L'Île de Manadh : description physique
Localisation de l'Île de Manadh
Pays : Royaume-Uni
Région géographique : Nord-Ouest de l’Ecosse
Archipel : Hébrides intérieures
Localisation de l’archipel : Mer des Hébrides
Point Culminant : Sgùrr Oigh (805 m)
Ville principale : Atlantis
Idée un peu plus précise sur la carte suivante.
Au Sud-Ouest de l’île de
Rùm, une réserve naturelle à l’accès difficile, et au Nord de l’île de
Coll, se trouve l’enclave de
Manadh. Cet espace perdu, sans aucune attache « continentale », se caractérise par des paysages aux forts dénivelés, à l’exception du plateau d’origine volcanique qui se situe à l’intérieur de l’île. Le point culminant de cette dernière, le
Sgùrr Oigh, se localise au sein d’un
petit massif pentu, dont seuls trois sommets excèdent les six cent mètres. Ces derniers sont adjoints d’un relief de piémont, allant de deux cent à quatre cent mètres d’altitude : cet ensemble se situe sur le Nord-Est de Manadh.
Un résurgence est présente au Sud-Ouest, mais les hauteurs atteintes ne dépassent pas les trois cent cinquante mètres.
Quant à la côte, elle est
sableuse sur tout le littoral occidental, avant d’être caractérisée par des
falaises sur une partie de la façade orientale. Notamment à cause du relief très accentué du Nord-Est de l’île.
La végétation de cette enclave se constitue principalement d’
herbes et
plantes basses, capables de résister aux fortes rafales du vent d’Ouest. Sur les premières hauteurs de l’île, notamment celles orientées vers l’Atlantique, se trouvent des étendues de bruyère et de lichen en des landes relativement planes, accompagnées de quelques arbustes. Dès que l’on monte sur l’ancien plateau volcanique et ses escarpements érodés, ce sont des prairies qui s'étendent, les pentes puis le piémont. Lorsque les hauteurs commencent à dépasser les trois cents mètres, il n’est pas rare que la végétation se fasse rase et que l’on croise des sols nus parsemés de gravas effilés.
C’est dans cet espace particulier, fortement modelé par des activités géologiques aussi anciennes que insondables, que les regards du Ministère de la Magie et de l’État britannique se sont fixés.
L’île de Manadh
étant théoriquement inhabitée depuis environ trois siècles, la construction de la cité d’
Atlantis s’en est trouvée facilité. L’aide inégalable, apportée par la magie, a permis la construction de la ville en quelques mois selon des plans dûment travaillés.
Structures géo-morphologiques
L’île de
Manadh, dont le sommet le plus haut atteint
805 mètres, est en réalité une résurgence d’un massif volcanique traversant
la Mer des Hébrides du Sud-Ouest (
Manadh) vers le Nord-Est (
Skye). En parallèle, il existe de vieilles chambres magmatiques en d’autres endroits de l’Écosse, tels que les
Cairngorms dans les Highlands, ou encore dans les profondeurs de ladite île.
La succession des âges glaciaires a également sculpté le paysage de l’archipel des Hébrides intérieures, en des espaces bosselés, pentus et parfois fortement escarpés. Dans le même temps, les côtes ont été façonnées et rongées, petit à petit, par les mouvements océaniques et éoliens : donnant à Manadh et ses sœurs, cet aspect
effrité et
sauvage.
La première cartographie présente le
relief de l’île en de grands traits (
nous y reviendrons, mais vous pouvez cliquer sur l'image pour la visualiser en grand format) :
La ville nouvellement fondée a été installée au pied du massif adjoint au Sgùrr Oigh, sur
le plateau volcanique.
Aspect climatique
L’île de
Manadh, de part sa position en
bordure de l’Atlantique Nord, est régulièrement soumise à des influences dépressionnaires. Les précipitations y sont donc
courantes et
élevées, tout en restant dans les normes de ce que l’on trouve sur la côte Nord-Ouest de l’Écosse. Ainsi, par an, la pluviométrie peut atteindre
1800 à 2500 mm sur les hauteurs les plus minimes de l’île. Sur les reliefs, la mesure peut même dépasser les
3000 mm par an.
À retenir
Sur les 3/4 de l'île : il pleut 1800 à 2500 mm par an.
Sur les reliefs excédant les 150 mètres : il peut pleuvoir au-delà de 3000 mm par an.
Comparaison avec d'autres endroits du monde
Pour comparer, la moyenne annuelle des précipitations pour la ville de Québec (entre 1981 et 2010) est de 899,3 mm, alors que l’on est plus autour de 650 mm pour la ville de Paris.
Cette fois-ci, c'est la deuxième carte qui retient notre intérêt (Hydrologie) ! En vérité,
Manadh et la ville d’
Atlantis, se situent dans
un couloir de dépressions qui suivent, généralement, un axe
Sud-Ouest vers
Nord-Est. Les
tempêtes (
surtout de novembre à mars) liées à ces affaissements barométriques, viennent frapper l’archipel des Hébrides avec des vents qui peuvent s’avérer destructeurs.
Pour autant, la présence du
Gulf Stream qui remonte des profondeurs de l’océan Atlantique à proximité de l’Écosse, offre à cet espace un
climat relativement doux et typiquement
océanique. Les températures ne descendent que rarement en-dessous des
- 1°C (30,2 °F) pendant la période hivernale, si ce n’est sur les massifs (
rappel : le gradient thermique adiabatique équivaut à la perte de 1°C tous les 100 mètres). Pendant la saison estivale, la température peut monter jusqu’à
20°C ou plus rarement
25°C (respectivement
68°F et
77°F), mais elle n’excède jamais cette valeur en raison de l’influence de l’océan et des sommets environnants.
À retenir
Minimum annuel : - 1°C (30,2 °F)
Maximum annuel : 25°C (77°F)
Situation généralement modérée, aux alentours de 10°C (50°F) !
Pendant l’inter-saison, l’ont fait davantage face à une amplitude thermique allant de
3°C (37,4°F) à
13°C (55,4 °F)A noter, par ailleurs, que les saisons météorologiques de l’Écosse sont légèrement différentes de celles du continent européen. Elles se découpent ainsi :
Saisons météorologiques
Le haut été : du 18 juin au 9 septembre. Une période fraîche et humide, avec de nombreux jours ensoleillés (le maximum de l’année).
L'automne : du 10 septembre au 19 novembre. Les températures restent fraîches mais les précipitations se font de plus en plus nombreuses.
L’hiver précoce : du 20 novembre au 19 janvier. Période particulièrement soumise à l’activité dépressionnaire, et de fait, aux tempêtes hivernales. Précipitations neigeuses sur les hauts sommets de l’île, après Noël.
L’hiver tardif : du 20 janvier au 29 mars. Période la plus douce pour les températures, avec le maximum des précipitations. Selon les conditions synoptiques, il peut y avoir des précipitations neigeuses sur le plateau volcanique et le relief.
Le printemps : du 30 mars au 17 juin. Période douce et très humide. Les précipitations y sont nombreuses, de même que les dernières neiges en altitude.
Ce découpage permet de se faire une idée assez précise de la situation de
Manadh et des îles aux alentours. Le climat étant
océanique, la neige atteint très rarement le niveau de la mer et les territoires sont très peu exposés au gel. Par contre, le vent provenant généralement de l’Ouest et du Nord-Ouest, est particulièrement
humide !À noter, toutefois, qu’en raison de la présence l’océan Atlantique, les prévisions météorologiques à long terme sont difficiles et que
le temps peut changer en quelques heures seulement.
Durée du jour
Quant à la durée du jour, elle est d’environ 6h40 au solstice d’hiver et 17h50 au solstice d’été (ce qui fait une variation de plus ou moins 1h40 par rapport à la ville de Paris).
Risques naturels
En tenant compte de toutes ces informations, il convient de connaître
les risques inhérents à ce type de milieu :
Les risques
- Les tempêtes hivernales (entre 3 à 4 par an – vents pouvant atteindre force 10 à 11 sur l'échelle de Beaufort).
- Les inondations liées aux fortes précipitations et à la fonte des neiges, dans les cuvettes du plateau volcanique.
- Les avalanches dans le massif adjoint au Sgùrr Oigh, en fin de printemps.
- Les séismes liés aux anciennes failles volcaniques : mais faits rarissimes.