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Catharsis :: Atlantis & Manadh :: Le Centre-ville :: L'Atlantease Club
 

 A bout de souffle - ft Charlie [Lemon]

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Solyne TravisSolyne Travis
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MessageSujet: A bout de souffle - ft Charlie [Lemon]   A bout de souffle - ft Charlie  [Lemon] EmptyJeu 21 Nov - 16:48


A bout de souffle.


[31 Octobre 2001]


Solyne admirait le résultat dans le miroir. Elle avait fait des merveilles. Sa robe blanche, ses cheveux tressés savamment relevés pour y faire tenir son voile, sa bouche rouge, son maquillage sophistiqué, … Elle avait poussé le vice à enfiler une jarretière. Elle ne se marierait jamais, elle pouvait bien en profiter le temps d'une soirée. Si sa robe blanche n'avait pas été déchirée, ses cheveux ébouriffés par endroit, son teint blanchâtre, son rouge à lèvre étalé sur sa joue droite, son œil entouré d'un cocard, le coin de sa lèvre faussement ensanglanté, on aurait pu juré qu'elle se rendait à son propre mariage.

Lorsqu'elle était tombée sur ce déguisement de mariée fantôme elle n'avait pas hésité une seconde. La robe était parfaite, courte sur le devant, et longue derrière. C'était dans cette tenue un bouquet fané à la main qu'elle s'était rendue dans un bar tendance accompagnée de ses amies de promo. Sirotant des cocktails elles avaient commencé la soirée en taillant les profs qui ne leur revenaient pas. Puis quelques unes avaient commencé à détailler les garçons présents. Solyne avait commenté sans grand enthousiasme. Un seul homme occupait ses pensées, un seul possédait son âme et son corps. Même après plus d'un an, elle ne pouvait s'imaginer dans les bras d'un autre.
Une de ses camarades décrivait le costume d'un mec qui lui plaisait, afin que toutes les autres puissent donner leur avis. C'est à ce moment là qu'elle l'avait aperçu. Leurs regard s’étaient croisés, et elle avait complètement oublié sa mission : soit repéré le gars en question.

-Hey Solyne ! Tu m'entends !

Elle revint soudainement à la réalité.

-Pardon, j'étais dans mes pensées.

-Oui donc je disais, le mec à gauche, il te mate depuis dix minutes.


Elle répondit par un petit « Hum » désintéressé alors que ces copines détaillait le-dit mec. Ce dernier sentant qu'on parlait de lui, eut la merveilleuse idée de venir se poster à la droite de Solyne.


-Bonsoir Mesdemoiselles, je me disais qu'une pauvre femme abandonnée le jour de ses noces devrait être accompagnée d'un gentleman ce soir. Ton verre est presque vide, tu veux que je t'en payes un nouveau ?


Instinctivement, Solyne s'était penchée vers son amie Clara, pour se tenir le plus éloignée qu'elle pouvait du jeune homme un peu trop entreprenant. Elle lui avait gentiment signifié qu'elle n'était pas intéressée et il était retourné s'asseoir.

Plus tard dans la soirée, les filles décidèrent d'aller danser. Solyne les suivit avec plaisir. Au bout de quelques minutes, elle eut la désagréable surprise de voir ce même mec passer une main autour de sa taille cherchant à danser coller serrer avec elle.


-Je n'ai pas eu le temps de me présenter, je suis John.


Solyne pu immédiatement identifier que John n'avait pas bu que du coca. Il empestait l'alcool, elle était quasiment sûre qu'il s'agissait de Whisky pur feu. Elle le repoussa avec un regard noire, lui rappelant qu'elle n'était pas intéressée.
Il retourna s'asseoir, mais ne la quitta pas du regard. A chaque fois qu'elle jetait un coup d’œil dans sa direction, elle le surprenait à la mater avec un air lubrique. Elle retourna s'asseoir. Bien décidée à ne pas lui se donner plus en spectacle à ce porc. Elle se mit dos à lui, gardant un œil sur les filles, qui pour la plupart se trouvaient maintenant en charmante compagnie.
Elle sursauta lorsqu'une main se glissa dans son dos, alors qu'une autre lui caressait la joue. Elle se leva subitement.


-Mec, qu'est ce que tu ne comprends pas dans le mot « NON » , fous moi la paix tu veux !

-Mais princesse t'énerve pas comme ça, c'est cool, c'est Halloween et t'es vraiment trop bonne dans cette robe pour finir la soirée seule. Vient danser détends toi.

Avant qu'elle n'ait saisit ce qu'il comptait faire, il l'attira contre lui, une main sur ses fesses. La gifle partit avant même qu'elle ait eu le temps de la prévoir. Soudainement, Clara et Emilie se trouvaient à ses côtés, prêtes à en découdre si il le fallait. Mais ce n'était pas vraiment les filles qui l'inquiétaient.

Elle connaissait cet air excédé, ces traits tendus par la colère. Même au bord de l'implosion, il était de loin le mec le plus canon qu'elle connaisse. John tentait une autre approche au moment où il arrivait à leur hauteur.


-Avec un sale petit caractère en plus, j'adore, laisse moi m'occuper de toi, je te jure tu seras pas déçue.


Il ne croyait pas si bien dire...

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Charlie CampbellCharlie Campbell
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MessageSujet: Re: A bout de souffle - ft Charlie [Lemon]   A bout de souffle - ft Charlie  [Lemon] EmptyJeu 21 Nov - 19:28

A bout de souffle
Quel meilleur prétexte pour s’oublier que le 31 Octobre ? Toutes les dérives de l’humanité trouvent contenance l’espace d’une soirée, habillant les petits et les grands, jusqu’à effacer leur peu de personnalité. Plus personne ne s’ébranle à la vue du sang, des armes, des créatures effroyables qui peuplent habituellement les cauchemars des plus jeunes. La peur devient banalitaire. Pour les adolescents et particulièrement les étudiants, Halloween est également une bonne excuse pour faire la fête. Déguisements et alcool régissent une journée entière de débauche déculpabilisée par un concept relativement inquiétant. En temps normal, Charlie n’aurait pas participé à ces beuveries bercées par l’effervescence hormonale de ses camarades qu’il supporte déjà très mal habituellement. Néanmoins, la certitude qu’Halloween ouvre la porte à toutes les dérives l’a poussé à reconsidérer la question, pour la simple et bonne raison que Solyne y participera très certainement. Si l’ex Serpentard s’est promis de garder ses distances avec la jeune fille, n’en reste pas moins qu’il s’est fait un devoir de la protéger.

C’est pour cette raison, au demeurant pleine de mystère pour lui, que Charlie Campbell se retrouve accoudé au bar de l’Atlantease club, un verre de whiskey pur feu à la main, affligé d’une irrépressible envie de foutre le camp. Pourtant lorsque son regard croise celui d’une jolie mariée fantôme, indécemment moulée dans un corset blanc qu’il se ferait un plaisir de lui retirer si il en avait l’occasion, son désir de fuite se meut en résignation. Solyne Travis est une femme magnifique, comme le prouve l’intérêt de la quasi totalité des étudiants masculins autour d’elle, intérêt que Charlie ne supporte pas. Ils ne couchent peut-être plus ensemble, mais son attirance pour elle demeure, même après un an de séparation, imaginer un autre poser ses mains sur son corps le submerge d’une colère noire.
Avec tout ça, il en aurait presque oublié son propre succès auprès des femmes, dont deux l’encadrent subitement en roucoulant.

Salut Charlie… Je ne savais pas que tu viendrais ce soir… Minaude la pâle copie d’Alice au pays des Merveilles, trop vulgaire.

-Tu es seul ? Demande Mercredi Adams en se penchant vers lui.

Il fallait s’en douter, voilà la seconde raison pour laquelle Charlie évite comme la peste ce genre de soirées : les femmes. Et plus particulièrement les femmes ivres. Sobres elles lui fichent la paix la plupart du temps, inhibées par leur crainte de se faire repousser, mais l’alcool donnerait du courage au plus avisé des Hommes. L’ex Serpentard porte son verre à ses lèvres lentement, pas le moins du monde intéressé par les deux rapaces, parties dans une conversation où il se retrouve mentionné deux ou trois fois sans pour autant être pris à parti. Même si la situation lui déplaît, elle a au moins le mérite de lui donner une contenance. Il reporte son attention sur Solyne et fronce les sourcils en constatant qu’un deuxième année éméché s’approche d’elle afin de, visiblement, lui faire du gringue. Charlie resserre sa prise autour de son verre, mâchoire crispée. Il se surprend à la supplier mentalement de repousser ses avances, chose qu’il n’aurait jamais fait avec Ella par exemple. C’est en le voyant revenir sur ses pas qu’il réalise qu’il s’est arrêté de respirer.

Les minutes défilent, tout comme les verres qui le désinhibent plus que Charlie n’oserait l’admettre. Solyne prend le chemin de la piste de danse sous son regard affamé, l’alcool effritant sa froideur au fur et à mesure de la soirée. Ses deux prétendantes le remarque d’ailleurs rapidement et indignées, elles quittent le bar afin de se trouver une nouvelle victime, pour le plus grand plaisir du jeune homme et de ses tympans douloureux. Se pensant tranquille, il déchante en remarquant l’étudiant bourré d’il y a une bonne trentaine de minutes tenter de se coller à l’ex gryffondor sans se soucier de son avis. Elle le repousse (encore) mais celui-ci n’en démord pas. C’est lorsqu’il s’avise de la toucher que Charlie repose son verre sur le bar dans un claquement sonore. Le sadisme s’empare du peu de retenue qu’il lui restait et paré de son expression la plus dangereuse, il s’approche du deuxième année. Il croise le regard de Solyne et la lueur de satisfaction qu’il y distingue accroît son besoin d’empêcher quiconque de même penser à la toucher. Il attrape le perturbateur en le saisissant par le col et avec force, le jette contre la table la plus proche. Le choc la fait basculer et monsieur drague se retrouve les quatre fer en l’air sur le parquet. Charlie se dresse devant Solyne, bien plus imposant qu’il n’y paraît du haut de son mètre soixante quinze, le quidditch aidant à sa carrure. L’étudiant se redresse difficilement mais l’ex Serpentard ne lui donne pas l’occasion de se relever. Il le recouche d’un violent coup de pied en travers du torse, sous le regard tantôt terrifié, tantôt désireux du reste des fêtards.

T’es malade putain ? Gémit la pauvre loque sur le sol. T’es qui bordel ?

Un rictus tout à fait malsain étire le visage de Charlie, il se penche sur lui, menaçant.

Ton pire cauchemar… Siffle t-il avant de lui asséner un coup de poing d’une brutalité telle que son nez ne résiste pas à l’impact. Ça c’est pour lui avoir adressé la parole.

Nouveau coup sous les encouragements des élèves complètement ivres autour de lui.

Ça c’est pour avoir osé la toucher…

Troisième et dernier coup, non sans un effort surhumain pour se forcer à arrêter.

Et ça c’est pour que tu te souviennes à qui tu as à faire…

Il se relève, avisant le poivrot recouvert de sang à peine conscient recroquevillé sur le sol, dégoûté.

Si jamais tu t’approche d’elle encore une fois, je te jure que je te tue. C’est clair ?

Vague hochement de tête, il suffit à Charlie. Boosté à l’adrénaline, il se retourne et reporte son attention sur la mariée fantôme qui n’a pas bougé d’un millimètre. Elle est encore plus belle de près, c’est à en perdre la tête. Le jeune homme la saisit par le poignet et sans se soucier de l’indignation de ses amies, la tire à l’extérieur du club. Le froid le saisit brusquement. Charlie fixe Solyne pendant quelques secondes qui semblent durer une éternité puis il avale le peu de distance qui les sépare avant de poser ses mains sur ses joues blafardes.

Tu me rends incontrôlable... J'aurais pu le tuer, je n'aurais eu aucun remords.


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MessageSujet: Re: A bout de souffle - ft Charlie [Lemon]   A bout de souffle - ft Charlie  [Lemon] EmptyVen 22 Nov - 15:20


A bout de souffle.


Solyne connaissait ses traits par cœur, elle savait reconnaître certaines de ses émotions. Elle sut qu'il était excédé par ce qu'il venait de voir, en colère de voir que Solyne n'arrivait pas à se défaire de ce pauvre mec. Elle était pourtant à des kilomètres de la vérité. Jamais elle n'aurait imaginé ce qui allait suivre.

Charlie propulsa littéralement John sur une table qui s'effondra sous son poids. Lorsqu'il essaya de se relever Charlie l'en empêcha. Elle pensait qu'il arrêterait là, qu'il se tournerait vers elle et qu'elle le remercierai de l'avoir débarrassé de ce goujat. Elle avait même fait un pas en avant pour le rejoindre.
Pourtant le beau brun semblait encore au bord de l'implosion, dans une fureur qu'elle ne lui avait jamais vu.

Un premier tomba. Solyne prononça son prénom et tenta de se rapprocher de lui mais Clara l'en empêcha. Deux autres coups tombèrent ponctués par des phrases que toute l'assemblée pu distinctement entendre :


-Ça c’est pour lui avoir adressé la parole.
Ça c’est pour avoir osé la toucher…
Et ça c’est pour que tu te souviennes à qui tu as à faire...


Solyne avait retenu son souffle, les dents serrés. Lorsqu'il se releva il lança une nouvelle remarque assassine à John :


-Si jamais tu t’approche d’elle encore une fois, je te jure que je te tue. C’est clair ?


Elle avait maintenant les sourcils froncés. Elle ne comprenait rien.. Pourquoi être allé si loin autant dans ses gestes que dans ses propos ?...

Les doigts du beau brun retrouvèrent la place qu'ils occupaient régulièrement il y un an. Il la tira par le poignet, lui laissant juste le temps faire signe à ses amies pour les rassurer. Ces dernières la regardèrent partir une lueur inquiète dans le regard. Elles n'avaient jamais entendu parler de Charlie. Elle préférait taire son prénom. Ainsi personne ne lui posait de questions qui l'amenait à ressasser encore et encore ses souvenirs qui lui faisaient autant de bien que de mal. Elle se débrouillait très bien toute seule pour ça... Les pauvres n'avaient rien compris à la situation qui venait de se dérouler devant leurs yeux.

Une fois à l'extérieur, Charlie se contenta de la regarder sans rien dire. La jolie blonde était partagée entre la gêne, la colère et l'incompréhension. Pourquoi une telle réaction alors qu'il ne lui avait porté aussi peu d'intérêt depuis le début de l'année ? Est ce que l'alcool lui avait fait perdre le contrôle ? Ou est-ce que l’alcool l'avait assez désinhibé pour qu'il fasse voir ces véritables sentiments ? Son cœur avait fait son choix, son cerveau le contredisait.
Solyne regardait par terre, incapable de choisir quelle émotion devait surpasser les autres. Sa respiration était saccadée et ses doigts se torturaient, témoignant de sa confusion. Charlie posa ses mains sur ses joues, augmentant son trouble..


-Tu me rends incontrôlable... J'aurais pu le tuer, je n'aurais eu aucun remords.

Ce fut la colère qui prédomina finalement, nimbée d'incompréhension et de tout l'amour qu'elle lui portait. Son débit de parole devint fou alors qu'elle criait presque :

-Putain Charlie je comprends plus rien ! Tu te tiens à l'écart de moi, j'ai la sensation que tu m'évites, que tu regrettes le fait que j'étudie ici et tu démolis ce mec comme si il s'en était pris à la personne la plus importante à ton cœur. Pourquoi tu t'es pas contenté de le jeter par terre, pourquoi il a fallut que tu ailles si loin ?


Elle enferma son visage dans ses mains dans l'espoir de se calmer. Elle répéta pour elle même.

-Je ne comprend rien …

Avant que Charlie ait eu le temps de répondre elle fit un signe de la main à ses amies, et la glissa dans celle de Charlie.

-Il faut qu'on dégage d'ici avant que ces potes ne te tombent dessus.


Le trajet vers la résidence fut court et silencieux. Solyne ruminait, toujours bercée par son incompréhension, Charlie était resté silencieux, certainement peu désireux de s'expliquer alors que les rues grouillaient d'étudiants fêtant Halloween. Les mots qu'il avait prononcé tournaient en boucle dans sa tête.

En tournant la clé dans la serrure de sa chambre, elle se demanda si c'était une bonne idée de l'amener ici. Comme le jour de son arrivée, il risquait de redevenir le Charlie froid qu'elle détestait et la situation serait gênante au possible et tellement frustrante. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'être satisfaite à l'idée qu'il soit avec elle, seul à seule.

-Assieds toi, lui glissa-t-elle en désignant son lit.

Elle remplit un verre d'eau et lui tendit. Ça ne lui ferait pas de mal... Ses grands yeux bleus plongèrent dans ceux de celui qui avait été son amant. Pourquoi était-elle en colère déjà ? Elle n'en avait déjà plus qu'un lointain souvenir. Un sourire emporta ses lèvres sans qu'elle n'ait pus rien y faire.
Il était là, assis à moins d'un mètre d'elle, et elle pauvre folle, était bien trop faible pour résister à la tentation. Il avait clairement bien trop bu, et accepterai son contact peut-être pour cette seule raison mais tant pis. De toute façon, elle n'avait pas non plus les idées assez claires pour se raisonner. Elle s'approcha et passa ses doigts dans ses cheveux. Sa main droite descendit jusque dans sa nuque, ses doigts caressèrent sa joue, effleurèrent son menton et retournèrent se loger dans sa nuque.


-Mais qu'est ce qui t'as pris Charlie Campbell ?
Lui demanda-t-elle d'une voix douce ne portant plus aucune trace de colère.

Elle se tenait face à lui. Elle imagina l'espace d'une seconde qu'il l'attire à lui et qu'il embrasse son ventre, qui était à hauteur de ses lèvres. Elle tenta de repousser le souvenir de la sensation qui la traverserait s'il passait ses mains sous sa robe, si les paumes de ses mains venaient se caler sur ses seins, si leurs lèvres s'unissaient de nouveau dans un baiser sauvage. Son cœur s'affola cet idiot..

Jusque là, elle s'était persuadée que Charlie était en couple. Tout concordait : la distance qu'il mettait entre eux, ce qu'il avait dit à Ella le jour de son arrivée, les lettres qui s'étaient faites de plus en plus rares lorsqu'elle étudiait encore à Poudlard …
Pourtant ce soir … La vue de cette idiot la draguant lourdement l'avait fait bouillir à tel point qu'il avait perdu le contrôle. Et ces mots …. « Tu me rends incontrôlable... J'aurais pu le tuer, je n'aurais eu aucun remords ». Elle lui avait toujours fait confiance, aveuglément. Pourtant ce soir, elle ne pouvait s'empêcher de douter. Elle devait douter, pour se protéger.


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Charlie CampbellCharlie Campbell
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MessageSujet: Re: A bout de souffle - ft Charlie [Lemon]   A bout de souffle - ft Charlie  [Lemon] EmptyMer 4 Déc - 16:19

A bout de souffle
Putain Charlie je comprends plus rien ! Tu te tiens à l'écart de moi, j'ai la sensation que tu m'évites, que tu regrettes le fait que j'étudie ici et tu démolis ce mec comme si il s'en était pris à la personne la plus importante à ton cœur. Pourquoi tu t'es pas contenté de le jeter par terre, pourquoi il a fallut que tu ailles si loin ? Je ne comprend rien …

Elle recule, comme si son contact l’avait brûlée. Lui, éméché, réalise tardivement l'ambiguïté de son geste et de ses mots. Les pensées se bousculent et s’emmêlent jusqu’à abattre le peu de lucidité qu’il lui reste. Mais, par merlin, quel maléfice lui a t-on jeté pour le mettre dans cet état ? Charlie passe une main tremblante dans ses cheveux, tentant en vain de redonner un peu d’ordre à ses mèches indisciplinées. Le froid s’insinue sous son tee shirt, lui arrachant un frisson qu’il ne sait plus à quoi attribuer. Finalement, son désir le rend peut-être fou, ceci expliquerait son comportement inhabituel et sa tendance à chercher Solyne où qu’elle soit dans le campus. Depuis quand ne s’est-il pas envoyé en l’air ? Le Serpentard soupir profondément, s’admonestant de penser au sexe dans un moment pareil. Son regard croise celui décontenancé de ce qui fut autrefois son amante, désinhibé il ne se rend pas compte que le sien s’est voilé de tristesse. Quelques exclamations échauffées font tourner la tête au jeune homme qui, en apercevant un groupe de garçons visiblement mécontents, comprend qu’il va devoir faire face aux conséquences de ses actes. Loin d’être un lâche, Charlie entreprend de rentrer dans le club mais une main fébrile l’en empêche. Solyne enserre ses doigts et l’entraîne en direction de la résidence universitaire, plus particulièrement de sa chambre qu’en pleine possession de ses moyens, il aurait fui à une heure aussi tardive. Seulement voilà, l’ex Serpentard, l’esprit embrumé par l’alcool, se laisse tirer comme une poupée de chiffon, incapable d’émettre la moindre résistance, obnubilé par la peau douce de la jolie blonde caressant sa paume.

Assieds toi, ordonne t-elle en pointant son lit autoritaire.”

Charlie s’exécute machinalement, il se laisse tomber sur le matelas lourdement avant de glisser sa tête entre ses mains déconfit. Sa raison et son coeur s’affrontent dans un duel cruel. Rester ou partir ? Là est la question. Son débat intérieur s’interrompt lorsque Solyne se poste devant lui et lui tend un verre d’eau. Le jeune homme l’avise quelques secondes, assez proche pour sentir son parfum entêtant ravir le peu de détermination que le whiskey n’a pas déjà évincé. Cette odeur… Il ne s’en lassera jamais, c’est tout bonnement impossible. Sa respiration s’essouffle sans qu’il ne puisse s’en empêcher, chaque centimètre carré de son corps lui hurle de la toucher, Charlie déglutit difficilement et saisit le verre qui n’a pas quitté sa main en priant pour que l’eau lui remette les idées en place. Échec cuisant, elle ne parvient qu’à chasser le goût acide qu’à laissé l’alcool sur sa langue. Il baisse de nouveau la tête, harcelé par la partie raisonnable de son cerveau qui s’acharne à essayer de dompter les pulsions de son corps. Soudain, une caresse aérienne dans sa nuque coupe le flux de pensées négatives qui l’assaillent. Charlie relève les yeux vers Solyne qui s’est approchée de lui pour le toucher avec une douceur dont il avait oublié la saveur. Ses doigts glissent le long de sa mâchoire, de son menton, puis retournent se loger dans ses cheveux désordonnés. Ce contact électrise sa peau, il ne retient pas le frisson qui remonte le long de sa colonne vertébrale, pas plus qu’il ne cache le plaisir qu’il lui procure.

Mais qu'est ce qui t'as pris Charlie Campbell ?

Son ton est si doux, Merlin lui pardonne d’être aussi faible face à elle. Solyne est si proche qu’il a tout le loisir d’examiner sa robe dans les moindres détailles, de son corset serré de près à sa jupe coupée inégalement dévoilant la perfection de ses jambes, à quelques centimètres à peine de ses doigts.

Je ne pouvais pas le laisser… Te toucher… Répond t-il d’une voix rendue rauque par le désir.”

Un aveu lourd de sous entendus qu’il ne remarque même pas.

Cette robe est… Souffle t-il en effleurant son mollet du bout des doigts.”

Captivé par la douceur de sa peau, il en oubli de finir de sa phrase. Il accentue sa caresse petit à petit avec délicatesse, jusqu’à poser sa main à plat dans le creux de son genou. Charlie sait pertinemment qu’il s’engage dans quelque chose qu’il risque fortement de regretter. Si il y a bien un sentiment qui surpasse son désir, c’est son besoin de la protéger. Celui-ci lui enserre brusquement l’estomac lorsqu’il la sent tressaillir. L’ex Serpentard laisse retomber sa main, conscient qu’il ne doit pas aller plus loin, son implication dans la vie politique d’Atlantis risquerait de la mettre en danger. Plus encore, il doit la laisser partir pour qu’elle construise une vraie relation, une relation saine, avec un garçon plus équilibré que lui. Charlie serre la mâchoire et se fait violence. Il se lève hâtivement et s’éloigne de la jolie blonde qu’il crève d’envie de toucher au-delà d’une caresse à la dérobée. Dos à elle, il tente difficilement de remettre ses idées en place.

On ne peut pas faire ça… Lâche t-il finalement la gorge nouée. Je ne dois pas faire ça.

Il se retourne vers Solyne lentement, paré de son impassibilité plus que fragilisée.

Tu mérites mieux que ça So... Mieux que moi, affirme t-il. Regarde nous, on se fait du mal là. C’est pour ça que je reste loin de toi, pas parce que j’en ai envie mais parce que je suis incapable de te résister… Pourtant il le faut. Cette relation est toxique, je t’empêche d’avancer et de trouver quelqu’un qui te traitera convenablement. Mais le pire dans tout ça c’est que si je te touche, si je craque là maintenant, après avoir tenu un an sans t’avoir fait l’amour, je ne pourrais pas m’arrêter et tu me connais assez bien pour savoir que je ne suis pas partageur…

L’alcool fait dire beaucoup de choses qu’on garderait pour soit en temps normal. Charlie recule et s’adosse au mur le plus proche, deux doigts pincés sur l’arrête de son nez. Il est encore assez lucide pour réaliser l’ampleur des révélations qu’il lui fait. Il serre brusquement le poing et l’abat contre le plâtre près de sa cuisse. Plusieurs hématomes ont eu le temps de s’y former depuis qu’ils ont quitté le club, violets, bleus, rouges, plutôt laids. L’ex Serpentards y prête à peine attention mais un regard lui suffit pour se souvenir du comportement de l’étudiant de deuxième année qu’il a mit à terre. Sa colère s’accroît encore.

Il m’a fallu un an pour réussir à m’éloigner de toi et m’y tenir mais cinq minutes pourraient suffir à me faire perdre toutes mes bonnes résolutions, réfléchis bien à ce que tu souhaites réellement, sois raisonnable et chasse moi de ta chambre comme tu aurais dû le faire il y a bien longtemps…

Regard douloureux.

Sois plus raisonnable que moi…
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MessageSujet: Re: A bout de souffle - ft Charlie [Lemon]   A bout de souffle - ft Charlie  [Lemon] EmptyJeu 5 Déc - 5:26


A bout de souffle.


-Mais qu'est ce qui t'a pris Charlie Campbell ?

Devait-elle se trouver pathétique de jubiler de pouvoir se trouver aussi proche de lui, de poser ses doigts contre sa joue, son menton ? Pendant quelques secondes elle fixa ses lèvres. A quel point ferait-elle preuve de faiblesse si un de ses doigts les effleuraient ?

-Je ne pouvais pas le laisser… Te toucher…

Elle ferma les yeux et respira profondément. Il fallait qu'elle se calme, qu'elle se contrôle. Cette voix rauque emplit de désir, elle ne la connaissait que trop bien. Lorsqu'il l'utilisait, elle était certaine de passer un moment de plaisir inégalable. Cette phrase parvint néanmoins à lui faire garder sa lucidité. Charlie venait de lui donner une autre raison de se questionner. Il ne supportait pas qu'un autre homme la touche... Cet aveu la grisa. Petit à petit, Charlie laissait entrevoir l'attachement qu'il éprouvait pour elle et même s'il n'était que sexuel, Solyne saurait s'en contenter.

-Cette robe est…

Les doigts de Charlie courant sur ses jambes firent perdre à Solyne le fil de ses pensées. Sa main se posa contre sa peau et son cœur rata un battement. Son corps en désirait tellement plus... Subitement, Charlie se figea, tendu. Il s'éloigna de la jolie blonde qui le laissa faire, un peu désemparée. Elle n'arrivait plus du tout à le suivre, elle ne le comprenait plus. Et les explications qu'il allait lui donner n'arrangeraient rien à la situation.

Son cœur se serra lorsqu'il jugea leur relation toxique. Qu'est ce que cela voulait dire ? Oui ils se faisaient du mal, mais seulement parce qu'ils ne s'offraient pas ce qu'ils désiraient tous les deux.
Et pourquoi, après avoir essayé de lui faire comprendre qu'il ne voulait pas d'elle finissait-il par lui dire clairement combien il la désirait, combien cela semblait lui avoir été compliqué de ne pas pouvoir la toucher pendant un an
.  

-Sois plus raisonnable que moi…


Demandez à un aveugle si il veut voir … L'air décontenancé que Solyne affichait fut rapidement chassé par un rictus amer. Elle laissa échapper un rire sans joie et se dirigea vers sa fenêtre d'où, dos à Charlie, elle tira les larges rideaux épais avant de laisser glisser ses doigts le long du tissu. Toujours dos à lui, elle lui répondit d'un ton provocant :

-Charlie, sais-tu combien de tes anciens camarades sont venus chercher ma compagnie une fois qu'ils n'étaient plus éclipsés par ton ombre ? Ils ont redoublé d'imagination pour me séduire, pour me mettre dans leur lit.

Elle se tourna pour lui faire face et observer sa réaction. Elle parlait lentement, appuyant chacun de ses mots. Il devait goûter à la torture qu'il lui avait infligé en ne lui donnant aucun indice sur l'attachement qu'il ressentait pour elle pendant toute une année.


-Sais-tu combien d'entre eux sont arrivés à leur fins ? Sais-tu combien ont goûter à mes lèvres, à ma peau ? Sais-tu combien se sont enivrés de mon odeur ? Sais-tu lesquels d'entre eux m'ont déshabillés, ont parcouru de leurs doigts agiles mon corps brûlant de désir, combien de fois ils m'ont fait haleter de plaisir, combien de fois j'ai gémi leurs prénoms ?

Elle le regardait droit dans les yeux, elle voulait revoir cette jalousie qui lui avait fait perdre le contrôle dans ce bar tout à l'heure. Elle voulait qu'il sache qu'elle avait souffert de son absence, des nouvelles quasi inexistantes qu'il lui avait donné et de la distance qu'il mettait entre eux depuis qu'elle était arrivé. Etait-ce lâche de vouloir le voir souffrir autant qu'elle avait souffert cette année ? Elle laissa quelques secondes de suspens, son regard rivés à celui du jeune homme.

-Aucun Charlie. Personne n'a ne serait-ce qu'effleuré un de mes cheveux. Parce que mon corps ne vibre que pour toi, parce que je n'avais qu'une hâte, que cette année se finisse et que je te retrouve. J'ai passé des nuits entières à me demander pourquoi tu ne répondais pas à mes lettres, à imaginer les femmes que tu mettais dans ton lit et qui te faisait oublier jusqu'à mon existence. Je me suis torturée à t'imaginer les déshabillant et leur promettant monts et merveilles. Tu me demandes d'être raisonnable, de te mettre dehors ? Ricana-t-elle. Pourquoi je ferais ça Charlie, alors que ce que je désire par dessus tout c'est retrouver la chaleur de tes bras ? Personne ne m'a jamais fait me sentir plus entière, plus vivante que toi. Tu estimes que je suis toxique pour toi ? Grand bien t'en face, sors de ma chambre et débrouille toi pour me croiser le moins possible.

Submergée par le désir, la frustration et la colère de se retrouver bloquée dans une situation à laquelle elle ne comprenait rien, sa voix déterminée se fit plus tremblante.

-Dans le cas contraire, enlève moi cette robe et donne moi une bonne raison d'avoir patienté un an.

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MessageSujet: Re: A bout de souffle - ft Charlie [Lemon]   A bout de souffle - ft Charlie  [Lemon] EmptyLun 6 Jan - 10:23

A bout de souffle
“Charlie, sais-tu combien de tes anciens camarades sont venus chercher ma compagnie une fois qu'ils n'étaient plus éclipsés par ton ombre ? Ils ont redoublé d'imagination pour me séduire, pour me mettre dans leur lit. Sais-tu combien d'entre eux sont arrivés à leur fins ? Sais-tu combien ont goûté à mes lèvres ? à ma peau ? Sais-tu combien se sont enivrés de mon odeur ? Sais-tu lesquels d'entre eux m'ont déshabillés ? Ont parcouru de leurs doigts agiles mon corps brûlant de désir ? combien de fois ils m'ont fait haleter de plaisir ? Combien de fois j'ai gémi leurs prénoms ?”

S’en est trop pour l’ex Serpentard que les images assaillent, ce n’est plus de la colère mais de la haine qui traverse son regard déchiré par la frustration. Il ne devrait pas être surpris d’entendre que ses anciens camarades ait profité de son départ pour tenter de ravir ce qui lui appartenait, mais le savoir est bien plus difficile que de le supposer. Beaucoup le craignaient lorsqu’il était encore à Poudlard, le peu d’audacieux qui s’étaient risqués à approcher Solyne avait fait les frais de sa possessivité à l’époque, autant en douleur qu’en humiliation. Charlie regrette soudainement de ne pas les avoir tués quand il en avait l’occasion. Mais le passé restant inchangeable, il se contente de serrer la mâchoire si fort, que les muscles de ses articulations en blanchissent. Lui n’a pas cédé une seule fois quand bien même il ait eu de nombreuses occasions d’aller voir ailleurs, ne serait-ce que parmi les très séduisantes supporters des deux équipes de Quidditch universitaire de Paracelse. Le problème c’est qu’il n’a jamais pu se résoudre à toucher une autre femme et même si il l’avait voulu, il en aurait été incapable. Aucun corps ne vaut celui de Solyne, tous lui paraissent fades et sans intérêt.
Ses mots sont plus tranchants qu’un avada, Charlie sent son estomac remonter dans sa gorge à l’idée qu’elle soit parvenue à le remplacer avec une aisance insupportable pour son égo.

Aucun Charlie. Personne n'a ne serait-ce qu'effleuré un de mes cheveux. Parce que mon corps ne vibre que pour toi, parce que je n'avais qu'une hâte, que cette année se finisse et que je te retrouve. J'ai passé des nuits entières à me demander pourquoi tu ne répondais pas à mes lettres, à imaginer les femmes que tu mettais dans ton lit et qui te faisait oublier jusqu'à mon existence. Je me suis torturée à t'imaginer les déshabillant et leur promettant monts et merveilles. Tu me demandes d'être raisonnable, de te mettre dehors ? Ricane-t-elle.”

Cet aveu chasse le poids insoutenable dans la poitrine de Charlie. Bien qu’il ne l’admettra  jamais, le soulagement est tel qu’il jurerait pouvoir respirer correctement pour la première fois depuis un an. Cependant, un nouveau sentiment remplace le précédent, pas tellement plus agréable : la culpabilité. A ça s’ajoute une satisfaction malsaine, plaisir abject. Mais le pire dans tout ça, c’est que Charlie réalise en écoutant son discours, en affrontant son regard dont la détermination vacille, que Solyne Travis a commis une terrible erreur : tomber amoureuse du garçon le plus sentimentalement dérangé d’Angleterre. Cette révélation le cloue sur place, ils partagent le même désir certes, mais pour des raisons divergentes, en tous cas c’est ce dont il se persuade.

Pourquoi je ferais ça Charlie, alors que ce que je désire par dessus tout c'est retrouver la chaleur de tes bras ? Personne ne m'a jamais fait me sentir plus entière, plus vivante que toi. Tu estimes que je suis toxique pour toi ? Grand bien t'en fasse, sors de ma chambre et débrouille toi pour me croiser le moins possible. Dans le cas contraire, enlève moi cette robe et donne moi une bonne raison d'avoir patienté un an.

A son premier ordre, Charlie déglutit, ravagé par le tumulte d’émotions que provoquent à la fois ses mots et ses non-dits. Le second lui arrache un gémissement frustré qu’il interrompt en se mordant furieusement la lèvre inférieur. Malheureusement pour lui, son corps réagit d’autant plus violemment et il le réalise en sentant son jean se resserrer. Son regard dévie jusqu’à la porte de la chambre qu’il fixe quelques secondes qui paraissent durer une éternité. Est-il seulement capable de partir ? Mais d’un autre côté, pourra t-il assumer d’avoir profité des sentiments de la seule femme qu’il estime un tant soit peu ? Charlie reporte son attention sur la superbe mariée fantôme à quelques mètres de lui, si il devait donner une définition au mot “torture” il choisirait sûrement cette situation. Les souvenirs de leurs anciens ébats resurgissent dans sa mémoire et particulièrement le tout premier : celui de la salle de classe. La douceur de sa peau est encore si nette dans son esprit qu’il sent la sienne devenir brûlante à l’idée de la toucher, il se souvient de ses gémissements résonnant et se mêlant à sa respiration erratique, de ses doigts agrippant ses épaules, son dos, ses cheveux... Le doute laisse place au désir, à une tension presque animal. Charlie entrouvre les lèvres en dévorant Solyne du regard et dans un souffle, juste assez fort, il murmure :

Collaporta

La porte de la chambre et son encadrement se soudent dans un craquement sonore. Il sait qu’elle a compris, parce qu’avoir oublié d’en sceller une a été leur toute première erreur.

Diffindo…

L’ex Serpentard se félicite d’avoir aussi bien travaillé la magie sans baguette lorsqu’une seconde fois, sans avoir quitté son mur et sans avoir esquissé le moindre mouvement, il lance le sortilège de découpe sur les lacets du corset de Solyne et les fait sauter brusquement. Il ne sait pas dans quoi il s’embarque mais peu importe, il aura bien assez l’opportunité de s’en vouloir plus tard. Charlie se détache finalement du béton, ses yeux bleus devenus noirs d’anticipation. Il réduit la distance entre eux d’un pas lent, félin, mesuré, il n’a rien perdu de son caractère provocateur. Il retire son tee shirt et le jette sur le sol négligemment. Un an l’a presque mené au terme de sa croissance, il est plus grand qu’auparavant et plus carré. Beaucoup d’entraînements, autant pour les salamanders que pour le Quidditch, ont aidé à sa carrure. Charlie Campbell n’a plus grand chose d’un adolescent si ce n’est peut-être son immaturité sentimentale. Il s’approche encore jusqu’à ce que son torse nu effleure le tissu du corset détaché de Solyne. Il reste là un moment, extrêmement proche et en même temps beaucoup trop loin d’elle, ses yeux rivés aux siens. Il lève une main très doucement, attrape une mèche blonde frivole près de sa tempe et dans un geste tendre, sensuel, la passe derrière son oreille. Il pose son pouce et caresse la peau fine qui la contourne avec délicatesse, jusqu’à la naissance de son lobe. Attentif à la moindre réaction de sa victime, Charlie poursuit sa course le long de son cou puis de sa clavicule, de son épaule, de son omoplate, jusqu’à son dos qu’en se rompant, les lacets ont découvert. Son toucher est aérien, érotique et incitateur, des traits de caractère que la jeune femme lui connaît très bien. L’ex Serpentard esquisse un léger sourire en coin, le genre qui serait passé complètement inaperçu aux yeux de la plupart des gens, mais pas aux siens, il le sait très bien.

Je t’interdis de me reprocher quoi que ce soit demain matin… Souffle t-il en rapprochant ses lèvres des siennes et en les effleurant délicatement.”

Et brusquement, en posant sa main dans le creux de ses reins, Charlie plaque Solyne contre lui.

C’est dangereux de provoquer un homme qui n’a pas touché une seule femme depuis plus d’un an…
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MessageSujet: Re: A bout de souffle - ft Charlie [Lemon]   A bout de souffle - ft Charlie  [Lemon] EmptyLun 6 Jan - 15:21


A bout de souffle.
La relation Solyne - Charlie a toujours été source de tension, sans que cela soit voulu. Le simple fait d'être en présence l'un de l'autre changeait immédiatement l'atmosphère de la pièce. Même lorsqu'ils se côtoyaient comme de simples amis, ils ne pouvaient s'empêcher de se taquiner, de se chercher du regard, de s’agacer mutuellement.

Pour autant, depuis aussi longtemps qu'elle se souvienne, jamais pareille tension ne les avait enveloppée. Mélange de frustration, de désir, de manque, de colère, d'incompréhension, le tout agrémenté de vapeurs d'alcool. Une tension sauvage, lubrique, passionnée, désespérée.


Il était là, plus beau que jamais, éméché, dans sa chambre et il lui demandait d'être raisonnable juste après lui avoir dit qu'elle était toxique pour lui... Était-ce ce qu'il avait dit ? Était-ce les mots qu'il avait employé ? Elle n'en était plus très sûre, mais qu'importe, il l'avait blessé. Comment alors ne pas lui faire payer ces mois sans nouvelles, l'indifférence feinte qu'il adoptait devant elle ? Elle ne pouvait que le constater ce soir, il brûlait de la même ardeur qu'elle. Pourquoi alors se tenir à l'écart s'ils entretenaient le même désir ? Tout aurait pu être si simple !

Alors elle lui avait fait payer. Et elle s'était délectée de voir ses sourcils se froncer, son corps se tendre, sa mâchoire qu'elle aimait tant parsemer de baiser se serrer. Elle avait observé ses réactions avec un plaisir malsain totalement assumé, puis avait décidé de le libérer. Non, personne n'avait touché à un seul de ses cheveux. Le soulagement qu'elle lu sur son visage la rassura. Non, elle n'était pas seule à avoir besoin de ses soirées de débauche. Elle lui avait manqué, elle le lisait sur son visage.
Elle se senti soudain pousser des ailes et sans qu'elle y ait vraiment réfléchi, étala tout ce qu'elle avait sur le cœur. L'alcool aidant certainement... Elle n'en avait pas abusé, mais elle touchait rarement à la boisson, elle avait donc un effet détonnant, dès le premier verre. Et la présence de Charlie dans ce bar l'avait poussé à en consommer plus d'un.

Lorsque Solyne lui intima l'ordre de partir si c'était ce qu'il voulait, Charlie déglutit. Une fois de plus elle ne pu s'empêcher de s'en féliciter. Le gémissement à peine contenu qui suivit sa demande de la déshabiller sur le champs dans le cas contraire aurait pu lui faire perdre ses moyens. Mais elle se tint droite, attendant avec une impatiente non dissimulée la réaction de Charlie.
Les secondes de silence qui suivirent lui parurent une éternité. Solyne, tendue, eut tout le loisir de suivre le cheminement de pensé de son amant, qui se mordit violemment la lèvre avant de poser son regard sur la porte... et enfin sur elle.

Un mot glissa des lèvres de Charlie, faisant apparaître un sourire de satisfaction sur le visage de la jeune femme. Elle se détendit immédiatement, consciente que ce qu'elle désirait depuis plus d'un an était à porté de doigt, de lèvre …


-Diffindo

Il avait lancé son sort dans un souffle. Solyne frissonna en sentant sa poitrine se libérer de son corsage. Le fait qu'il lance ses sortilèges sans baguette, d'une voix assurée, sans la quitter des yeux lui donnait un air encore plus terriblement sexy.
Il s'approcha d'elle comme un félin débutant sa chasse. Mon dieu si il savait... Son corps était déjà totalement à lui... Elle le regarda avec envie ôter son t-shirt et le jeter négligemment au sol. Elle ne l'avait jamais mater de manière si éhonté. Bien sûr elle avait déjà laissé glissé ses yeux sur ce corps parfait, mais toujours subtilement. Aujourd'hui, elle le dévorait des yeux comme si … elle n'avait pas mangé depuis un an et demi.
Elle n'eut pas le temps de noter tous les détails du changement physique de Charlie que leurs corps se trouvèrent séparés par seulement quelques pauvres millimètres. C'est à cet instant qu'elle réalisa qu'elle avait arrêté de respirer.

Les yeux de Charlie se rivèrent aux siens pendant que ses doigts parcouraient son visage avec une lenteur exaspérante. Elle en voulait plus, tout de suite. Tout dans son corps semblait le hurler. Ses doigts qui s'étaient glissés dans le dos de Charlie et n'avait que pour seul but de le rapprocher d'elle, sa respiration irrégulière, ses lèvres qu'elle s'était mise à mordre sans même sans apercevoir.
Merde et ce sourire en coin inimitable … Seigneur qu’elle devenait faible en face de Charlie Campbell.


-Je t’interdis de me reprocher quoi que ce soit demain matin…

Leur lèvres se frôlèrent, mais cette phrase l'avait piqué. Elle n'essaierait pas de le cacher, Charlie savait décoder chacune de ses réactions. Il avait certainement déjà interprété son froncement de sourcil et le mouvement de recul qu'elle avait eu.
Cependant, avant qu'il ait pu changer ses plans suite à sa réaction, elle se retrouvait plaquée contre lui. Fier de son petit jeu, il ajouta :


-C’est dangereux de provoquer un homme qui n’a pas touché une seule femme depuis plus d’un an…

En toute honnêteté elle cherchait une réplique piquante, comme une gamine cherchant à contrer l'attaque d'un autre gosse ; ils avaient toujours fonctionné ainsi finalement. Mais cette phrase la stoppa dans son élan. Elle s'arrêta net, de réfléchir, de bouger, peut-être même de respirer. Pas une seule femme depuis plus d'un an ? Vraiment ? Elle avait du mal à y croire. Son premier réflexe fut d'ailleurs de ne pas y croire. Elle cherchait à se protéger avant tout et elle préférait croire à une blague, malvenue certes, mais une blague.
Pourtant dans son regard, aucune malice, aucune trace de moquerie et à bien y réfléchir, Charlie n'était pas le genre à faire une blague qui, il devait s'en douter, la blesserait à coup sûr. Elle sonda une seconde fois ces yeux bleus océans dans lesquels elle s'était perdue tellement de fois, oubliant cette vie chaotique pour une nuit pleine de douceur, de plaisir ou de sauvagerie, en fonction de leurs humeurs.

Cette révélation l'avait séché, et l'emplissait de bonheur maintenant qu'elle avait la quasi certitude que ce n'était pas un mensonge. Bien sûr, certains de ses amis lui avait dit qu'ils ne l'avaient jamais vu flirter avec une femme, pas vraiment pour lui avouer à elle mais plutôt pour charrier le beau brun. Charlie savait être discret, elle s'était dit qu'il ne voulait pas que ça se sache. Mais là, les mots étaient sortis de sa bouche à lui, et pas comme un aveu, plutôt comme  une provocation. Il n'avait certainement pas pensé une seconde qu'ils auraient cet effet libérateur sur elle. Elle lui demanderait confirmation, à un moment un peu plus opportun, juste pour être sûre.
La tout de suite, elle avait d'autres plans.
Une fois de plus, Charlie avait certainement décelé son trouble, mais elle ne se démonta pas et décida de jouer elle aussi dans la provocation. Ces deux petites phrases avaient au moins eu le mérite de la tempérer un peu, lui donnant la possibilité de jouer à son tour. Une lueur espiègle dans le regard, sûre d'elle, elle lui lança:


-Je n'ai pas peur du danger, je couchais avec le plus redouté des Serpentards je te rappelle.

Sur ses mots elle laissa glisser sa robe le long de son corps, dévoilant une petite culotte en dentelle blanche et la fameuse jarretière qu'elle avait complètement oublié. Elle n'avait pas lâché le regard du beau brun et il lui tardait de voir ses yeux quittés les siens pour caresser son corps du regard. Elle le connaissait, elle savait ce qui le faisait craquer... Elle se mit à mordiller sa lèvre inférieur avec une lenteur calculée...


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