| | I dare you, I double dare you - E. Kvelgen | |
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Auteur | Message |
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Sujet: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Ven 23 Mar - 6:56 | |
| | | | | | | Ella Sigrid Kvelgen | Informations civiles | Nom : Kvelgen, nom qui résonne depuis quelques années déjà dans les terres de la belle Albion. On ne les présente plus hein. | Prénom(s) : Ella, Sigrid. Des prénoms qui font honneur à ses racines scandinaves, et à l’histoire de sa famille. | Date de naissance : 11/05/1975 | Âge actuel : 25 balais | Origines : Anglo-norvégienne, subtile mélange de physionomies finalement très similaires. Vous le voyez, l’archétype de la blondasse aux yeux clairs ? | Métier : Gardienne du territoire de l’Aire Naturelle à l’UPA. Ça lui rappelle le bon vieux temps, où elle avait encore de l’ambition et sa jambe droite. | Alignement politique : Progressiste. Pour plein de raisons, d’ailleurs. Paniquez pas, tout vous sera expliqué bientôt ; tout vient à point à qui ne râle pas toutes les 2 minutes pour interrompre le narrateur. |
| Informations Magiques | Statut de sang : Pur, askip. Enfin, c’est c’qu’on lui a dit ; à vrai dire, ça change foutrement rien. | Baguette : Bois de Rouvre et Plume de queue d’Oiseau-Tonnerre , 24,06 cm, flexible | Préjugés : La Kvelgen aime à croire qu’elle s’est débarrassé de ses à prioris, qu’elle a purgé son esprit des idées préconçues que tout un chacun ingère automatiquement par son éducation. Mais rien que ça, c’est un préjugé ; par sa culture, son ouverture et sa connaissance du monde, elle se croit exempte de son appartenance à l’inconscient collectif. Pauvres mortels. Et puis elle supporte mal les conservateurs à l’esprit étriqué aussi, ça a tendance à lui rester sur l’estomac. D’où le fait qu’elle revendique pas vraiment son statut de Sang-Pur ; pour Ella, c’est autant un gros mot que « fils de Moldu » et autres dérivés colorés. | Patronus : Un Diable de Tasmanie. On sent l’influence Australienne dans l’émergence de cette petite chose d’abord informe, mais éclatante d’une aura argentée. Et puis la bestiole gueule quand elle est pas jouasse ; comme elle quoi. | Épouvantard : Symbolique et définitif, un fauteuil roulant qui la clouerait au sol pour de bon. | Miroir du Riséd : Diplômée et fière, chercheuse et technomage connue et reconnue par ses confrères moldus et sorciers. | Ancienne école/maison : Ancienne Lionne, moyenne sans être médiocre. Disons que sa réputation à Poudlard tenait davantage à ses nombreuses farces qu’à ses notes. |
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Descriptions | Caractère de votre personnage
Altruiste, Accessible, Bornée, Bavarde, Cynique, Caustique, Chaleureuse, Sociable, Enjouée, Extravertie, Maladroite, Franche, Taquine, Drôle, Joyeuse, Envahissante, Déterminée, Curieuse, Rebelle, Ouverte, Sanguine
| Autres informations
D’abord, elle fait pas tant d’effet que ça. Jolie sans l’être, banale au premier coup d’œil, pas de quoi casser cinq pattes à un Hypogriffe. Jusqu’à ce que le regard glisse sur sa jambe droite, plus raide que la gauche, lui conférant une allure modérée et accompagnée de cliquetis métalliques. Le bruit de sa canne rythme chacun de ses pas, l’aidant et la soulageant dans ses déplacements. Sexy, hein ?
Parlant de ça, on ne peut pas vraiment dire qu’Ella soit féminine. Le minimum de maquillage et d’entretien de soi lui suffisent amplement. Et puis de toute façon, pourquoi mettre du rouge à lèvres le matin si c’est pour mordre dans un gros cheeseburger à midi ? Elle voit vraiment pas l’intérêt de se pomponner quotidiennement. Pour autant, elle saura faire des efforts pour des occasions spéciales. Enfin, si elle veut. Globalement, son look navigue entre le grunge et la hipster-qui-s’assume-pas, à base d’un savant mélange de perfecto, de chemises à carreaux et de Dr Martens dans toutes les teintes.
Le Quidditch, c’est sa grande passion. Enfin, ça l’était. Pourquoi cette conjugaison ? Simplement parce que son accident l’a bien amoindrie, et que les cabrioles aériennes ne sont plus sa priorité. Elle en souffre réellement, bien que ses pitreries et ses sarcasmes hurlent le contraire.
Quand ça la prend, mademoiselle se grille des clopes pendant sa pause. Cette vilaine manie lui vient de son temps passé en Australie. A croire qu’elle a cumulé le plus de changements possibles pour marquer la rupture avec son passé. Inconsciemment, c’est carrément possible.
L’Australie l’a également débarrassée de sa peur des araignées. A force d’en retrouver quasiment tous les jours dans les coins de son ancien appart’, elle s’est habituée. Et puis quand on vit entouré d’une faune et d’une flore qui sont plus dangereuses pour ta propre vie que de sauter directement dans un volcan éveillé, bon, on finit par relativiser.
| Réputation
Pour les anciens de sa promo’ de Poudlard, la présentation de cette sorcière haute en couleurs n’est plus à faire. Se faisant remarquer davantage pour son humour corsé que sa bonne conduite, elle a marqué les esprits par sa tendance trollesque. Pourtant elle a écumé les salles d’étude. Enfin, pour faire ses heures de colle quoi. Et encore, ça, c’est quand elle se faisait choper ! Ella, c’était la tornade des Lions, l’essence même du fou rire du château. Même si certains la trouvaient tout sauf drôle.
Comme elle a pas fait de vieux os en Angleterre après Poudlard, peut-être que son existence s’est estompée dans les esprits. Ou alors on garde une image d’elle plus en accord avec l’actuelle Ella ; pour certains, elle est sans doute figée à jamais dans ce rôle de clown inconséquent et qui lançait des carpe diem à tout bout de champ. D’autres s’en souviennent comme une Batteuse hors pair, avec des bras d’acier, capables de renvoyer un Cognard d’un bout à l’autre du terrain. Le talent ne meurt jamais, sauf quand il lui manque une jambe.
Une autre donnée entre en compte lorsqu’on évoque Ella ; le nom de Kvelgen. Evidemment, on l’associe aux Rosier, et puis à Siobhan. Certains disent qu’elles sont si différentes que leur parenté, ce serait un gros mytho. Mais ceux qui sont dans la confidence de leur histoire savent qu’elles sont tout à fait assorties. Comme une paire de chaussettes en laine après une bonne douche, comme la sauce au poivre sur un steak, comme la pluie sur Manadh… Vous avez compris l’idée.
Enfin, il y a cette foutue question qui demeure, qui échauffe les esprits et glace les cœurs, qui brûle les lèvres sans délier les langues ; pourquoi Ella s’est-elle envolée vers l’Australie ? Surtout dans sa situation ; promise à un avenir digne d’elle, sans remous, sans soucis. Néanmoins, il me semble que la réponse se trouve d’elle-même, dans cette même question. Au pire, si vous avez pas compris, venez le lui demander directement.
| Rêves & Ambitions
C’est une bonne question, qui inclut tellement de réponses. Se rabibocher avec sa famille serait sans doute un bon début. Du moins, c’est ce que la logique voudrait investir en premier. Et puis, le milieu de son petit cœur endurcit contient une part de guimauve qui bat la chamade à l’idée de retrouver ses repères, abandonnés sciemment quelques années en arrière. Sa fierté mal placée a fait son temps ; move on.
Retrouver sa jambe. Ca peut sembler con comme ça, et sonner impossible comme formulation. Mais où place-t-on la limite de l’irréalisable quand le combo science et magie est à portée de main ? Ella a cet espoir, un peu naïf peut-être, de remplacer ce membre fantôme. Bon, elle le dira jamais comme ça parce que vaut mieux en rire qu’en pleurer, n’est-ce-pas.
Remonter sur un balai. Si vous avez bien suivi, son accident l’empêche de reprendre sa passion pour le Quidditch. D’un point de vue physique déjà, c’est carrément galère de se positionner sur un balai avec une prothèse. Enfin, c’est ce qu’elle croit. Et puis psychologiquement, une part de son audace s’est vue amputée en même temps que sa jambe droite. D’aucuns diraient que le napalm ça calme ; les Cognards aussi.
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Opinions Politiques | Quel est le ressenti de votre personnage vis à vis de la mixité ?
Assez positif, en fait. Ella était assez vieille pour se souvenir de la levée du Secret, mais assez jeune aussi pour que ça ne remette pas totalement en question son mode de vie, ses espoirs, ses craintes. Elle est convaincue que si chacun y met du sien, y a moyen de créer quelque chose de bien. Mais encore faudrait-il être tous sur la même longueur d’onde, c’qui n’est évidemment pas le cas. Exploratrice de cœur et âme vagabonde, cette sorcière a toujours voulu se jeter à corps perdu dans la découverte de l’inconnu. Alors ouais, on peut dire qu’elle est en phase avec la mixité.
| Que pense-t-il des rumeurs de groupuscules extrémistes sorciers et moldus, tels que Magic is Might et Gloriam ?
A vrai dire, la Kvelgen n’en pense pas grand-chose. Eloignée de l’Albion et de ses tourments pendant quelques années, elle n’a pas encore rattrapé tout le retard cumulé sur les infos. En tout cas, ça l’étonnerait pas. Y en a toujours qui sont pas contents, satisfaits de rien et intransigeants sur tout. Ce qu’elle a à leur dire ? « Dommage mates. ». Sois tu décides d’avancer avec ton temps, sois tu dégages. Surtout si c’est pour briser les noix de ceux qui sont heureux comme ça.
| La technomagie: bonne ou mauvaise idée ? Pourquoi ?
Nous y voilà, le temps des réponses. Comme mentionné plus haut, Ella est en faveur d’un monde mixte, où moldus et sorciers se rencontrent et se respectent tout en partageant leurs valeurs. Dit comme ça, ça fait un peu ode à l’amour utopiste, mais franchement, elle y croit. Même si y a des cons partout, évidemment. La technomagie serait, selon elle, l’aboutissement d’une infinité de découvertes bénéfiques aux uns et aux autres. Avec son lot de ratés et son côté obscur ; comme toute chose éclairée, elle renvoie des ombres. Qu’à cela ne tienne ; on fait pas de potions sans casser de fiole. Et puis ça lui permettrait d’avoir une prothèse méchamment stylée, hybride. Sérieux, vous voudriez pas une jambe biomagique, vous ?
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Biographie | - Anecdote 1:
Mai 1986 - Daring C’était son anniversaire, c’est important de le préciser. Mais je suppose que les chants désaccordés et joyeux vous auront renseigné sur la nature si spéciale de ce jour. La petite Ella a atteint l’âge de 10 ans. « Le bel âge ». Enfin, elle avait entendu ça plusieurs fois, de la part des adultes souriants de son entourage. A l’époque, elle n’avait pas trop compris cette phrase. Et puis elle s’en foutait ; tout ce qu’elle voulait, c’était faire une crise de foie à coups d’abus de gâteaux et autres confiseries sucrées. Et mourir heureuse, comblée, ensevelie sous les cadeaux colorés. Ah, le rêve de tout enfant riche qui se respecte. La fête avait été… Qu’est-ce-qu’il y a comme mot assez fort pour le dire ? Splendide, ouais. En tout cas, la petite blonde se souvient d’une journée douce, rythmée par les rires et les jeux avec les gamins de sa fratrie. Entre autre sa grande sœur, Siobhan. Ella ne jurait que par elle ; d’ailleurs elle lui piquait souvent ses affaires, pour faire comme elle, pour devenir elle. L’aînée des Kvelgen était admirée par sa cadette, personne pourrait dire le contraire. Et puis elle avait tellement hâte, elle aussi, de recevoir sa lettre pour Poudlard et d’aller étudier dans ce grand château. Elle serait grande, officielle et importante. L’après-midi tirait sur la fin, baignant le domaine familial d’une lumière dorée éblouissante. Les grands prenaient le thé dans une salle, et les enfants couraient toujours aussi vite. Quand on est gamins, c’est comme fonctionner avec des piles – curieuse invention des Moldus –. L’énergie, y en a tant qu’elle est pas épuisée. Ella avait les joues toutes rouges, et vint se servir un grand verre d’eau à une des tables portant les vestiges d’un bon repas. Et là, délaissée sur un coin de nappe, son œil curieux vit la baguette de sa grande sœur. Là, sans surveillance. A portée de main. Ella avança ses petits doigts avides, comme hypnotisée par l’objet magique. « - Eh. La petite blonde sursauta violemment en faisant volte-face. La propriétaire de la baguette était campée devant elle, poings sur les hanches et large sourire barrant ses joues. Tu fais quoi ? » « - Euh bah… Je… Silence gêné où elle se tortillait les doigts machinalement. J’regardais ta baguette. » « - Ah ouais ? Elle éclata de rire, et Ella souffla ; ouf, Sio était pas fâchée. Elle reprit l’objet désigné et le fit tourner entre ses doigts. Elle s’accroupit près de sa petite sœur. Tu sais, bientôt t’en aura une toi aussi. Mais en attendant, tu voudrais essayer ? » Et comment. La sorcière en herbe avait les yeux pleins d’étoiles quand la baguette échoua dans sa main. Tout à coup, elle se sentit parcourue d’un flux électrique, en aller-retour dans sa colonne vertébrale. La faute à la magie ou simple excitation du moment, on saura jamais. En tout cas, y avait une certitude ; elle était vachement contente. C’était Byzance. Avec une posture transpirant l’assurance, persuadée d’être le personnage d’un jeu, elle théâtralisa en brandissant la baguette « Waddiwasi ! ». Comme n’importe quel sorcier l’aurait prévu, la table dans la ligne de mire sauta et alla s’écraser tout droit dans le mur sur son chemin. J’vous raconte pas le bordel, sonore et matériel. Tandis que Siobhan pâlissait, Ella rougissait de honte. Elle savait qu’elle avait fait une bêtise, et rendit immédiatement sa baguette à sa sœur, incapable de prononcer un seul mot. Les parents sortirent en trombe, affolés, croyant à quelque chose de plus grave. Le souci du danger écarté, les parents Kvelgen virèrent berserk contre Sio. Soi-disant qu’elle avait fait une connerie, qu’elle se rendait pas compte, que ça aurait pu être sérieux. Punie, obligée de réparer les dégâts causés par sa gentillesse de grande sœur. Une fois seules, Ella, qui était restée plantée là, dégagea avec ses petits bras les débris de bois. « - Attends, je vais t’aider. » déclara-t-elle de sa voix fluette. Après avoir échangé un sourire complice, les sœurs Kvelgen devinrent un binôme uni et unique.
- Anecdote 2:
Août 1986 - Stubborn Ô joie, ô bonheur inouï. Bon, c’était p’t’être un peu fort, mais ça y est, la rentrée approchait ! Ella, accompagnée par sa sœur et leur père, redécouvrait le Chemin de Traverse. Evidemment, elle connaissait déjà ce lieu, mondialement populaire dans la culture magique. Mais là c’était pas pareil ; elle y allait en tant que future élève de Poudlard. Elle se sentait au-dessus de tout et de tous, impatiente de revenir à la maison les bras chargés de fournitures. Pourtant, la jeune fille avait déjà eu un topo du collège à travers les histoires de Sio. Sauf que là c’était elle, son moment, son histoire de sorcière qui débutait. Bref, vous avez compris ; elle était contente. Bourse remplie, Ella pénétra dans le magasin où toute magie se centralisait ; Ollivander’s. Dire que presque chaque sorcier anglais avait passé cette porte. Des générations de flux magique et de grands esprits avaient trouvé ici même l’instrument de magie qui deviendrait le prolongement de leur bras. La vue des murs infinis faits de boîtes empilées lui donna le vertige. Comment elle allait trouver sa baguette ? Petite, elle se hissa sur le comptoir au bois élimé par le temps. A son grand plaisir, le marchand vint lui proposer trois boîtes. Sans même l’avoir rencontrée avant. Magic. Celle tout à gauche attira son œil curieux de petite fille ; elle était nickel, d’un noir mat et aux fines reliures dorées. Avec une avidité enfantine, elle déballa la boîte et découvrit un fin bout de bois, orné d’arabesques en relief, avec une poignée creuse et finement ouvragée. Clairement, c’était la plus belle baguette qu’elle avait jamais vue. « - Je veux prendre celle-là ! » s’exclama-t-elle, enthousiasmée. Le vieux monsieur lui conseilla d’abord d’essayer les autres avant de faire son choix. Car tout le monde le sait ; la baguette choisit son sorcier. Et quand elle la prit, le bout de bois vibra, comme s’il râlait d’une telle présence. Rien à faire, Ella elle l’a. Vibrant de plus en plus fort, la baguette commença à faire jaillir des étincelles rouge. C’est jamais bon signe, le rouge. Têtue, la demoiselle s’apprêtait à débourser ses Gallions, quand une vague invisible la secoua des pieds jusqu’à la pointe de ses cheveux. Et devant les yeux écarquillés de sa famille, elle porta une main interrogative à la base de son crâne. Dans le reflet d’un miroir, Ella put constater l’ampleur des dégâts. Sa chevelure blonde était à présent dressée sur sa tête, teinte d’un rose aveuglant. Siobhan explosa de rire et Mr Ollivander lui offrit un sourire encourageant, qui, quelque part, signifiait aussi « je te l’avais bien dit ». La dernière des Kvelgen partit pour l’école de magie avec une autre baguette et des cheveux criards. Inutile de préciser que sa rentrée fut mémorable, et fait encore marrer ceux qui s’en souviennent.
- Anecdote 3:
Octobre 1987 - Passionate Par les chaussettes sales de Morrigan ! Comment c’était possible d’être en retard aujourd’hui ? Sérieux, il fallait vraiment que ce soit ce matin que son réveil décide de faire grève. Souvent, elle avait entendu les Moldus se plaindre des aléas de la technologie ; elle ne pouvait que les soutenir. Putain de machine. Putain de journée. Rapidement, la jeune fille fourra tout son équipement dans un large sac. Plusieurs foulées et jurons plus tard, Ella vit poindre les étendards quadricolores du stade de Quidditch. Ses mollets hurlaient à la mort ; manquerait plus qu’elle se fasse un claquage tiens. Aux portes du stade, un grand gaillard – sans doute un Préfet – lui imposa l’arrêt. « - Les sélections sont fermées, faudra revenir l’année prochaine ma p’tite. » « - Mais bouge de là ! » s’écria la jeune Lionne, furieuse contre lui et contre elle-même. Le mec était visiblement pas prêt. Surpris, il recula en voyant qu’elle continuait d’avancer ; quand on a un minimum de jugeote, on se met pas en travers du chemin d’une Gryffondor en furie. Elle se rappelle pas vraiment de c’qui s’est passé, mais en tout cas, les portes claquèrent et la laissèrent entrer sur le terrain. Personne l’empêcherait d’avoir sa chance. En apesanteur, un gringalet pas bien chaud semblait galérer entre le maniement de la batte et le manche de son balai. Celui-là, il avait dû être fini au jus de citrouille. Roulant des yeux, elle s’équipa avec ses protections neuves et attrapa un balai posé dans le local. Sans pression, Ella frappa le sol à le fendre en deux jusqu’aux Enfers. Vive et pressée, elle vola au vol la batte dans la main tremblotante de son concurrent. Tsss, même le terme était abusé. Un Cognard lui frôla le crâne, qu’elle esquiva de justesse en dessinant une boucle autour d’un gradin or et rouge. Ouais, elle frimait carrément. Pas besoin de checker, tous les yeux étaient forcément rivés sur elle. Allez, assez joué ; c’était le moment de montrer ce qu’elle avait dans le bide. Imperceptible pour le public, son regard s’alluma d’une détermination féroce. A toute allure, la Kvelgen fonçait vers les trois anneaux dorés. Du coin de l’œil, elle s’assura d’être poursuivie par un Cognard ; parfait. Un rictus arqua sa bouche une demi-seconde, et c’était parti. Brusquement, elle tira sur le manche de son balai, décrivant un looping arrière d’une rondeur géométrique. Tu la sens, la maîtrise ? Le paysage défila, de haut en bas, de bas en haut. Une fois repositionnée, le Cognard droit devant, elle dégaina la batte et frappa la balle vivante de toutes ses forces. Elle émit un espèce de crissement, et tournoya maladroitement pour passer à travers le but le plus haut du terrain. Alors, combien de points pour Gryffondor ?
- Anecdote 4:
Octobre 1993 - Playful Vous vous rappelez quand j’vous ai dit qu’Ella s’était surtout démarquée pour son côté facétieux ? Non ? Bah fallait pas lire en diagonale. Suivez un peu. Donc ; en sixième année, elle marqua sans doute l’esprit de bon nombres d’élèves et professeurs. Son art ayant atteint son paroxysme. Enfin, elle aime à le penser. En tout cas, y en a une qui s’en souvient forcément ; Ellen Melbow, une ancienne Jaune. Parlez-lui du 18 octobre 1993, vous verrez. Pourtant, la Kvelgen avait rien contre les Poufsouffles. C’est ce qui s’appelle tomber au mauvais endroit, au mauvais moment. Y a pas de métaphore plus appropriée. Ça faisait déjà trois jours, mais l’événement était encore dans toutes les conversations des élèves de Poudlard. Aux pauses, au déjeuner, entre deux cours. Une pauvre gamine des Poufsouffle s’était vue propulsée en l’air, comme ça, simplement en descendant les escaliers. Comme si elle avait rebondit sur la marche, elle-même montée sur un ressort. Les rumeurs fusaient et laissaient leur place aux théories les plus dingues. Ça passait d’une mauvaise blague à des suspicions bien plus sombres, qu’on retranscrira pas ici. A la fin d’un cours de Défense Contre les Forces du Mal, la blonde fut retenue par sa prof. Evidemment, elles se connaissaient bien, liées par le sang et le cœur ; Aldabella lui lançait un regard étrange. Ce genre de regard qui aurait pu désarçonner un Epouvantard. Ou alors c’est juste l’effet qu’elle lui faisait, là, sa paranoïa justifiée par sa propre culpabilité. « - T’avais pas ta baguette aujourd’hui. » observa-t-elle d’une voix douce, sonnant comme une question déguisée. « - Ah… Ouais, j’ai dû l’oublier. Bon, j’ai faim moi, à toute Alda ! » Et dire qu’elle espérait s’en tirer si facilement. La jeune enseignante lui attrapa fermement le poignet. Ella ne résista pas. « - Arrête, je te connais, tu fais jamais un pas sans ta baguette. Silence. Qu’est-ce-qu’il se passe Ella ? » Et devant ces grands yeux, implorants de leur soif de vérité, la Kvelgen céda. Tout chez Alda insufflait la bienveillance d’une personne qui accueillerait la confidence. Malgré une stature parfois sévère, elle avait le cœur à la justice. Ce qu’on faisait de mieux chez les anciens Gryffondors. Ella lui avoua être l’auteur de cette farce qui faisait jaser tout le collège, pas fière du résultat. C'était pour rire, pas pour péter des os. Après une longue discussion, la Prendergast choisit de prendre son parti, de la couvrir. Leur alibi commun mit du temps à s’accorder ; il fallait quelque chose de plausible, d’insoupçonnable, de naturel. Leurs deux cerveaux combinés avaient fait leurs preuves. Y avait presque de la fumée qui sortait de la salle. Vous voulez leur plan ? Le voici ; tout simplement, Aldabella aurait témoigné de la présence d’Ella à ses côtés ce jour-là, en heure de colle, à faire un devoir supplémentaire. La jeune professeure serait restée pour superviser son élève ; quoi de plus normal ? Et en prime, elle lui nettoya l’historique de sa baguette magique.
En juin 1994, la Kvelgen obtient une moyenne plutôt moyenne, on peut le dire, à ses examens de fin d’année. Ni déçue ni ravie, elle était surtout heureuse de pouvoir souffler et de quitter ce château, isolé de tout et de tous. Son envie de découvrir le monde et ses richesses lui piquait le cœur. Partir un jour, sans retour… Mais la raison toqua à la porte de sa rêverie pour la ramener sur Terre. Face à la réalité, Ella entama un stage de découverte professionnelle auprès d’un chercheur dans une serre magique. Le fun sous toutes ses coutures. Remarque, deux ans plus tard, elle prévoyait de faire une étude intitulée « Les plantes magiques ; leur impact sur la médication et le système immunitaire des Moldus ». Ca claque, nan ? En tout cas, c’était prometteur. - Anecdote 5:
Eté 1994 - Fearless Ce qui la tira de son sommeil, c’était d’abord les hurlements. Déchirants, on aurait dit un mixage raté d’une trentaine de personnes se prenant pour des chats sous acide. Autant vous dire que y avait mieux, comme sonnerie de réveil. Prête à botter quelques derches, Ella surgit de sa tente, cheveux emmêlés et baguette au poing. Sa vue et son odorat furent assaillis par l’âcre présence de fumées toxiques. Progressivement, son expression agressive se décomposa à mesure que son cerveau s’activait. Moteur au diesel, voyez-vous. Mais l’heure n’était pas aux blagues, vraiment pas. Devant elle s’étalait le théâtre de la peur ; les flammes léchaient les tentes plantées çà et là, et moldus et sorciers faisaient des allers-retours dans son champ de vision. Les drapeaux des équipes d’Irlande et de Bulgarie semblaient, eux aussi, annoncer la menace d’une bataille à venir. Quelque chose d’affreux était arrivé, et Ella commençait à peine à en saisir l’ampleur. Un cri plus grave et proche que les autres couvrit le bordel ambiant. Et malgré le brouillard vaporeux d’un sommeil maintenant lointain, la sorcière fit volte-face. Juste en face, à quelques enjambées, Ghrystal pestait et tenait maladroitement sa jambe gauche. Et son cœur loupa un bond quand ses yeux distinguèrent une robe noire et l’éclair d’argent d’un masque mortuaire. Un Mangemort. Sans hésiter, la blonde courut jusqu’à son cousin en détresse, et l’encapuchonné se désintégra dans les ténèbres. L’insulte qui vint à son esprit sera donc censurée par cette phrase, pour la santé mentale des lecteurs passés et futurs. « - Ma baguette, putain ! Ghrystal remuait frénétiquement malgré sa jambe raide. Ella ! Faut retrouver ma baguette, vite ! » Impossible de le faire tenir en place tant qu’il récupérerait pas sa foutue baguette. Elle connaissait le Prendergast ; quand il avait un truc en tête, bonsoir pour l’en décoller. Sans tenter de négocier, elle exécuta un Accio et le bout de bois tomba doucement dans ses mains, qu’elle rendit à son propriétaire. Après tout, un Auror sans sa baguette, c’est quoi ? « - Qu’est-ce-qu’il s’est passé ? » demanda-t-elle alors qu’il sécurisait leur position en dressant un bouclier bullesque autour d’eux. « - J’ai glissé sur une peau de banane et je suis tombé. Silence. Leurs regards et pokerface respectives se croisèrent. A ton avis ?! Cet enfoiré m’a attaqué, puis j'me suis pris la poutre, ma jambe a fait crac… J’crois qu’elle est cassée. » « - Bouge pas. Ella dégagea le membre à l’aide d’un Wingardium Leviosa, et tâta doucement les os. Ouais, j’suis pas Médicomage, mais ça me semble cassé. » déclara-t-elle en haussant les épaules. « - Perspicace. Tu comptes peut-être m’aider ? » railla-t-il. La pression d’Ella sur sa blessure changea son air arrogant en grimace crispée de douleur. C’est comme ça qu’on calme les lourdauds. Enfin, pas de panique ; elle se rattrapa juste après en appliquant un Ferula sur son tibia. Ça ferait l’affaire pour le moment. Après un silence étiré, plein de questions qu’aucun n’osait aborder, Ghrystal intervint. « - Tu sais c’que ça veut dire ? Ella ne répondit pas. Pas besoin de répondre à une question rhétorique. Voldemort est de retour, du moins ses larbins. » La fatalité de cette déclaration n’était pas surprenante, mais elle était bien plus concrète. « - Eh, au moins ça te fera du boulot hein ! » répondit-elle en lui administrant une tape sur l’épaule, geste accentuant un comique de situation. Mais rien n’indiquait sur le visage de l’Auror qu’il trouvait cette remarque drôle. Tant pis, elle aurait essayé. C’était sans doute plus simple de désamorcer la situation par le rire. C’était sa spécialité, ça. Intérieurement, elle savait pertinemment que le pire était à venir. Et l’événement ne tarda pas à avoir des répercussions internationales ; ils avaient bien joué leur coup. L’Ombre de cette menace encore invisible assombrirait peut-être les jours, mais jamais son cœur. Ni pour elle, ni pour son cousin le nom de Voldemort devait être tu ; au contraire. La peur d'un nom ne fait qu'accroître la peur de la chose elle-même.
- Anecdote 6:
Vacances de Noël 1995 - Open-minded Ella attendait patiemment que ses extrémités se décongèlent avant de retirer ses couches de vêtements. Les hivers en Angleterre, ça blaguait pas. Enfin si, ça faisait sans doute rire les voisins québécois ; mais eux, ils étaient baptisé à la neige et au gel. Une fois débarrassée de son gros manteau et de son écharpe, elle fut entraînée par un Milo surexcité. On aurait dit un jeune labrador le jour de sa première sortie. Le cybercafé au nom plus qu’évocateur – Cyberia – serait leur occupation de l’après-midi. A vrai dire, la Kvelgen avait l’impression d’avoir atterri dans une autre dimension. Tant de câbles, de petites boîtes vides, de mots qu’elle captait pas. Genre « connexion Internet ». Mentalement, elle s’agrippait à son compagnon d’aventure. Et soudain, la perspective de l’envisager comme une découverte intriguante lui arracha un sourire. Ils prirent place à des postes juxtaposés. « - Okay bon, on y est. Il était si content de l’entraîner dans son monde, c’était adorable. Et marrant. J’imagine que tu connais pas trop. Il claqua des doigts pour marquer l’intervention d’une idée. Et si t'écrivais un mail ? » Après lui avoir expliqué en long, en large, en travers ce que c’était et à quoi ça servait, elle accepta. D’abord allumer le machin, le faire tourner, et écrire une lettre numérisé qu’on appelle « meïle ». Une fois installée au poste, Ella détailla longtemps la machine qui lui faisait face. Une boîte, toute faite de plastique, avec une partie bombée qui ressemblait à du verre. Tellement chelou. Allez, ça devait pas être sorcier quand même. L’engin émit un bruit numérique en s’éveillant, ce qui fit sursauter la Kvelgen. Bordel, on lui avait pas dit qu’il était à moitié vivant, ce truc. La page d’accueil était un joli paysage ; on aurait dit les bois de Norvège. La prise en main avec la souris était particulière ; un petit objet rond, qu’on fait glisser sur la table pour déplacer un curseur. Pourquoi une « souris » d’ailleurs ? On aurait plus dit un rat obèse. Mais mignon, dans un sens. Visiblement, Milo trépignait de la voir en action. A croire qu’il y accordait une valeur incompréhensible. C’était juste des bouts d’électricité et de plastique, chill. « - Pff j’trouve pas où faut aller, je comprends pas. » râla-t-elle en grimaçant. « - Attends, j’peux t’aider. Mister Pierce lui pris la souris et en deux clics lui ouvrit le programme. Et voilà ! Alors, j’ai gagné quoi ? » triompha-t-il avec un grand sourire satisfait. C’te bouille quoi. « - Ma reconnaissance éternelle. Devant son air faussement déçu, Ella enchérit la récompense. Bon, j’te payerai un truc au pub s’tu veux. » Joyeusement, la sorcière entama sa lettre dématérialisée. Elle galèrait tellement à taper sur les touches, c’était risible. Du moins ça avait l’air de faire beaucoup rire Milo, qui était assez chaud en informatique. En même temps, il était Né-Moldu, c’était d’la triche. En tout cas elle était bien contente qu’il lui ai filé un coup d’patte. Chaque petit truc était toujours bon à prendre, pour peu que ce soit utile. Pendant l’été 1996, la jeune sorcière interrompit brusquement son étude et se tira en Australie. En fait, le choix du pays était simple, avec plusieurs critères ; anglophone, gastronomiquement intéressant et surtout loin de son pays natal. Loin des obligations absurdes, des regards jugeants, des ordres implicites ; bref, loin de sa culture, de sa famille, de son monde factice au goût de plastique. Une fois arrivée, elle s’établit à Sydney, histoire de se familiariser avec tout ce qu’il y avait à connaître. L’Australie devint la terre d’asile de ses rêves d’expéditions sans fin, à son grand plaisir. Tout était à faire et à découvrir ; une page vierge de son histoire qu’elle s’imaginait déjà noircir de l’encre de ses aventures. Un an plus tard, la jeune Aussie-par-procuration dégringola du côté de l’Australie Occidentale, à Perth. Là-bas, elle se fit embaucher comme gardienne au Perth Zoo. Elle avait une préférence pour la section des marsupials, qui étaient à peu près les seuls animaux non mortels de ce pays. Elle s’inscrivit dans le club de Quidditch local et continuera son perfectionnement de l’usage d’Internet en prenant des cours d’informatique. En souvenir de ce fameux jour au cybercafé de Londres. Durant l’automne 1998, Ella se fait repérer par le Capitaine des Foudroyeurs de Thundelarra, qui lui propose de tester ses performances. J’vous laisse imaginer sa réaction. D’abord un juron typiquement british, puis un large sourire en guise de réponse. Il faisait plutôt chaud, car « l’été indien » était un phénomène bien établi en Australie. Bref, la chaleur rendait le Quidditch encore plus physique qu’il ne l’était en Angleterre. Où allait sa préférence, grêle ou soleil cuisant, c’était une bonne question. Au terme d’exercices éprouvants, on lui annonça qu’elle serait prise comme remplaçante au poste de Batteuse. Ravie, elle les gratifia d’un « fuck yeah mate » transpirant un accent australien prenant le pas sur son anglais parfait, gagné au fil du temps. - Anecdote 7:
Juillet 2000 - Dethroned « - Kvelgen, à toi ! » Cette simple phrase allait ravager sa vie. Mais qui aurait pu le deviner ? Puis elle les aurait pas crus. C’était son putain de moment, c’était écrit d’avance dans les volumes du Quidditch à travers les âges. Son nom, en lettres d’or, sur une grande page double. Ah ouais, ça avait d’la gueule. Les flashs des projecteurs l’éblouirent quelques instants, juste le temps de rentrer sur le terrain. Le stade était bondé, bruyant, prêt à exploser. C’était foutrement moins impressionnant vu du banc des remplaçants. Avec une profonde inspiration, Ella empoigna son balai et s’éleva dans les airs en tournoyant pour venir se placer sur le flanc de ses coéquipiers. Que la fête commence. Chaque coin du stade arborait fièrement les couleurs de l’équipe encouragée ; des étincelles or et orange pour les Foudroyeurs et bleu et argent pour les Guerriers. C’est à la fois au paroxysme du bonheur et de l’aveuglement que la Kvelgen entra en jeu. Une heure et un arbitre et demi plus tard, Ella mourrait de chaud ; non littéralement, elle pouvait sentir son sang bouillir et battre contre ses tempes. Ou alors c’était juste l’adrénaline du match qui faisait toujours des loopings dans ses veines après une heure à suer comme un porc sur son balai. La grande classe. Et ouais, qui vous raconterait que les vestiaires après un match de Quidditch puaient plus encore qu’une écurie d’Abraxans pas entretenue ? A part elle, j’veux dire. Conneries, pourquoi elle pensait à ça ? C’était peut-être plus facile que de se laisser envahir par les beuglements irréguliers des Aussies déchaînés. Un Cognard siffla si fort à son tympan droit qu’elle fit un virage serré. Ça c’était joué à un poil de cul de Centaure. Focus, Kvelgen. Epuisée, elle tirait clairement sur ses réserves. Même tenir le manche de son balai était un effort titanesque. La joueuse décline toute responsabilité à propos de toute blague salace qui viendrait à l’esprit du lecteur. L’éclair doré que les Attrapeurs guettaient décrivit une superbe courbe dans le ciel morcelé d’étoiles ; c’était le moment. Fallait rien lâcher, tout donner. Comme elle s’y attendait, une des balles vivantes fusa en direction de l’Attrapeur de son équipe. Au tiers du mot « Fizwizbiz », Ella était sur ses talons, si tant est que le Cognard en avait. Et tout se passa en une fraction de seconde – non même pas. Sans doute dans un laps de temps si court que son unité de mesure existait pas. Le moment lui-même n’était pas vivant dans son esprit. Rien demeurait, sauf un choc destructeur, le vertige d’une chute et un long, trop long, interminable blackout. Elle était même pas sûre de l’ordre. Bip. Bip. « - Miss Kvelgen ? Vous avez été dans le coma pendant quatre jours. On pensait que vous vous réveilleriez dans une semaine au moins, vu les nombreux traumatismes que votre corps a subi… Ecoutez, c’est toujours difficile pour moi d’annoncer ce genre de nouvelle à un de mes patients, mais vous devez le savoir. Votre jambe droite… Vous avez été percutée par un Cognard. On a fait tout ce qu’on a pu, mais les os, les tissus et les muscles ont été quasiment arrachés sur le coup. On n’avait jamais vu un accident d’une telle violence au Quidditch depuis au moins trente ans. Je suis désolé, miss. » Bip. Bip.
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À propos du joueur... | | Prénom ou pseudo : M | Âge : 21 neuf trois quart | Célébrité sur votre avatar : La jolie Léa Seydoux | De quelle manière avez-vous trouvé le forum ? J’étais parmi les Pilgrims qui ont quitté la terre brûlée de ème ème ache pé. #CeluiDontOnNeDoitPasPrononcerL'URL | Avez-vous lu le topic dédié aux nouveaux joueurs (ici) ? Absolument |
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Signature du Règlement | Pour connaître les règles du forum, pour les respecter et ainsi pour vous garantir une bonne expérience de jeu avec nous, nous vous demandons de lire le règlement en suivant ce lien et d'inscrire ici votre engagement à le suivre. Je m'engage à suivre le règlement de Catharsis et à accepter les conséquences qui résulteront du non-respect de ce dernier, s'il y a lieu. J'inscrirai ici mon pseudo pour prouver cet engagement : Ella Sigrid Kvelgen |
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| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Ven 23 Mar - 7:14 | |
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| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Ven 23 Mar - 7:43 | |
| WELCOME SUR CATHARSIS Je plussoie totalement tes choix, ton patronus, ton choix de vava, Léa est tellement belle ! En lisant ta fiche j'ai vraiment accroché avec Ella, c'est un personnage qui promet beaucoup de surprises je pense. Encore bienvenue. |
| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Ven 23 Mar - 7:57 | |
| Bon ben un lien entre Ella et Sebastian me semble inévitable et avec Grace aussi, bref, j'ai déjà tout plein d'idées qui fourmillent ! Bref, bienvenue, et j'espère qu'on pourra soon en parler sur Discord ! |
| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Ven 23 Mar - 8:42 | |
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| | Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Ven 23 Mar - 12:00 | |
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| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Ven 23 Mar - 13:56 | |
| COPINE COMPLEMENTAIRE DE JAMBE MOI j'AI PU MA JAMBE GAUCHE ON VA GRAVE ETRE POTE WSH SISTAH WELCOME ! |
| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Sam 24 Mar - 4:22 | |
| Bienvenue et bon courage pour ta fiche, j'aime beaucoup l'histoire de ton personnage !!!!!! Attends toi à ce que je vienne t'embêter pour un petit lien quand tu seras validée hihi |
| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Sam 24 Mar - 7:03 | |
| Bienvenue sur Catharsis Ça faisait longtemps qu'on t'avait pas vu ! En tout cas, j'adore ce nouveau perso ! J'ai hâte de trouver un lien |
| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Sam 24 Mar - 10:12 | |
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| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Dim 25 Mar - 15:21 | |
| #TeamKvelgen-Rosier wesh Re-bienvenue sur Catharsis, du coup ! |
| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Lun 26 Mar - 2:27 | |
| Bon retour parmi nous ! |
| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Mar 27 Mar - 12:55 | |
| Merci à touuuuuuuus pour cet accueil ! ça fait plaiz. Plus que 2 anecdotes à rédiger, je tiens le bon bout omg. Jpp srx. Mais bon, c'est cool aussi, pour ce qui auront le courage de tout lire, ça vous permettra de bien cerner Ella ! - Pour la route:
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| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen Mar 27 Mar - 13:20 | |
| Bienvenue sur Catharsis ! N'hésite pas si tu as un souci et bon courage pour la fin de ta rédaction |
| Sujet: Re: I dare you, I double dare you - E. Kvelgen | |
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| | I dare you, I double dare you - E. Kvelgen | |
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