[Animaventure] Poussière sur la pellicule

A bord du Titanic ?!

Il écoute le Rafe mais il est un peu submergé. Entre les voix dans sa tête et celles qui se trouvent autour, dur de faire attention à tout. Heureusement pour lui, tout n'est pas en même temps. Mais après tout, il n'est qu'un homme ! Et faire deux choses en même temps, ce n'est pas tout à fait dans ses compétences. Il remercie le matelot et reporte son attention sur les femmes qui l'entoure. Cependant, il n'est pas certain que l'idée évoquée par Idalina soit sa préféré. Qu'ils doivent jouer encore un peu le jeu, c'était une évidence mais pour le reste...

R - Il faudrait que Jack retrouve Rose et la sauve c'est certain. En revanche, est-ce qu'elle est déjà sur le pont ou encore au repas ? Si elle est déjà sur le pont, m'est avis qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps. Et si Jack ne la trouve pas, je ne donne pas cher de notre peau !

Il pince les lèvres et remue les épaules, pas très à l'aise dans sa redingote d'époque.

R - Je serais plutôt d'avis que vous deux partiez de suite à la recherche de Jack pour l'entraîner sur le pont et que nous allions voir si Rose n'y est pas... Avec un peu de chance elle n'y sera pas et on pourra toujours trouver un moyen de retenir Jack en discutant avec lui et sinon... Et bien sinon il nous faudra gagner un peu de temps pour que Rose ne saute pas avant l'arrivée de Jack...

Il s'en voudrait si une catastrophe du genre arrivait... Ils avaient déjà fait assez de dégâts comme cela et ce n'était vraiment pas la peine de continuer... Autant laisser au film reprendre le cours de son histoire !

Résumé - Rafe est un peu sceptique, il propose de partir directement à la recherche de Jack / et Rose (en deux groupes) et ne pas passer par la case dîner, de peur que la jeune femme soit déjà à la pointe du bateau...

L'épineuse Rosier lui répondit et Cirice se sentit quelque peu soulagée. Allez savoir pourquoi, elle s'était attribué la responsabilité de veiller sur elle dans cette situation périlleuse. Sans doute que cela était d'un intérêt quelconque pour Cirice… Disons qu'il valait mieux penser stratégique plutôt que de regretter l'inaction. Elle savait qu'Adrasteia avait pour nom de jeune fille Raventhrone ; le peu de connaissances qu'elle possédait sur cette famille slave lui inspirait d'obscurs secrets tûs sur des générations de bouches pincées et de sourires en coin. Curieusement familier comme schéma. Puis elle repensa à cette Rose et ce Jack ; les intérêts se plaçaient en première position, écrasant sans regrets l'amour florissant timidement. Est-ce que les choses avaient vraiment changé ? Evidemment que non. Le mariage n'était qu'un lien, qu'un échange pratique ; à quoi bon s'épuiser à trouver l'âme soeur qui serait l'unique flamme de passion dans notre vie ? Parlant de flamme, la Russe avoua être une élémentaire de feu. De plus en plus intéressant…

Si elle avait eu ses pouvoirs, aucun doute qu'elle se serait fait un plaisir de faire ravaler ses paroles imbéciles à l'assistant de ce scientifique déluré. La sorcière avait exercé sa patience au fil des années et du lot de difficultés qu'elles avaient ramené - cependant, elle avait des limites. Et elle sentait que lesdites limites étaient bientôt atteintes, alors il serait bien plus complexe de cacher son agacement pour jouer le rôle d'une passagère de ce paquebot mortuaire. La porte de la cabine s'ouvrit et un steward les informa que le dîner était servi. Aussitôt son passage effectué, Idalina s'adressa à elle pour lui proposer de récupérer quelque nourriture puis de se mettre en quête de Jack. La jeune femme acquiesça :

« - Oui vous avez raison : le temps presse, allons-y dès maintenant. Cela ne m'étonnerait pas que Jack soit au restaurant... Ca me semble cohérent de commencer par-là, dit-elle en direction de Rafe. Et pendant qu'elle répondait, elle entendait en fond la voix des deux responsables de cette situation désastreuse. Que se passe-t-il ? Elle se dirigea vers la porte pour prendre le chemin du restaurant puis souffla d'un ton exaspéré. Ca me semble évident que cette cabine soit spéciale, c'est bien celle avec laquelle nous avons été téléportée, non ? »

Tout en parlant au docteur, Cirice marchait vers le restaurant, sans doute accompagnée d'Idalina, mais elle ne s'était pas retournée pour le vérifier. Après tout, le plan était ficelé ; il n'y avait plus qu'à l'exécuter. D'un oeil attentif, elle essayait de repérer le visage de Jack dans la foule en arrivant au restaurant, puis elle se dirigea vers un maître d'hôtel impeccable.

« - Veuillez m'excuser, mais je me sens souffrante. Serait-il possible de composer un panier garni pour le porter à ma cabine ? Elle s'éventa doucement avec sa main et plaisanta : Je crains que ce voyage n'ait raison de ma santé ! »

Résumé:

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Poussière sur la péllicule

1er novembre 2001

L

a Slave hésita, levant ses mains en voyant Cirice s’élancer avec empressement vers la porte. « Je ne suis pas certaine que… à mon avis nous sommes ceux dont parle le marin… et puis je ne suis pas certaine non plus.. Dites-moi docteur, le film est sensé se dérouler sans nous non ? Pourquoi devons-nous intervenir ? » avait-elle demander en débutant les cent pas au milieu de la pièce, caressant son ventre avec une angoisse naissante. « Et si nous allions simplement nous poser dans un petit bateau de secours, histoire d’être prêts quand tout va couler ? Parce que forcément, on peut difficilement changer le court de l’histoire dans ce sens ? À moins qu’on frappe le capitaine à la tête et qu’on prenne le contrôle du navire ? OUI BONNE IDÉE ADRA. » s’était-elle félicitée d’une exclamation soudaine, mains levées en direction de Rafe comme si la sorcière attendait impatiemment qu’il acquiesce à ses propos. Parce qu’elle avait raison n’est-ce pas ? À quoi bon courir derrière cette fatalité qu’elle avait longtemps fuit. La mort, le froid, la peur et les hurlements à Hurlevent ? De ses sourcils haussés, elle s’était avancée en direction du plus vieux, soucieuse de la tournure des évènements. Décidément, c’était un anniversaire plutôt cathartique pour la Sorcière. Une bien drôle de façon de célébrer ses vingt-trois ans. « Je ne vois pas comment quatre personnes peuvent s’occuper d’une histoire qui ne concerne que deux personnages, ça ne fait pas le compte ! À moins… que nous nous occupions de retarder les autres… comme le fiancé par exemple. S’assurer que celui-ci soit hors de l’histoire… autrement on ne peut pas forcer les deux tourtereaux à s’aimer plus qu’ils ne sont sensés déjà… plus nous nous investirons, plus nous chambouleront de chose… Par les sept enfers Ando ! Faites jouer le film en arrière-plan pour nous aider à savoir quoi faire et où nous devons aller ? Autrement nous ne savons absolument pas quoi faire et ce qui est sensé se passer... c’est impossible de réussir et c’est… c’est votre erreur ! Moi j’étais persuadée d’avoir été invitée, simplement pour remplir un gros chèque et subventionner des recherches ou je ne sais quoi pour je ne sais quelle cause ! » avait-elle déballé à bout de souffle, avant de s’arrêter l’espace d’une seconde, paupières ouvertes à leur maximum alors que son teint prenait des couleurs macabres et qu’elle se précipite vers une petite poubelle pour en vomir une seconde fois tout son estomac

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1er Novembre 2001 - Poussière sur la pellicule

Trois petits chiffres. Des symboles de rien du tout que Gareth fixe sur l’écran, sa main glissée sous son menton. On peut presque voir des engrenages se dessiner au-dessus de sa tête, comme dans les dessins animés, pour signifier à quel point il réfléchit : et Ando, à ses côtés, tape frénétiquement sur un clavier en laissant échapper, par intermittence, des petits cris d’enthousiasme. Sont-ils proches de la solution ? Rien n’est moins sûr. Mais au moins, ils travaillent, ça, on ne peut pas leur enlever. Ils ne s’occupent plus vraiment, d’ailleurs, des plans qui se mettent en place du côté de leurs sujets, des propositions de Rafe et d’Idalina, du départ soudain de Cirice vers le restaurant… Ce n’est que lorsqu’Adrasteia se met à évoquer une idée qu’il juge tout à fait saugrenue qu’il se met à réagir.

« - Vous avez raison, madame, vous n’êtes pas censé intervenir… Bien entendu que votre présence n’est pas requise pour le bon déroulé de l’histoire, mais… vous êtes comme un grand de sable dans un rouage, vous comprenez ? Que vous le vouliez ou non, votre présence a déjà modifié le cours du film. Même si vous ne parliez à personne, il vous suffit de déplacer légèrement un objet… D’obstruer la vue de quelqu’un… Même d’ouvrir une porte un peu trop vite pour changer diamétralement le cours de la situation. Vous connaissez la théorie du chaos ? Un battement d’aile de papillon qui peut déclencher une tempête à l’autre bout du monde… C’est la raison pour laquelle je vous invite a essayer d’apaiser le vent. Si vous préférez aller vous reposer dans un canot, je ne vous blâme pas, mais j’ai peur des conséquences que cela pourrait engendrer… Pour vous. Le scientifique se retourne vers son assistant. Gareth ! Du nouveau ?

- Je pense, Docteur Ando, que la cabine peut receler bien des secrets, il faudrait peut-être réfléchir à ce qui attire les sujets là-bas…

Pendant que les deux hommes discutent, les remous, à bord du bateau, semblent se faire de plus en plus insistants. A moins qu’il ne s’agisse de l’imagination du tout un chacun ? Pourtant, le vent semble bel et bien se faire de plus en plus violent, la mer semble bel et bien s’assombrir de minute en minute. Cirice, pourtant, ne peut le remarquer, tout occupée qu’elle est à s’adresser au maître d’hôtel du restaurant bondé où siège, en plein milieu de la pièce, Rose, accompagnée de sa famille. La pauvre jeune fille a l’air bien malheureuse, sur le point de fondre en larmes, presque : et pourtant, il y a comme un halo de lumière tout autour de leur table, comme pour attirer l’œil du spectateur – et c’est probablement le cas – sur le visage de l’aristocrate.
L’employé du bateau regarde quelques secondes l’Atlante avant de lui répondre, un air avenant peint sur son visage, accompagné d’un ton tout à fait professionnel.

« - Bien entendu, madame ! Un steward vous apportera directement le repas dans votre cabine, il suffit de nous fournir votre nom et votre numéro de cabine.

Il sort un petit carnet pour pouvoir inscrire l’information demandée, en regardant Cirice, interrogateur, qui se préoccupe pourtant davantage de repérer Jack dans la foule des nantis. Malheureusement, aucune trace du jeune homme.
Et la mer de se rappeler dangereusement à nos braves Atlantes qui se retrouvent soudainement projetés vers l’arrière, à cause d’un remous un peu trop violent. Ando, dans la "réalité", lève un sourcil. Il est pourtant sûr qu’il reste plusieurs scènes, avant que l’océan ne se déchaîne et que le bateau ne rencontre l’iceberg…

- Vous avez raison, peut-être est-il sage de regarder ce qu’il est censé se passer dans le film… Gareth ! Court au vidéoclub et rapporte-moi une cassette du Titanic, tu veux ? Je dois avoir un magnétoscope, dans tout ce fatras… Tu me feras le plaisir de ranger, demain matin ! »

Gareth grommelle dans sa barbe avant de s’éclipser pour remplir la mission donnée par son patron, laissant les sujets seuls avec le Docteur Ando, qui se remet au travail sans demander son reste.

Éléments cruciaux de votre aventure - A LIRE !

* Vos personnages sont bloqués dans l’invention du Dr Ando. Il va falloir essayer de suivre au maximum le scénario du film Titanic, si vous voulez un jour retrouver le chemin vers votre réalité. Pas la peine d’essayer de transplaner ou même de lancer des sorts : la magie est inutilisable dans un film moldu…

* Quelques informations sur les PNJ qui vont vous aider :

Les PNJ:

Les deux techniciens commençaient à me porter sure les nerfs. Il leur était facile de bavasser tandis que nous risquions notre peau sur un navire dont l'histoire était écrite. Pas compliqué de comprendre sa théorie mais il pouvait certainement faire plus court et consacrer le reste du temps à trouver une solution au problème qui promettait de nous coûter la vie. En tout cas il était une personne qui semblait devoir mériter de plus en plus mon estime, c'était Cirice Podmore, et pas simplement parce qu'elle me donnait raison, mais aussi parce qu'elle semblait être une femme d'action et c'était ce qu'il nous fallait. Je jetai un regard navré à Rafe Everett pour lui signifier qu'il allait encore devoir se coltiner la dame dont la proposition pouvait s'avérer stratégiquement valable pour survivre, à condition que le canot qu'elle aurait choisi ne chavire pas dans le panique et les remous inévitablement causés par le paquebot en train de s'abimer. J'avais cette image bien ancrée en moi, même sans savoir si cela s'appuyait sur une réalité physique. De toute façon , je n'avais pas envie de tenter le diable et prendre mon destin en main était ma ligne de conduite par défaut.

Par contre, les dimensions du navire rendait les choses fastidieuses. Je croyais que le fim avait été tourné dans des studios et une maquette bien plus réduite que le paquebot original! D'ailleurs tandis que nous marchions une question me vint que j'adressai tout autant à ma compagne de recherches qu'aux deux abrutis qui avaient nos vies entre leurs mains!

"Les différents endroits du bateaux devaient être reconstitués à part dans différents studios, comment ce la se fait-il que nous arpentions ce bateau sans rupture?"

Je ne parvenais pas à imaginer comment mais toutes les aberrations entre réalité et cinéma, tournage et projection me semblaient contenir la solution à nos malheurs comme si en soulevant un pan du décor nous allions ressortir d'où nous venions. Machinalement j'appuyais de temps en temps la main sure le décor afin de vérifier de sa solidité. C'était stupide mais qui ne tente rien n'a rien...

La salle de restauration était d'un luxe à couper le souffle et j'eux du mal à en détacher le regard pour me mettre en quête du fameux Jack aux côtés de Cirice Podmore, dont l'initiative allait nous simplifier la tâche question repas. De regard je tentais de reconnaître le blondinet ou repérer d'éventuels resquilleurs. Après tout, c'était la cas de le dire, nous étions dans le même bateau à ce niveau et avec tous les talent de comédiens du monde, les gens de peu avaient toujours du mal à se montrer aussi pincés que ceux de la haute qui avaient accès à des endroits aussi luxueux. Par le même occasion j'essayais de voir si la malheureuse Rose n'était pas tout de même parmi les convives. le regard scrutant l'endroit, je proposai à ma partenaire de recherches.

"Si j'étais en quête d'un peu de nourriture par ici, je pense que je me posterais quelque part sur le chemin des plateaux ou près des montes-plats. En suivant votre serveur, on aurait peut-être la chance de lui tomber dessus. qu'en dites-vous?"

Au pire on pouvait toujours se séparer, l'une d'entre nous restant aux aguets ici et l'autre fouinant aux abords. De toute façon, nous savions plus ou moins où nous retrouver si jamais l'une d'entre nous disparaissait: à la proue du navire.

"Que pensez-vous que vont décider les deux autres?"

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Poussière sur la péllicule

1er novembre 2001

S

Ses mains s’étaient levées vers les cieux dans une prière silencieuse alors qu’elle s’élance dans un chapelet plus ou moins grossier d’un russe manifestement méprisant. À bout de souffle, elle virevolte sur elle-même à la recherche d’indices imaginaires dans la cabine maudite. « Ah bon, c’est-à-dire que vous savez depuis le tout début, qu’il y a une infime possibilité que cette expérience tourne mal ? Écoutez-moi bien Ando. Dans les deux dernières années, j’ai affronté des vampires mutants radioactifs, j’ai vu des choses innommables, voyagé dans le temps pour me faire lancer un impero, explosé dans un attentat à la bombe et plusieurs histoires pas aussi sympathiques qu’on pourrait le croire. Il est hors de question que quelqu’un bousille encore un de mes enfants parce qu’il a décidé de jouer à dieu avec la science. C’est compris ? Non seulement je dois gérer la disparition de mon époux, mais aussi les funérailles de sa sœur et je suis enceinte de jumeaux. Mais en plus je dois me taper la crise monumentale de putin de Titanic, tout ça en une semaine et d’autant plus… CLAIREMENT vous ruinez mon anniversaire. » s’était-elle emporté dans une panique manifeste, croisant ses bras contre son corps avant d’en retrousser ses lèvres. Il y avait toujours bien des limites à ce qu’elle pouvait endurer, tout ça pour bravement porter le dénominatif d’Atlante. Il n’était pas étonnant qu’elle soit si près de se porter volontaire pour pousser elle-même Rose en bas du pont s’il le fallait.

Et puis de ses petites mains nerveuses, elle s’était mise à farfouiller les recoins de la pièce, dans l’espoir de trouver les secrets dont parlait Gareth. « Quand vous dites que la cabine peut recéler des secrets, c’est dans le sens littéral ou bien au niveau informatique ? Est-ce qu’il y a un objet ici qui pourrait créer une faille ou je ne sais pas… » avait-elle demandé, avant de jeter un regard en direction de Rafe. « Qu’est-ce que vous préférez, que l’on farfouille cette salle pour trouver quelque chose qui cloche ou bien qu’on se lance à la recherche de Rose ? Je suis désolée, mais mon dernier voyage temporel ne m’as pas réellement donné l’envie de jouer avec les chronologies d’évènements… »

Précisions a écrit:: Adra panique parce que j’ai un malus traumatique pour elle lié au dernier Anima imposé par Mow

Elle remercia poliment le steward d'avoir accédé à sa requête ; elle déclama un patronyme inventé, quelque chose qui sonnait français, dans le goût de "Clarisse Desvenos". Et puis il s'agissait du coup de bluff pour la cabine ; elle indiqua le numéro 36. C'était du hasard, tout ça, mais surtout elle essayait, d'un oeil distrait, de distinguer le fameux Jack dans la foule. Feignant une sorte de chute de tension, elle s'éloigna pour aller prendre le frais, tout en n'omettant pas de prévenir sa binôme improvisée. Il fallait trouver une solution ; il y avait forcément quelque chose à faire qu'elle ne voyait pas. Quelque chose d'évident pour une personne qui serait hors du cadre… avec un point de vue omniscient ! Evidemment. Tout en gardant le regard fixé sur la foule, elle remua doucement les lèvres :

« - Docteur, à quel point pouvez-vous voir ce qui nous entoure ? A quel point savez-vous ce qui pourrait se produire ? D'ailleurs… Où en sommes nous dans ce… film ? »

Alors Idalina la rejoignit, faisant force propositions pour aller de l'avant. Mais la jeune femme ne daignait point bouger d'un pouce avant d'avoir obtenu des réponses du marionnettiste qui les observait depuis son laboratoire. Elle avait l'impression de tourner en rond, de tenter des élans dans le vide. Et pourtant, elle ne pouvait décemment pas rester là, les bras croisés, à attendre le déroulement des événements ?

« - Comme vous voulez, répondit-elle sur un ton indifférent. J'attends des réponses de la part du docteur Ando. Pour ma part, je n'ai jamais vu ce film ; je ne sais même pas où je me dirige, je tâtonne dans l'obscurité sans savoir à quoi je peux me heurter. Quel intérêt de s'agiter en tout sens puisque je ne connais pas la suite ? Elle croise les bras sur sa poitrine. Du moins, avant que le bateau n'aille s'échouer dans les tréfonds... »

Alors que tout semblait désespérément figé et sans issue, une lumière quelque peu particulière attira son iris. On aurait pu croire à un défaut de l'expérience - après tout, ils se trouvaient bien là, coincés contre leur gré - mais cela paraissait être autre chose. Au centre de ce halo factice trônait une jeune femme, l'air visiblement bouleversé. Ca n'était sans doute pas là pour faire joli ; elle attrapa le bras de la journaliste et lui indiqua la scène.

« - Qu'est-ce que ça veut dire ? »

Résumé:

A bord du Titanic ?!

En voyant les filles partir -excepté Adra- il ne put retenir un soupir. C'était un peu comme s'il avait parlé dans le vide. Autant ne rien dire dans ce cas là ! Elles avaient bien le droit d'avoir un avis différent ceci dit... Mais il aurait bien aimé débattre du sujet avant de les voir disparaître...

En attendant, Adrasteia était encore là elle et elle semblait paniquer un peu. Ou du moins, perdre un peu son sang-froid, ce qu'il pouvait comprendre. Entre son état et leur situation, il commençait lui aussi à être un peu nerveux à force. D'autant plus qu'avoir cette voie dans sa tête, c'était épuisant. Cependant à la dernière question d'Adrasteia qui lui était adressé, il se concentra à nouveau sur elle, pinçant les lèvres en un demi sourire.

R - Je vais rester pour vous aider. Inutile que l'on se sépare plus que cela ! Il se passera ce qu'il se passera et advienne que pourra pour nos chers acteurs ! Occupons-nous plutôt de sauver nos propres peaux...

Il commença à fouiller la cabine à son tour, soulevant le moindre petit objet qui pouvait l'être et ouvrant le moindre placard ou tiroir. Il tapota même les murs, à la recherche d'un panneau creux ou n'importe quoi du genre. Adrasteia avait posé toutes les questions qui lui semblaient pertinentes à Ando et il n'avait rien à ajouté sur le sujet. Il attendait donc patiemment les réponses, ainsi que le retour des deux autres si elles ne se perdaient pas... Cependant, il interrogea la Rosier, intrigué par ses dernières paroles.

R - Que s'est-il passé lors de votre dernier voyage du genre ? Si ce n'est pas indiscret bien sûr...

Résumé - Rafe reste avec Adra et l'aide à fouiller la cabine à la recherche du moindre truc qui pourrait les aider à sortir.

Animaventure

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1er Novembre 2001 - Poussière sur la pellicule

Le restaurant du Titanic a revêtu ses habits d’apparat, tandis que les passagers de première classe dégustent leur repas sans se soucier du danger vers lequel ils se dirigent. Il est bien là, l’Iceberg, pourtant, à l’horizon. On peut presque apercevoir sa pointe dans le ciel d’encre, éclairée par les faisceaux de la Lune, mais encore trop floue pour que les appareils nautiques ne puissent le détecter, menace silencieuse qui va percuter, d’ici quelques jours à peine, le paquebot de luxe. Mais les Atlantes ont raison. Qu’est-ce qui est film, qu’est-ce qui est réalité ? Derrière les eaux troubles de l’Océan Atlantique, ne devrait-on pas trouver un set de cinéma ? Ando glisse sa main sous son menton.

« - Vous n’êtes pas dans un studio, madame. Vous êtes bel et bien sur le Titanic : oh, pas le réel, bien sûr. Pas celui qui a véritablement coulé en 1912. Vous êtes dans le fantasme qu’avait James Cameron du paquebot, une sorte de… fragment de son imagination. Il n’y a pas de coupure de lieu, seulement de temps entre les scènes, comme nous l’indique votre expérience de toute à l’heure… La vision d’un réalisateur se doit d’être globale, après tout. Mais je ne doute pas que vous pourrez rencontrer des anachronismes, des éléments qui n’auraient pas lieu d’être mais que Mr Cameron n’a pas songé à exclure…

Tout cela relève de la théorie. Les Atlantes sont coincés dans une expérience, des rats de laboratoire qui attendent de savoir à quelle sauce ils vont être mangés, quelque part. Et si le Docteur compte bien les faire sortir de là, il doit bien avouer qu’il rêve d’en apprendre plus sur la nature du monde dans lequel les participants se sont retrouvés enfermés.

- Tout ce que je peux voir sur mes écrans, madame, c’est ce que vous voyez. Je n’ai pas plus d’indications que vous, j’ai juste… ma mémoire concernant le film, voilà tout. Si j’avais su, je l’aurai regardé plus attentivement : pourvu que Gareth revienne vite avec la cassette… Mais vous êtes relativement au début, en tout cas, j'en suis à peu près certain.

Pendant qu’il parle, qu’il parle encore et encore dans ce blabla scientifique qui le caractérise si bien, deux scènes se déroulent en parallèle. Dans la cabine, où Rafe et Adrasteia fouillent et tempêtent contre l’organisateur de l’expérience, un élément finit par attirer l’attention de nos deux compères : un coffre fort massif, bien fermé, mais qui est entouré d’un halo lumineux, à l’image de celui dans le restaurant. C’est d’ailleurs là-bas que se passe l’autre séquence : Rose dîne avec ses parents, un cercle de lumière émanant de la table de la même manière, attirant l’attention de Cirice. L’héroïne jouée par Kate Winslet se lève précipitamment, manquant de renverser son verre, et se précipite vers la sortie sans demander son reste, un air paniqué peint sur son visage. Les convives la regardent à peine, presque ennuyée qu’elle ne cause une telle scène, peu appropriée en société.

- Là, s’écrit Ando. Elle va aller sur le pont, Jack va la voir, et… l’empêcher de se jeter dans la mer, normalement !

On peut sentir l’excitation dans sa voix. Il jubile sur sa chaise, le scientifique, ne sachant pas à quoi s’attendre, et étant bien à l’abri dans son laboratoire, à ne pas l’expérimenter. De l’autre côté du bateau, regardant le coffre-fort vert, Rafe et Adrasteia peuvent entendre la porte de la cabine s’ouvrir dans leur dos. Entrant dans la petite pièce, un homme de haute stature, avec un visage pointu et quelque peu prétentieux : ils pourront sans mal reconnaître le fiancé de Rose, Caledon Hockley…

- Je peux savoir ce que vous faites dans ma cabine ? »

Éléments cruciaux de votre aventure - A LIRE !

* Désolé pour le délai de réponse ! Quelques petits soucis IRL m'ont fait prendre du retard, veuillez m'excuser.

* Vos personnages sont bloqués dans l’invention du Dr Ando. Il va falloir essayer de suivre au maximum le scénario du film Titanic, si vous voulez un jour retrouver le chemin vers votre réalité. Pas la peine d’essayer de transplaner ou même de lancer des sorts : la magie est inutilisable dans un film moldu…

* Quelques informations sur les PNJ qui vont vous aider :

Les PNJ:

Les événements semblaient devoir se précipiter et ce n’était pas pour me déplaire. J’avais horreur des moments de tergiversations. Même si je ne suis pas du genre à me lancer dans l‘action sans réfléchir, une fois que j’avais compris qu’il n’y avait pas grand-chose à attendre des deux techniciens visiblement débordés par leur invention, il s’agissait de ne pas perdre de temps ni le fil de l’histoire. Tandis que je cherchais des yeux le sauveur de jeune femme, une chose me tracassait pourtant et je ne pus la garde pour moi même si l’ensemble de ce que nous avions déjà échangé allait dans le même sens.

“Bueno! Nous faisons tout pour permettre au film de suivre son déroulement pour ne pas y rester coincés, pero, si nous allons au bout de cette histoire, il est probable que nous finirons noyés dans l’Atlantique Nord. J’espère que vous êtes conscients de ça... “

Je prononçai la suite entre mes dents serrées afin de leur faire comprendre que j’aurais du mal à leur pardonner cette destiné si elle devait advenir.

“J’espère que vous avancez de votre côté…”

En outre les précisions sur la différence entre la catastrophe réelle et l’œuvre de Cameron ne changeait pas grand-chose à l’affaire et le fait de n’en être qu’au début n’était qu’une piètre consolation.
Occupée à chercher des yeux le jeune homme sensé sauver l’héroïne j’avais à peine relevé la question de ma compagne sur le halo et c’est le cri du professeur Ando qui y attire mon attention. Je ne me souvenais de ce halo dans le film mais je n’avais pas envie de perdre de temps à rassembler des souvenir qui risquaient de nous écarter de notre objectif.

Nous n’avions pas trop le choix il nous fallait nous séparer et suivre d’un côté la demoiselle histoire de suppléer à l’absence de Jack si elle devait se produire et de l’autre côté, trouver le dit Jack. Comme Cirice Podmore, semble un peu perdue dans des pensées où l’action est un peu étrangère, je m’autorise à prendre la direction des opérations. Je pose ma main sur son bras comme pour la faire sortir de ses pensées.

“Je la suis. Tâchez de trouver Jack et arrangez-vous pour qu’il aille à la proue !”

Je n’ai évidemment aucune raison d’espérer qu’elle soit d’accord avec moi mais l’idée de perdre la petite bourgeoise dès le début de l’histoire et de nous condamner à rester coincés dans le film faisait monter un sentiment d’urgence en moi. Sans attendre sa réponse, je sortis derrière Rose. J’espérais bien que de son côté Jack serait bien en train de chercher à profiter clandestinement du repas réservé aux gens de la haute. Le mieux évidemment c’est qu’ils soit déjà au rendez-vous du scénario mais nous n’avions pas les moyens de faire comme si les choses allaient se passer comme prévues.

HRP:

Alors qu'elle attendait qu'Idalina puisse lui donner ne serait-ce qu'une bribe d'information sur l'étrange halo qui entourait des personnages attablés, le scientifique hurla à leurs oreilles ; une femme rousse s'élançait, accablée, vers le pont. D'ailleurs elle se trouvait assise au centre de ce halo lumineux quelques secondes auparavant ; sa partenaire eut le réflexe de se lancer à sa poursuite, tout en lui sommant de trouver le dénommé Jack. Désemparée, Cirice demeura dans la salle de restaurant les bras ballants pendant au moins une bonne minute. Elle était tannée de cette situation et maudissait tous les responsables pour cette expérience imbécile ; tout ce qu'elle souhaitait, maintenant, c'était retrouver sa magie et transplaner le plus loin de ce navire qui pouvait potentiellement causer sa perte.

Visiblement, le docteur n'en savait pas plus qu'eux, à l'exception près qu'il avait, semblait-il, déjà visionné ce… film. Elle n'en connaissait que la fatale issue, à force d'avoir entendu les autres en parler ; un iceberg ferait barrage et causerait la mort de nombreux passagers, riches ou pauvres. La Mort ne faisait pas de différence - mais elle espérait qu'elle ne deviendrait pas subitement réelle pour leurs cas. D'ailleurs, les autres… Subitement, elle pensa à Adrasteia, enceinte, qui était restée dans la cabine, puis elle se souvint des paroles du japonais : Jack devait rejoindre Rose sur le pont, c'était écrit, c'était ainsi que le film allait évoluer. Alors, y avait-il vraiment de quoi s'inquiéter ou s'acharner de ce côté-là ? Elle ne pouvait décemment pas demeurer ici, à ne rien faire. Mais elle ne se voyait pas tenter de trouver le jeune homme au milieu de cette foule factice… Résignée, Cirice quitta la salle pour revenir sur ses pas, en direction de la cabine. Avec un peu de chance, ils auraient trouvé quelque chose de plus utile pour revenir dans leur réalité. Idalina semblait sûre d'elle et débrouillarde, nul doute qu'elle saurait tirer profit de la situation et se protéger.

A quelques pas de la cabine, la brune entendit la voix grave d'une silhouette masculine « Je peux savoir ce que vous faites dans ma cabine ? ». Cachée par l'obscurité de l'extérieur, elle ne bougea plus d'un cil, le temps de comprendre ce qu'il se passait. Elle consulta le numéro de la cabine ; pas de doute, c'était bien là qu'elle avait quitté l'autre binôme. Mais il était sur le point de tout gâcher en faisant irruption dans leurs recherches ; une seule réponse était possible - ils avaient été téléportés dans la cabine d'un passager au hasard. Et maintenant, leur couverture risquait d'être dévoilée… Et d'avoir de désastreuses conséquences sur leur avenir dans ce scénario. Mais il était hors de question que la Podmore puisse laisser filer une occasion de s'en aller, alors elle sortit de l'ombre et imita un accent français, alourdissant son phrasé :

« - Excusez-moi, monsieur ! fit-elle en mimant le souffle court de l'inquiétude. Je suis navrée, je … Je cherche mon petit frère, qui a échappé à la surveillance de mes parents. Je croyais qu'il était passé par ici… L'avez-vous vu ? »

Par-dessus l'épaule de l'inconnu qui s'était tourné vers elle, son regard croisa celui de la sorcière russe pendant une fraction de seconde. Elle ne s'était pas trompée, et au moins, elle avait eu la certitude de pouvoir faire quelque chose pour saisir l'instant. Cirice était bien meilleure à la diversion plutôt qu'en action, et elle comptait bien le démontrer.

HRP:

xxx.

xxx.1 548 mots

Poussière sur la péllicule

1er novembre 2001

L

a Slave avait hoché la tête, sur la question, ils partageaient la même perspective. Nul doute que le film se déroulerait de lui-même et mieux valait sans doute s’occuper de trouver une façon de s’en sortir plutôt que de compromettre le scénario d’un film qu’ils ne connaissaient pas. « Je suis bien d’accord… mon époux est porté disparu depuis quelques jours et j’aimerais pouvoir rentrer à la maison pour célébrer mon anniversaire avec ma fille… Un parent en moins c’est bien suffisant… n’est-ce pas ? » De ses mains tremblantes, elle s’aventura un peu partout dans la pièce, ses paupières ouvertes à leur maximum comme si ce simple geste pouvait influencer ses chances de trouver quoi que ce soit. Et peut-être était-ce bien sa veine, puisque son regard s’était dirigé vers le coffre-fort massif doucement illuminé pour attirer leurs attentions. Elle s’empressa de le rejoindre, tentant en vain de l’ouvrir, claquant sa langue d’un agacement manifeste non sans en laisser échapper un juron dans sa langue native. Elle reporta son regard en direction du plus vieux, haussant ses sourcils d’un air désolé. « Je ne pourrais malheureusement pas vous dire exactement ce qui s’est passé, autrement que nous avons été envoyé quelques années plus tôt. Je sais que Dolores Ombrage y était… ainsi qu’une rencontre avec des gens bien importants pour le gouvernement moldu… mais j’ai rapidement été sous imperium et ma mémoire semble défectueuse… Si nous rentrons à la maison, peut-être pourrai-je tenter d’en sortir mes souvenirs dans la pensine et vous montrer… mais pour l’instant… » avait-elle soupiré avant de pousser une plainte alors qu’un homme entrait dans la cabine de ses airs prétentieux.

Heureusement… ou malheureusement, tout dépendait finalement de la perspective sur laquelle nous nous attardions, Cirice était intervenue, l’homme se tournant pour l’observer alors qu’elle lui posait une question. L’indomptable, n’était-ce pas ainsi que Léandre l’appelait lorsque la Slave faisait des siennes ? Ça ou la Dragonne… entre autres… était-ce vraiment important ? Longtemps avait-elle été de ceux plus utile en théorie qu’en pratique… et peut-être son époux lui avait appris un peu trop bien à faire confiance en son instinct de survie plutôt qu’à ses méninges bien aiguisée, quoi qu’il en soit, la Rosier n’avait pas hésité à s’emparer d’une petite lampe de chevet en métal forgé pour la fracasser brutalement sur la tête de l’intrus, la laissant tomber au sol dès l’instant ou elle réalisait qu’il s’agissait potentiellement de son deuxième meurtre incluant un luminaire.

Potentiellement.

A bord du Titanic ?!

Il avait écouté la slave avec autant d'attention que possible et comprenait mieux ses réticences et ses paniques. Elle avait l'air de devoir supporter un lourd poids et le temps qu'elle trouvait pour elle et se changer les idées tournait au massacre. Il n'aimerait pas être dans sa situation, c'était un fait indéniable.

R - Je pense que c'est plus que largement suffisant en effet. Faisons en sorte de sortir d'ici...

Que pouvait-il répondre d'autre ? Rien, si ce n'est qu'il était désolé pour elle. En attendant les recherches se poursuivirent et il reprit la conversation. Sa réponse cependant avait de quoi piquer sa curiosité d'explorateur.

R - Oh... Pourquoi pas oui... Et ne vous en faites pas nous sortirons d'ici. Il est hors de question que l'on reste coincé sur ce navire ! Et puis vous avez un anniversaire à fêter !

Il avait terminé sa phrase par un léger sourire et puis... Et puis ce fut le drame. La porte qui s'ouvre, le fiancé de Rose, la diversion de Cirice et le coup de lampe de la Rosier. Par réflexe, Rafe s'était contenté de se précipité sur la victime et de le rattraper dans sa chute vers le sol. Il avait ensuite attiré aussi vite que possible à l'intérieur pour que personne ne le voit depuis le couloir et à moitié jeter sur son lit.

R - Refermez la porte avant qu'un oeil indiscret se pose des questions... On a déjà assez de soucis comme ça, inutile d'en rajouter.

Rafe tenta de vérifier s'il était encore vivant, espérant secrètement que se soit le cas, s'adressant cette fois à Ando pour la suite de ses questions.

R - Il est important dans le reste de l'histoire ce type ou son absence ne sera pas un soucis ?

Ils avaient déjà changé un peu le cours du film mais s'ils se mettaient à faire disparaître des acteurs importants, se serait sans doute pire que tout...

Résumé - Rafe continue la discussion avec Adra en fouillant puis rattrape le fiancé quand elle l’assomme / tue pour le mettre à l'intérieur de la cabine à l'abri des regards. Il se renseigne auprès d'Ando pour tenter d'avaluer à quel point ils sont dans la mer** (a)

Animaventure

Rappel des règles:

/!\ Je vous rappelle que si vous voulez avoir la moindre question sur votre environnement, sur une action particulière, ou quoi ce soit d'autre, je suis disponible pour vous répondre sur Discord ou par MP sur @Finn W. Bowman. N'hésitez pas à me solliciter !

1er Novembre 2001 - Poussière sur la pellicule

La lampe se fracasse en mille morceaux tandis que l’homme tombe sur le sol, un air d’incompréhension peint sur le visage, comme un appel à l’aide envers Cirice. Le geste de Rafe est fluide, tandis qu’il le ramène dans la cabine sans perdre plus de temps : pourtant, Caledon n’est pas assommé. Oh, il est bel et bien groggy par cette affaire – en même temps, qui ne le serait pas après avoir été attaqué dans sa propre cabine - mais il est avant toute chose extrêmement déboussolé. Il se débat entre les bras de l’Atlante, et se met à protester faiblement :

« - Laissez-moi, je… la sécurité va arriver, vous n’avez pas le droit… Vous n’avez pas conscience des ennuis que vous vous attirez… Vous savez qui je suis, je… »

Ando regarde la scène, à travers sa machine, atterré par le comportement de ses sujets. Certes, c’est sa faute s’ils sont dans cette galère – galère qui se dirige toujours, lentement mais sûrement, vers un gros glaçon -, mais il les a bien prévenu de ne pas interrompre le cours du film, et tenter d’assommer l’un de ses protagonistes ne correspond certainement pas à cette définition. Mais que dire ? Ce qui est fait est fait. Tout ce qu’il espère, c’est que leurs actes n’auront pas trop de répercussions… pour leur propre bien.
Pourtant, alors qu’Idalina se précipite à la suite de Rose, une secousse la propulse vers l’avant, la faisant s’étaler de tout son long dans le couloir qui mène à l’avant-pont. En l’espace de quelques secondes à peine, le ciel devient noir comme la nuit, la pluie commence à tomber. On peut entendre une cloche sonner, et un matelot s’époumoner :

« - Iceberg, droit devant !

Le scientifique relève la tête, une goutte de sueur coulant de sa tempe.

- Non, c’est impossible… Le naufrage est bien plus loin dans le film, c’est impossible qu’ils soient déjà… »

Et pourtant, la montagne de glace est bien là, impossible à manquer, menaçant à chaque seconde de faire couler le gigantesque paquebot. Le sol, sous les pieds des Atlantes, se met à trembler, tant et si bien qu’il est presque impossible de tenir debout.

« - Je ne sais pas ce que vous avez fait, mais… C’est comme si tout s’accélérait, les scènes se mélangeaient ! J’ai bien peur que…

- Docteur ?

- Ah, Gareth ! Tu tombes bien ! Viens m’aider, bon sang de bois, nos amis sont dans un sacré pétrin ! Regarde ! »

Seule Idalina peut le voir, de là où elle se trouve, mais Rose a stoppé sa course, estomaquée par le spectacle de l’icerbeg qui se dirige à une vitesse folle sur le bâteau – ou plutôt, à l’inverse, c’est bel et bien le navire qui est bien décidé à rentrer dedans. Quant à Jack, qui était, un instant plutôt, tranquillement allongé sur un banc, sur le pont, a admirer les étoiles, s’est relevé pour s’approcher du bastingage. L’instant d’après, on entend un plouf. Visiblement, son séjour dans l’eau se fait un peu plus tôt que prévu…

« - Docteur, il faut les sortir de là ou ils vont se noyer ! Qu’est-ce qu’on peut faire ?

- Travailler, bon sang, et croiser tous nos doigts de pied ! Voyons, concentrons-nous sur le pic d’énergie de la cabine… Peut-être pourrait-il nous en apprendre davantage ?

- Hmm, capitaine… On dirait qu’il provient… de l’intérieur du coffre-fort ? »

Et la mer de s’agiter, encore une fois, au grand désespoir de ceux qui auraient l’estomac fragile…

Éléments cruciaux de votre aventure - A LIRE !

* Vos personnages sont bloqués dans l’invention du Dr Ando. Il va falloir essayer de suivre au maximum le scénario du film Titanic, si vous voulez un jour retrouver le chemin vers votre réalité. Pas la peine d’essayer de transplaner ou même de lancer des sorts : la magie est inutilisable dans un film moldu…

* Quelques informations sur les PNJ qui vont vous aider :

Les PNJ:

Por la madre de Merlin! L'enchaînement des événements devenait n'importe quoi et en même temps compromettait nos chances de survie. Depuis le début, je ne n'avait semble-t-il fait que trop confiance au professeur. Chacune de ses indications nous mettait un peu plus dans le pétrin!
Non seulement il faisait froid sur ce pont de malheur mais Jack avait tragiquement disparu et le spectacle qui se présentait à moi me traversa d'effroi! Le peu que je savais de ce film était que c'était bien trop tôt pour l'accident. Devant le montagne de glace qui approchait à la vitesse conjugué du courant et de la propulsion des moteurs du navire, je sentais mes yeux s'écarquiller d'horreur à la pensée qu'il ne me restait plus que quelques minutes à vivre au train où allaient les choses.
Je jetai un regard à l'héroïne du film me demandant si je devais encore intervenir pour sauver un quelconque scénario. Et puis merde! Je ne savais plus quoi faire de Rose. Jack déjà au fond de l'océan, elle pouvait bien aller l'y retrouver si cela lui chantait de tout façon le fil était foutu et la seule chose qu'il restait à sauver de l’incompétence du professeur Ando et de son assistant était la peau des quatre spectateurs qu'ils avaient enfermés dans la superproduction américaine. L'idée me traversa l'esprit que nous avions pris des places qui ne nous appartenaient pas et que le film faisait le ménage. Jack out, Rose peut être aussi tandis que je courais comme une dératée, cela feraient deux personne sur quatre. C'était sûrement débile mais dans ma situation, on ne se demande plus ce qui est raisonnable ou pas de penser.

L'urgence était de prévenir les autres du danger qui se profilait droit devant et de savoir ce que j'avais manquer. Je courus aussi vite que mes jambes et la houle océanique me le permettaient, sans souci du nombre de fois où je heurtai un bastingage ou une paroi. La rage contre le professeur hurlait en moi et me donnait des ailes. Il ne savait pas ce qu'on avait fait?!!! Mais suivre ses indications par tous les imperium! Mais il valait mieux garder le tête froide que de se perdre en imprécations. Entre deux goulée d'air glacé qui permettait à mes jambe de me porter encore malgré mon peu d'entraînement et la panique qui m'avait saisie, je réussis à envoyer une question aux deux pseudo-scientifiques:

"Combien de temps avant l'impact? Du temps pour dévier le navire?"

Lorsque j'atteignis ce qui nous tenait lieu de quartier général n'étais hors d'haleine et ouvris à la volée la porte de la cabine. Je ne sais plus quel volume de voix sortit de ma gorge mais mon intention était de crier comme le matelot tantôt:

"Iceberg droit devant! Il faut vraiment partir d'ici!"

Et puis mes yeux se posèrent sur le malheureux prétendant.

"Qu'est-ce qu'il fait ici?"

Dans ma tête, je pensai: Y tres.

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