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 broken human pieces club

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Hermione GrangerHermione Granger
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MessageSujet: broken human pieces club   broken human pieces club EmptyJeu 12 Mar - 12:44



« BROKEN HUMAN PIECES CLUB  »



ϟ Hermione appuya sur le bouton au dessus des toilettes, écoutant l'eau glisser contre les remparts en porcelaine. Le bruit mécanique de la cuvette finit, elle décida d'ouvrir la porte pour se rendre devant les lavabos. Elle se rinça immédiatement la bouche, crachant à de nombreuses reprises dans l'évier. Elle prit des serviettes en papier disposé sur le côté du mur puis sécha sa bouche. Elle espérait que l'odeur du vomis avait disparu mais pour être sûre elle prit dans sa poche une sorte de bonbon à sucer au goût menthe.

La brune observa son reflet dans le miroir en face d'elle, ses yeux bruns si éteints. Pourtant elle en ressentait des choses. Glissant sur sa peau l'angoisse l'étouffer comme un serpent autour de sa gorge. La peur faisait frissonner sa chair. Mais de quoi avait-elle peur cette fois? Elle ne voulait pas y repenser. Elle ne voulait plus penser. Elle voulait que tout s'arrête. Sans qu'elle s'en aperçoive des larmes avaient humidifiés ses joues. Elle faisait tellement pitié. D'un revers de manche elle les essuya. Ok, tu dois le faire.

Jour après jour elle avait essayé de restreindre sa consommation de sa potion encore en expérimentation. Potion secrète, celle qui sacrifie son humanité en faveur de sa lucidité. D'un coup de baguette Hermione lança sans prononcer un mot le sortilège Hominum Revelio pour s'assurer qu'elle était seule. Ensuite elle s'assura que la porte des toilettes de l'université soit bien fermé en l'enchantant d'un Collaporta. Elle sortit de sa poche intérieur de son manteau une petite fiole longue de quatre centimètres à peine, le liquide tantôt gris et noir captant toute son attention.

Elle savait son goût, sa texture et les réactions qu'il lui provoquait. Elle ne pouvait pas s'en empêcher d'y penser. Là dans quelques secondes quand elle l'aura glisser sur sa langue et dans sa gorge elle savait combien elle se sentirait mieux. Elle pourrait tout faire. C'était différent d'une fiole de Felix Felicis mais on se sentait capable de tout affronter. En tout cas c'était grâce à ces 20 centilitres de liquide qu'elle pouvait affronter des journées difficiles.

Aujourd'hui en était une. Aujourd'hui elle avait décidé de tenter le diable. Depuis plusieurs mois depuis son arrivé à l'Université d'Atlantis Hermione avait remarqué sa présence. L'homme semblait encore plus fracassé qu'il y a quelques années, où ils s'étaient rencontrés. Jonathan Rowle, ancien auror, combattant pour l'Ordre du Phoenix. Un bond de quatres années en arrière pour les deux êtres qui s'évitent dans les couloirs. La première qu'elle l'avait aperçu, que leurs regards se sont accrochés quelques secondes, ils avaient tous les deux rompu le contact brûlant et tourner les talents. Dans leurs coeurs criaient en harmonie Pars pars, je ne veux pas te voir. Ils ne supportent pas les démons de leurs passés. Les réunions qu'ils avaient réfléchis ensemble, les missions risqués où il arrivait qu'ils étaient dans la même équipe, tout les enterrements qu'ils avaient assistés ensemble. Voilà ce que renvoyait le visage de l'un à l'autre. On était là. Ce que tu as subis, je l'ai connu. Ce tu as perdu, je l'ai perdu aussi. A des proportions différentes certes mais chacun pouvait comprendre la peine de l'autre, lisait d'un coup d'oeil que non, ils allaient pas bien. Enfaîte, ils allaient même très mal.

Ainsi, depuis près de cinq mois maintenant, jamais ils n'avaient échangés un mot. Ils avaient sceller silencieusement un accord, un pacte ; celui de ne jamais entrer dans la vie de l'autre. Car tout pouvait s'effracter, tomber en pièces. Tout les deux lutter avec plus ou moins de vigueur contre les idées noires et les insomnies, essayer de construire un avenir dans le monde sorcier qu'ils avaient sauvés au dépit de leur démence.

Mais maintenant Hermione n'avait plus le choix. C'était la seule personne qu'elle connaissait qui pouvait avoir des contacts avec le Ministère, c'était un ancien auror après tout. Et il était hors de question qu'elle s'adresse directement à Kingsley. Ils étaient toujours en bon terme et même amis mais pour cette même raison, elle ne pouvait pas lui parler. Il essaierais pas tout les moyens de l'arrêter, de la raisonner. Mais l'ancienne gryffondor était résolue et rien ne les fera changer d'avis.

Elle avait besoin d'un accès au département des mystères, plus précisément dans la salle des cerveaux. Elle souhaite en.. subtiliser un pour mener ses recherches sur la mémoire mais aussi sur les émotions. Elle avait pu accéder à des cerveaux durant ses voyages en Europe grâce à des chercheurs et c'était le meilleur moyen pour obtenir des résultats rapidement. Mais depuis son retour en Angleterre elle était coincée et frustrée. Elle était si près de la solution miracle qui peut restaurer la mémoire de ses parents, blanchissant toutes les modifications faites auparavant, avant ces deux fichus sortilèges. Elle y travaillait depuis deux ans et maintenant elle était si près de réussir.

Elle devait le faire. Elle devait aller voir John et lui parler. Mais c'était dure ; si dure. Cette pensée, cette décision lui torturer l'esprit et son corps était tendue, elle n'arrivait plus à manger depuis deux jours maintenant, quand elle essaya ce matin elle fut prise rapidement de nausée. Stressée, angoissée, anxieuse. C'était dure de lutter contre son corps, contre son esprit qui lui supplier d'abandonner l'idée. Mais non, Hermione Granger n'abandonne pas. Elle lutte, elle souffre, elle endure. Plus facilement avec vingt centilitres d'Obduro.

Sans perdre une seconde la sorcière défit d'un petit coup de pouce le clapet de la fiole en verre et huma l'odeur légèrement mentholée et d'armoise. Bientôt le soulagement. Elle posa le bord du verre contre sa lèvre inférieur et laissa le liquide glisser sur sa langue en fermant les yeux au contact rafraîchissant de celle ci. Elle avala le contenu rapidement tout en savourant la texture aqueuse. L'Obduro commence à picoter le long de sa gorge avant que l'effet s'arrête. Cette fois elle ressentit un froid saisir son cerveau ; lentement il se refroidissait et la sensation de gèle se répandit dans tout son corps ; de sa nuque jusqu'au bout des doigts sans oublier le passage par son coeur. Que c'était bon. De retrouver son esprit reprendre un peu de contenance. Que c'était bon de voir disparaître l'anxiété, l'angoisse. Chassée par un flot glaciale les imposteurs quittait sa peau. Adieu serpents. Hermione ouvrit les paupières et constata que sa pupille noir avait augmenter de quelques millimètres de diamètre. Elle l'ignora.

Car maintenant elle était prête. Elle n'avait qu'une idée dans la tête ; obtenir de l'aide de John. Elle n'avait plus à se soucier de ses peurs, de ce mal qui la ronge. Plus rien ne lui faisait obstacle. Tout son être se refroidissait au fur et à mesure des secondes et les émotions ne pouvaient plus rien contre elle. Elle se sentait comme dans une seconde peau ; Hermione Granger forte et lucide. La peine, le chagrin, la douleur, la souffrance, tous étaient désormais enfermés dans une petite cage dans son coeur, pendant une heure et quarante sept minutes. Décompte important qu'elle commencer à faire dans sa tête. Elle remit correctement la bandoulière de son sac sur son épaule avant de supprimer son sortilège sur la porte d'un Finite informulé. Directement le bureau du professeur Jonathan Rowle. Et cette fois elle n'avais pas peur d'avancer, l'angoisse ne faisait plus trembler ses genoux.

Deux coups contre la porte en bois d'où elle entendit un vague « Entrez, » elle se permit d'ouvrir la porte. Quand elle referma la porte derrière son passage le brun n'avait pas encore relevé la tête de ses notes, son bureau était remplis de paperasse. Elle l'observa quelques secondes, attendant qu'il donne son autorisation pour qu'elle l'interrompt mais visiblement il ne comptait rien faire.

Elle éclaircit alors sa voix d'un « Hm hm, » puis elle osa parler. « Good Morning.. Mr Rowle, ». Pour elle c'était étrange de l'appeler par son nom de famille, marquant un respect envers son titre de professeur, néanmoins ils s'étaient toujours appelés par leurs prénoms. A l'époque ils s'appelaient respectivement par Jonathan et Hermione. L'appeler par son nom de famille était peut-être une erreur, celle de mettre plus de distance entre eux alors qu'elle devait faire l'inverse.

Elle se rapprocher de lui, faire comme s'ils étaient toujours amis. Elle devait lui demander quelque chose, une faveur. Elle se reprit alors. « Jonathan, I need to talk to you.. » dit-elle plus clairement. Lorsqu'elle avait parlé la première fois il avait froncé les sourcils ; il se souvenait sans doute du timbre de sa voix. Enfin leurs regards se percutent. L'Obduro dans ses cellules vombrissaient délicatement, taisant la peur à nouveau. Elle ne pouvait plus reculer.

Ce qui l'avait empêché durant ses derniers jours de parler à Jonathan c'était bien les conséquences de leur rencontre. De voir le visage abîmé de l'autre, sentir la peine nouer sa gorge et revivre inlassablement dans leurs esprits les scènes les plus cauchemardesques de la guerre. Mais ici, maintenant, Hermione s'en fichait. Plus rien ne pouvait l'atteindre. Elle ne ressentait rien. Rien. Le vide, le néant. Le froid caressait sa peau, le gèle enlacer son cerveau. L'Obduro était salvatrice.

« Precisely.. I need a favor. » conclut froidement Hermione en serrant davantage la sangle en cuir installé sur son épaule.

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MessageSujet: Re: broken human pieces club   broken human pieces club EmptySam 14 Mar - 20:02


Broken human pieces club

- Jonathan Rowle — Hermione Granger -


"It is a feeling deep, so deep inside of me, and where it rests, there is emptiness, such a loneliness" It's hard to sing this song - Chip Taylor
La guerre ne s’arrête pas dès lors qu’un général proclame un cessez-le-feu. La racine d’un conflit est profonde, elle nait dans la nature humaine même : il est inscrit, quelque part sur les branches qui constituent notre ADN, que la violence guidera nos pas, qu’on le veuille ou non. Les armes passent de main en main, les corps s’empilent, l’air se remplit de relents de souffre et de sang – et sans que l’on s’en rende compte, on est devenu soldat, qu’on se soit enrôlé ou non. On doit se battre pour survivre, après tout. On doit courir après les ombres pour essayer de retrouver la lumière, mais les chandelles s’éteignent sous l’impulsion de notre propre souffle, et les miroirs nous renvoient une image qu’on ne reconnait plus. Alors bien sûr, lorsque la corne sonne pour annoncer la fin des combats, on ne peut effacer le reflet qui s’est formé dans la glace, on se l’est approprié, il est devenu cet ami séducteur qui nous chuchote de douces promesses à l’oreille. On s’oublie, car notre âme s’est évaporée au profit d’une machine semi-automatique, ou d’une baguette qui ne veut lancer que des éclairs de mort.  
Je n’ai jamais aimé la guerre, mais j’en ai été l’instrument : et j’aurai beau essayer de me justifier en arguant de l’utilité de se battre pour ce qui est juste, il n’empêche qu’en levant ma baguette pour essayer de détruire une vie humaine, qui plus est, celle de mon propre frère, je suis devenu ce que j’abhorrais. On m’a donné une médaille, on m’a tapoté l’épaule en me remerciant du travail accompli, mais je n’ai rien ressenti, pire, je me suis senti sale d’accepter les bravos et les hourras. Le temps passe, et rien ne change. Mon âme s’est éteinte, et la vie continue.

J’existe chaque seconde de chaque jour. J’ai à m’occuper d’une petite fille qui a encore toute son intégrité et son innocence, et c’est la raison pour laquelle je me force à me lever et à accepter ma condition – celle d'un être humain indécent, qui n’a pas réussi à lutter contre son instinct primitif qui le poussait à créer une arme et devenir ainsi l’espèce dominante de la planète. Je ne suis pas heureux, pas vraiment malheureux, non plus. Mon psychomage appelle ça la dissociation, l’une des séquelles de mon trouble post-traumatique : apparemment, mon cerveau isole toute réponse émotionnelle pour éviter d’avoir à se confronter aux horreurs que j’ai vécu. Je ne sais pas si je crois vraiment à cette théorie. Certes, mon esprit rationnel tend à écouter les scientifiques et leurs preuves ; mais le dégoût que j’éprouve pour mes actes me chuchote à l’oreille que c’est une punition à mes crimes, que de ne plus rien ressentir. Je ne suis plus qu’une machine, un mécanisme bien huilé qui marche, qui mange, qui dort, rien de plus, rien de moins.

Oh, je corrige des copies, aussi. J’ai l’impression de passer les trois quarts de mon temps enfermé dans mon bureau à noter des élèves sur des dissertations qui se ressemblent toutes. En ce moment même, je peine à déchiffrer l’écriture en patte de mouche d’un étudiant particulièrement inspiré, qui n’a rien trouvé de mieux à faire que d’ajouter d’innombrables notes de bas de page pour souligner ses propos – pour des précisions tout à fait inutiles, je dois bien l’avouer, puisqu’il est totalement hors sujet depuis la première phrase de son devoir. Je soupire, barre une phrase particulièrement incompréhensible, avant de mettre un D en haut de la copie. Je m’apprête à passer à la suivante, lorsque mon geste est arrêté par quelqu’un qui toque à ma porte. Allons bon. Qui diable vient me déranger en plein milieu de l’après-midi ? Je n’en aurai le cœur net qu’en répondant, et je dis d’entrer d’une voix légèrement agacée. Je ne relève pas la tête tout de suite, préférant plonger ma plume dans mon encrier pour éviter que la pointe ne sèche, et lorsque je le fais enfin, j’ai presque envie de faire comme si je n’avais pas vu la personne qui se tient devant moi. C’est puéril, j’en ai conscience, et tout à fait inutile, puisqu’à moins de feindre une cécité soudaine qui ne serait vraiment pas crédible, il serait impensable de croire que je ne saisisse pas qui a pénétré dans mon bureau.

Hermione Granger. Un nom qui en ferait rêver plus d’un, un symbole de la résistance contre Lord Voldemort au même titre que tous les membres de l’Ordre – plus, en fait, puisqu’elle était l’une des plus proches amies d’un certain Harry Potter. Pourtant, à sa vue, j’ai l’impression que le sang à l’intérieur de mes veines se glace.
J’ai toujours apprécié Hermione. Elle n’était qu’une adolescente lorsque je l’ai connu, une enfant qui essayait de se faire sa place dans les prémisses d’un conflit de premier plan, mais sa vive intelligence la rendait des plus agréable à côtoyer. Ce n’est pas elle, à proprement parler, que j’ai essayé d’éviter dès que j’ai appris qu’elle venait habiter à Atlantis, et étudier au sein de l’Université de Paracelse : c’est ce qu’elle représente. Je ne veux voir personne de l’Ordre. Je ne veux pas entendre les souvenirs des terribles moments que nous avons vécu ensemble, je ne veux pas voir des visages qui ont été défigurés par des sortilèges de torture, je ne veux pas me rappeler des plus horribles moments de ma vie. Alors, lorsque je l’ai vu dans les couloirs de l’UPA, j’ai un peu honte à l’avouer, mais je me suis caché pour ne pas avoir à la confronter. Pourtant, aujourd’hui, elle se tient là, devant moi. Pas d’échappatoire possible.  

« - Oh, euh… bonjour Hermione. Je suis surpris de la voir m’appeler Monsieur Rowle. Ici, on m’appelle Professeur. Avant, on m’appelait Jonathan, ou Rowle, tout simplement. Le Monsieur me rappelle mon père et me laisse un goût amer dans la bouche. Elle se reprend en continuant son discours, et tout semble rentrer dans l’ordre : pourtant, cette familiarité me renvoie à la figure ce lien qui nous enchaîne, ce passé qui paraît ne jamais vouloir me lâcher, alors que j’essaie sans cesse de le fuir. Une faveur ? Je lève un sourcil soucieux. Quel genre de faveur ? »

Je suis déstabilisé par son discours. Qu’est-ce qui peut bien pousser la jeune femme à venir me voir, moi ? Le temps a passé. La guerre est finie – en tout cas, on clame qu’elle l’est. Ma jambe s’agite sous mon bureau, l’anxiété s’empare de mon corps. Je déteste ne pas comprendre ce qu’il se passe, ne pas être en contrôle de la situation. Et la voilà qui chamboule tout, qui casse un quotidien certes misérable, mais habituel et connu. La voilà qui revient comme une tornade dans ma vie, et je n’ai nulle part où m’abriter de cette catastrophe naturelle.
code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 1143 WORDS.

Hermione GrangerHermione Granger
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MessageSujet: Re: broken human pieces club   broken human pieces club EmptySam 21 Mar - 3:30



« BROKEN HUMAN PIECES CLUB  »



ϟ La main toujours accroché à la sangle de sa sacoche en cuir Hermione laissa ses yeux se poser un moment sur l'homme devant elle. Il fallait qu'elle continue à le fixer pour qu'il comprenne l'importance de sa demande. « What kind of favor ? » demanda le professeur avec suspicion. C'était maintenant que la bataille commence, maintenant qu'Hermione doit convaincre l'ex auror de lui apporter son aide. Elle pinça ses deux lèvres cherchant ses mots maladroitement avant que l'Obduro ne vienne faire barrage à ses doutes et angoisses. Rien ne pouvait la déconcentrée de son objectif.

L'Obduro avait la capacité d'un philtre de paix, d'un philtre de concentration et de supprimer les émotions inutiles et parasites. Les ingrédients qui s'y trouve sont aussi ceux de la potion d'amnésie, ils ciblent les souvenirs les plus fâcheux et chagrinant. L'Obduro était une potion complexe qui mettait près d'un mois à mijoter et les paramétrages des doses étaient tout aussi contraignants ; entre la sauvegarde de la fraîcheur des produits et de l'intensité chimiques des molécules, tout cela étant à prendre en compte. Hermione avait vraiment galéré à trouvé une potion stable qui lui permette de survivre moins de deux heures dans la journée.

D'ailleurs quelque part dans son esprit Hermione continué de compter les minutes s'écouler. Une heure et vingt neuf minutes. C'est tout le temps qui lui restait. Il fallait faire vivre, mais bien. Pas idiote, la jeune fille sortit sa baguette magique de sa poche intérieur de veste et fit un geste circulaire ample au dessus de sa tête en laissant la formule Silencio murmuré délicatement entre ses lèvres. Elle sentit la pression de l'air augmenter au fur à mesure que le charme se développa tout autour de la pièce. La conversation devait être secrète. Caché. Hermione était une femme précautionneuse.

« You have to promise me you're not going to talk about this to Kingsley. » elle marqua un temps d'arrêt avant d'insister. « Kingsley and no one have to know. »

Peu importait sa réponse, Hermione comptait bien lui demandé son aide, qu'il en parle ou non n'était qu'une précaution de plus pour couvrir ses arrières mais même si John décidé d'en parler et de trahir leur confiance tacite, cela ne créera pas de problème à Hermione, elle le savait. Hermione Granger était une héroïne de guerre, forte, indépendante, certes elle avait eu un coup de mou, mais elle respirait la confiance auprès de tout le monde. Kingsley était aussi un amie de la jeune fille. Si John disait au Ministre de la Magie « Hermione m'a demandé de parler à quelqu'un du département des mystères » Kingsley répondrait « Ah oui? Tu sais pourquoi ? » et John ne saurait pas quoi dire. Kingsley devinera donc « Hermione m'a aussi demandé la même chose. Elle fait des recherches sur la mémoire de ses parents, peut-être que c'est pour ça. Rien d'inquiétant. » et là le jeu se finissait sans qu'Hermione n'est de problème. Mais cette réponse n'était qu'une demi-vérité, un objectif vaillant tandis que l'autre était plus.. outrageux. La suppression totale de sentiment. L'annihilation des émotions. Plus rien ressentir, jamais. Et ça c'était le secret d'Hermione ou du moins, l'un d'entre eux. Avec les années Hermione avait des idées pleins la tête et ses amis ne partageaient pas son point de vue. Elle avait donc tût ses théories, prétextant qu'elle avait abandonné. Mensonge. Elle avait continué avec deux fois plus d'ardeur. Alors peu importait sa réponse, Hermione reprit la parole d'une voix emplie de détermination.

« I'd like to meet someone from the Minister. Someone working in the Mysterie's Department. You must have some contacts. »

Elle le sentit se crispait sur son fauteuil. Et l'Obduro dans ses seines impulsa une nouvelle vague de froid qui se déversa à nouveau comme une mer agitée. Elle ferma les paupières une longue seconde pour absorber ce torrent glaciaire embrasé ses connexions neuronales de son cerveau avant d'ouvrir les yeux à nouveau. Elle attendait sa réponse comme un prédateur devant sa proie : elle voulait quelque chose, elle allait l'obtenir. Hermione regardait Rowle avec une intensité déconcertante. Peu importe devrait être plus tranquille, feindre que la demande n'est pas si nécessaire.. Elle laissa l'adulte prendre en considération ses propos avant de le réattaquer.

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