d’ailes de mouches et d’abeilles 

Choix du sondage : Futur

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Quelque chose qui, tous le savaient, dépassait le savoir et l’instinct humain.

il n’y avait qu’un Niffleur, se promenant à travers les faubourgs à la recherche de quelque chose. 
⮡ Un rat se laissa piquer de curiosité par cet étrange animal et le regarda passer. Tout son intérieur semblait vibrer frénétiquement, et cette force le poussa à se joindre au rang du Niffleur.

Des corbeaux les suivaient maintenant, en formant une certaine ronde qui ne s’arrêtait pas.
⮡ Un des oiseaux semblait éprouver plus de difficultés et siffla sa frustration.
⮡ « Dîtes…. corbeaux…. oler… rythme… »

Le rat porta son attention vers le ciel, suivant l’oiseau du regard, comprenant ce qui était attendu de lui. Il frémit du museau, secoua son petit corps et fit disparaître sa queue. Son pelage gris noircit progressivement, jusqu’à atteindre un jais plus sombre que celui du ciel d’Atlantis, tandis que son corps s’allongea. Ses pattes se changèrent en ailes, sa robe en plumage, son museau en bec. D’un battement, il prit son envol, mais ne réussit pas à suivre la cadence de son groupe. 

« ctoire… quelques plu…. ceux… parti...pent… »
(Victoire ? Participent ?)

Le Niffleur en profita donc pour sauter de domicile en domicile, et s’arrêta finalement devant un vieillard sur son parquet. Le pauvre baissa les yeux et fit un pas de recul, apeuré, mais l’animal lui sauta au cou. 
⮡ Agrippe la montre qui y pendait et retourne rejoindre le groupe en marmonnant :
⮡ « fleur… résist… tentation...voler… »
(Niffleur, résister tentation de voler ? Fleur / plante ? Voler des objets ou voler comme un oiseau ?)

Choix du sondage : Passé

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Réunis à l'ancien lieu de culte pour célébrer Beltaine, des dizaines d'Atlantes ont allumé un feu au coeur de la large caverne. Des incantations et évocations magiques sont scandées à l'unisson alors que des animaux en peluche passent de mains en mains, avant d'être faussement sacrifiés à la gloire des dieux. 

ces hybrides absurdes qui approchent sans approcher, qui passent simplement par là, sans but apparent, sans même sembler prendre conscience de la présence des humains. Certains arborent des torses de mammifères et des pattes d'insectes, se coiffent de tête de volatiles. Certains ont même des membres humains, des bras de bébés jaillissant de leur front, de leur cou, de leur dos. Des visages à moitié humains, à moitié monstre articulent des sons, des mots. 

Brusquement et à l'unisson, les doigts, pattes, mandibules et extrémités des créatures s'élèvent vers une créature humanoïde aux traits difformes située au centre de leurs rangs. Des cris de colère et de désespoir s'extirpent de leurs gorges et plusieurs cachent leur visage, se détournent, expriment dans une danse plus qu'étrange leur désarroi. La créature au centre se met alors à vibrer alors que de son corps frêle émane un cri si puissant que le sang des spectateurs se glace. Un cri d'agonie, de tristesse infinie, un cri dans lequel s'exprime toute la détresse d'un lien tranché, d'un rejet définitif. Puis, la créature se jette sur ses comparses. Leur mise à mort, brutale, violente et irrévocable, est mimée avec confusion, déchaînement et chaos. Quand toutes les créatures gisent au sol dans une fausse mort, la meurtrière, au centre, se tranche la tête d'un coup sûr de lame invisible, puis s'effondre. 

⮡ Tous sont figés, pénétrés d'une infinie tristesse, et du sentiment intarissable et terrorisant que cette scène à laquelle ils viennent d'assister est un présage. Une promesse. L'avenir, leur avenir, vient de se jouer sous leurs yeux.

Finale

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Mais voilà qu’à nouveau, de quartier en quartier, ils se coordonnèrent à nouveau à la perfection : dans un mouvement rapide mais d’une fluidité presque gracieuse, les créatures levèrent la tête vers le ciel et fixèrent la lune qui éclairait leurs corps. Toujours, ils ne faisaient pas un son. Ils ne communiquaient pas. Et pourtant, ils se comprenaient. Ils savaient. La suite était claire, toute tracée. Les actions à venir n’avaient pas changées. Ils savaient.

Son sycomore, la veille au soir en bourgeons, avait déployé l’entièreté de son royal feuillage. 
⮡ Son nom commun de « sycomore » lui vient de la ressemblance supposée des feuilles avec celles du Figuier sycomore ou « figuier d'Égypte » (du grec συκóμορος, lui-même composé des mots συκον (la figue) et μóρον (la mûre)

Il n’y avait que leur vieux molosse qui n’avait pas changé.
⮡  Confortablement à l’ombre sous l’arbre qui lui offrait sa protection. À quoi bon s’exciter autant ? Il n’y avait pas de raison : rien n’était différent de la dernière fois.