A bord du Titanic ?!

De mieux en mieux ! Ou de pire en pire... Au choix. Heureusement que l'homme n'était pas mort en tout cas, cela aurait fait tâche sur leur cv. Rafe fini par relâcher le fiancé groggy et reculer, faisant surtout barrage entre la porte et le reste de la cabine, pour intercepté toute tentative de fuite.

R - A votre place, je ne compterais pas trop sur la sécurité...

La secousse qui secoue le navire entier à tout de même raison de son équilibre et c'est avec une certaine force qu'il va à la rencontre du mur. Il se retient à ce qu'il peut, mais les meubles de cette époque aux arrêtes piquantes ne sont pas pour l'aider. En attendant, pas besoin de demander ce qu'il se passe, tous ont comprit avec la réaction du Docteur.

A peine le temps de se relever et jeter un regard à la ronde pour voir où en sont les filles et comment elles ont résisté à la violente secousse que la porte s'ouvre à la volée. Idalina apparaît. Au moins, ils n'auront pas à aller la chercher dans tout le paquebot, ils pourront repartir tous ensemble.  

R - Il tombe à pic !

Ce n'était plus le moment de se préoccuper de Rose ou de Jack ou quoi que se soit d'autre à part sauver leur peau. L'assistant avait dit le coffre ? Et bien c'était le moment ou jamais. Rafe s'approcha de Caledon et l'attrapa par le col de ses deux mains, pour le traîner vers le coffre.

R - Ouvrez le !

Résumé - Rafe tente la "force" pour persuader Caledon d'ouvrir le coffre, luttant contre les secousses et autres amusements..

Dans la confusion générale, entre l'homme à moitié assomé par Adrasteia et le navire secoué par la houle rageuse, voilà les quatre sorciers réunis. Ils avaient tenté de se séparer pour trouver un quelconque moyen de s'échapper de cet enfer moldu ; mais leur quête se révéla vaine, voire une totale perte de temps. Car à présent, chaque minute écoulée les rapprochait d'une mort inévitable dans les eaux glacées. Du moins, c'était ce que Cirice avait compris du scénario de ce film. Elle s'était approchée, tant bien que mal, jusqu'à l'encadrement de la porte de la cabine presque en même temps que la latine. Avec prudence, elle lui tendit la main afin qu'elles puissent toutes deux se stabiliser. Son instinct lui soufflait qu'il fallait, plus que jamais, qu'ils soient dans une dynamique d'entraide. C'était maintenant leur seule chance de ne pas finir ballotant dans la carcasse du navire qui s'apprêtait, lentement mais sûrement, à sombrer.

Alors l'homme de leur petit groupe prit les choses en main ; d'un ton sans réplique, il parvint à forcer le personnage du film à ouvrir le coffre, qui s'avérerait être leur porte de sortie. Enfin  soupira-t-elle mentalement. Il était plus que temps de revenir à leur réalité - jamais la brune n'aurait cru se trouver sans magie, piégée, dépendante d'inconnus. Un splendide collier apparaît dans les entrailles du coffre, luisant d'une rare beauté. Même elle qui avait pour habitude de fréquenter plutôt les classes sociales aisées n'avait jamais vu une telle pièce. Complètement subjuguée, elle fut prise de court par une secousse plus violente, faisant un effort redoutable pour s'accrocher à la porte de la cabine et ne pas perdre l'équilibre, au risque de passer par-dessus bord. Le collier, quant à lui, se trouva projeté contre sa poitrine - elle eut une exclamation plaintive, car le poids de la luxure fut douloureux. Par réflexe, elle l'attrapa et le tint fermement, puis invita Idalina à entrer dans la pièce et ferma la porte derrière eux. Cela semblait plus sécure. Déboussolée, elle ne savait pas bien quoi faire de cette superbe parure :

« - Ouf… Sommes-nous censés… faire quelque chose de particulier avec ce collier ? » balbutia-t-elle en s'approchant de ses pairs, une lueur d'envie dans ses yeux sombres.

Résumé:

Ce n’est pas possible, j’ai vraiment l’impression que plus les choses avancent moins elles vont dans le bon sens et pour couronner le tout, le bateau semble pris de quinte de toux. Impossible de savoir si c’est déjà l’iceberg qui nous a percutés. Les choses impossibles à imaginer commencent à se faire on ne peut plus réelles, en particulier, la possibilité de finir au fond de l’Atlantique Nord alors que le film n’a été tourné que dans une gigantesque piscine !
 
Si je dois trouver une consolation c’est dans le spectacle qui s’offre à moi lorsque j’arrive dans notre cabine. Mes camarades ont décidé de prendre les choses en mains comme on dit mais apparemment, la diplomatie n’a rien donné. Mais au diable la diplomatie lorsque nos vies sont en jeu. Bientôt, nous voilà en mesure de prendre possession de cette pierre précieuse qui semble être au cœur de ce mystère. Le tout est bien de savoir qu’en faire. Madame Podmore surprise par une nouvelle secousse ne parvient que de justesse à le maîtriser avant de se sentir aussi inspirée qu’une poule qui aurait couvé un œuf de dragon. Visiblement la splendeur du joyau lui fait son petit effet. 
 
“Vous permettez ?”
 
Question rhétorique pour me donner bonne conscience au moment où je lui retire l’objet des mains alors qu'elle vient de m'aider à rejoindre tout ce petit monde dans le cabine. Au diable les politesses lorsque nos vies sont en jeu!
 
Les idées qui me passent par l’esprit sont tout sauf cartésiennes mais après tout, ma magie pour les moldus est loin de l’être. Je brandis la pierre au bout de sa chaînette devant mes compagnons et fais l’effort de prendre le temps de leur expliquer ce que je compte faire même si je préférerais le mettre à exécution immédiatement tant je me sens pressé par le temps et par une certaine montagne de glace qui s’approche comme la fin de la chute des grains de sable dans un sablier.
 
“Le cœur de l’océan. Rendons-le à l’océan. Ça parait fou mais c’est comme s’il voulait en reprendre possession !”
 
Je dois passer pour la dernière des superstitieuses. Mais je n’ai pas d’autre idée que de penser que tout se passe comme si l’Atlantique voulait prendre possession du bijou. Il est magnifique mais pas plus que la brève vie qui sera la mienne et à laquelle je tiens bien plus qu’à ce caillou. Alors si personne n’a d’objection, je compte bien sortir d’ici à toute jambe _ j’ai fait le chemin dans l’autre sens alors je me sens capable de voler s’il le faut _ et le lancer le plus loin possible dans les flots. Si j’avais un truc qui puisse me servir de lance-pierre… Je regarde Rafe Everett. 
 
“Bretelles ?”

Sorry:

A bord du Titanic ?!

Rafe reconnaissait volontiers qu'il n'avait pas été très délicat avec le fiancé mais en tout cas, le résultat était là. Avec force de protestations il consenti quand même à ouvrir le coffre et Rafe prit soin de l'assommer d'un bon coup de coude avant de le laisser dans un coin de la cabine. Ils seraient tout de même plus tranquilles si l'homme n'allait pas crier au voleur en s'échappant de la cabine...

En attendant, il observa les filles qui observaient un bijou de belle taille mais resta à distance respectueuse, rechignant à toucher à la pierre. Il ne savait pas bien si la jeter à l'eau était une bonne idée -en cas contraire, aller la chercher serait alors fort problématique- mais qui ne tente rien n'a rien après tout ! Alors autant essayer. Il approuva Idalina d'un signe de tête et sourit sagement quand elle demanda ses bretelles.

R - Avec plaisir.

Il enleva la paire de bretelle réglementaire qui agrémentait sa tenue et lui tendit, passant rapidement devant elle pour aller lui ouvrir la porte avec la ferme intention de la suivre. Si ça ne fonctionnait pas, ils n'auraient plus qu'à voler un canot de sauvetage pour regarder le paquebot sombrer de loin. Enfin... C'est ce qu'il espérait en tout cas.

R - Faites en une fronde, se sera plus efficace. Si vous ne savez pas lancer, je peux le faire.

Il proposait, mais il la laissait volontiers prendre les devant. Après tout, c'était son idée et rien ne valait plus que le plaisir d'appliquer sa propre idée !

Résumé - Rafe s’exécute en donnant ses bretelles et propose d'en faire une fronde pour lancer le bijou. Il suit Idalina au dehors. Avant cela, il assomme le fiancé pour qu'il n'alerte pas les matelots de sécurité.

Tout est allé ensuite très vite sans que je me rende compte de tout. Je ne me souviens même pas quand Raffe me tendit ses bretelles. Dans la cabine, durant notre course chaotique au milieu des soubresauts infernaux du paquebots ou encore sur le pont ? Je me souviens par contre très bien de ma frayeur en constatant que le taille de ma montagne de glace avait encore augmenté” en se rapprochant du Titanic. Je me souviens aussi du doute qui m’avait saisie. Lancer le joyau dans l’Océan ne nous sauverait pas. Cette idée était stupide maintenant que je considérais les tailles respectives de la gemme et de l’iceberg, j’en avait bien conscience mais nous n’avions pas d’autre option alors mes mains soudain moites réalisèrent l’impensable avec la crainte de glisser de laisser choir le bijou ou de perdre le contrôle de la paire de bretelles.
 
Lorsque le Cœur de l’Océan s’envola je ne pensai même pas à me mettre à l’abri. Accrochée au bastingage, je regardais sa trajectoire tenue, n’osant porter mes yeux sur le colosse qui allait nous broyer quel que soit l’endroit où nous nous trouverions. Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie ! De toute façon tout était fini et l’alarme qui retentissait ne pouvait que me le confirmer. 
 
Mourir n’était pas si terrible après tout. Ma chute dans le noir me prouvait que j’avais été bien sotte de croire que lancer un petit caillou dans l’océan nous sauverait. J’étais juste surprise de pouvoir encore le penser et de ne pas voir ma vie défiler devant mes yeux alors que tout ce que je savais des expériences de mort imminente devait me la faire visualiser comme au cinéma. En un éclair cependant me vint à l’esprit tout ce que je n’aurais pas eu le temps de faire avant cette fin étrange. Pas d’article qui me propulserait en haut des podiums de la presse, pas besoin de refuser les offres d’emploi les plus alléchantes des plus grands journaux de la terre. Ma vie n’aura été que vide. Mais la colère n’eut pas le temps de s’installer dans mon cœur. Le noir s’installe.
 
La première sensation qui m’arrive est une nausée en même temps que le bruit de l’alarme. Par tous les phénix, je suis revenue au point de départ ! Deuxième chance ? Pas de roulis ni de tangage. Un peu de lumière filtre sous mes paupières que je soulève avec peine et qui se referment prestement lorsqu’une lumière trop blanche prend le dessus sur la grisaille qui m’environnait. Je parviens à me soulever sur un coude, mais un coup de boutoir dans ma tête m’oblige à suivre le conseil du savant. Celui-là ne perdait rien pour attendre !
 
Finalement je parviens à m'adosser contre un mur quelconque lorsqu’on me tend un verre d’eau. Le liquide frais finit de me réveiller même si la nausée est toujours bien présente. Ma nuque est un peu raide, mais j’arrive à faire le tour de la pièce et constate que tout le monde est là. Je comprends assez vite que le dénouement de cette expérience a finalement viré à notre avantage. C’était tout ce qu’il me fallait pour me remettre en selle aidée en cela par les réflexions du jeune assistant. Cette machine a peut-être un avenir après tout.
 
J’aimerais dire que je relève ensuite d’un bon, mais cela ressemblait plus au réveil d’une octogénaire, malgré l’enthousiasme qui recoulait en moi lorsque je m’adressai aux deux expérimentateurs que j’aurais bien soumis tantôt à tous les sortilèges impardonnables de la terre.
 
“Mais si mais si. D’ailleurs je crois que vous me devez une interview après avoir failli me noyer dans l’Atlantique Nord. En tout cas je ne partirai pas d’ici sans un rendez-vous.”
 
Ce n’est qu’alors que je pris conscience que j’étais encore vêtue à la mode du début XXème. Je garderai cette tenue en souvenir mais il était temps de reprendre pied dans notre bon XXIème….
 

Si j'ai aimé?:

Sans quitter l'énorme joyau des yeux, Cirice le confie à la latine, qui, de toute évidence, semblait bien plus inspirée qu'elle. Pour tout dire, elle était épuisée de la situation et faisait un effort colossal pour se rappeler que tout ça n'était pas vraiment réel, et que jamais ils ne percuteraient la montagne givrée qui leur faisait barage. Elle se raccrochait à la voix du scientifique pour ne pas céder à une quelconque forme de panique ; mais son regard perdu dans le vide et les contorsions frénétiques de ses mains trahissaient son état. Intérieurement, la sorcière était convaincue qu'aujourd'hui n'était pas son dernier jour. Elle le sentait, comme un instinct inébranlable, même à quelques mètres d'un sort fatal. S'il y avait bien quelque chose qui l'avait portée dans la vie, c'était la conviction et le fait d'être sûre d'elle.

A ce moment-là, elle vit un éclair bleuté traverser la pièce pour s'engouffrer dans les eaux troubles et agitées de l'océan, son lieu de repos éternel. A peine eut-elle le temps de comprendre ce que ses pairs avaient fait qu'une sirène fit trembler ses tympans ; elle poussa une exclamation de surprise agacée en plaquant ses paumes sur ses oreilles, espérant couvrir un peu l'affreux son. Elle ferma les yeux si fort que la tête lui tourna, et puis elle sentit son corps se dérober sous elle, projetée dans un néant sans fond, sans fin. Une pesante sensation l'engourdissait toute entière, comme si elle avait traversé le temps et l'espace sans y être préparée. Cela lui rappelait le transplanage et ses désagréments…

Difficilement, la Podmore ouvrit les yeux, et se mut avec lenteur, sur les conseils du docteur Ando. Elle aurait bien voulu interrompre son petit discours qui excluait complètement le danger mortel qu'ils avaient frôlé, mais elle n'en avait pas la force. Par réflexe, elle jeta un coup d'oeil autour d'elle pour s'assurer que chacun était revenu sur l'île et son regard s'attarda plus précisément sur Adrasteia, éternellement enceinte. Faiblement sa main saisit la bouteille d'eau tendue par l'assistant ; Cirice ne décrocha pas un mot pour conclure cette désastreuse expérience. Avec précaution, elle rentra chez elle, ayant quitté le laboratoire dès qu'elle en avait eu l'occasion. Moralité, la technomagie venait de dégringoler un peu plus dans son estime, ainsi que l'idée de jamais faire une croisière.


Merci à tous pour cette animaventure !

A bord du Titanic ?!

Il n'avait qu'une chose à dire : il était tant que cela se termine. Il avait suivi des yeux la courbe effectuée par le bijou et puis cela avait été le noir total. La chute -avec la nausée qui l'accompagne souvent, il détestait cette sensation de chute libre- et finalement, le retour sur la terre ferme, la vraie. C'était un peu comme se réveiller d'un mauvais rêve. Mais en pire.

Il étouffa un grognement en se redressant mais suivi les conseils de professeur et attendit avant de tenter de se relever. Et puis de toute façon, avec la légère nausée qui l'accompagnait, pas sûr qu'il ne veuille se relever dans l'immédiat. Il accepta volontiers le verre d'eau et le sirota à petite gorgée. Après cette folle course contre la montre, c'était le soulagement qui pouvait se lire sur son visage. Il n'était pas certain de vouloir tenter l'expérience à nouveau de suite. Et quand bien même la machine fonctionnerait un jour, il n'était pas certain de vouloir retenter l'expérience tout court.

Il observa les autres en se remettant doucement lui-même de ses émotions. Finalement, les femmes qui l'accompagnait n'avaient pas l'air de trop souffrir. Il sourit même en entendant Idalina réclamer une interview. Digne d'elle et de ses talents de journalistes en tout cas.

R - Ne m'en veuillez pas Docteur, mais je ne suis pas certain de revenir prendre place dans cette machine un jour... Mais je vous souhaite de réussir.

Il donna une tape affectueuse sur l'épaule du Doc', serra la main de l'assistant et fit léviter son manteau jusqu'à lui, se délectant de retrouver la magie qui leur avait tant manqué durant ce périple...

Merci pour cette animaventure !! C'était très chouette ! ^^