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Catharsis :: Atlantis & Manadh :: Les Faubourgs
 

 Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen

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Grace HamiltonGrace Hamilton
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MessageSujet: Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen   Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen EmptyDim 22 Déc - 12:05


Bring me the sunshine

- Grace Hamilton — Mielikki Jårvisen -


"Mine is not a perfect past. I've made enough mistakes to last for my whole life through. But all because of you, I try to keep my chin up when I'm feeling sad, because you see in me the good and not the bad." See the good - Mindy Gledhill
Elle pénètre dans le petit bureau dans lequel les bénévoles ont pour habitude de ranger leurs affaires, dans des casiers métalliques que la plupart d’entre eux ont personnalisés. Si certains affichent les couleurs de leurs équipes sportives préférées – l’un d’entre eux, notamment, semble vouer un véritable culte à Sebastian O’Connor, le capitaine des Phénix d’Atlantis, et y a même collé une photo où il pose, toutes dents dehors, auprès de l’irlandais – Grace, quant à elle, a préféré choisir un ensemble de stickers représentant des petits animaux stylisés, qui entourent son nom écrit dans des tons pastels, ainsi que quelques polaroïds de sa famille et de ses amis, retenus par des magnets en forme d’étoiles multicolores. La moldue ouvre le casier, fourre dedans son sac et son hoverboard qu’elle a appris, au fil des mois, à apprivoiser (elle n’est tombée qu’une seule fois, en se rendant au refuge depuis son cabinet au centre-ville, ce qui semble miraculeux quand on connait sa maladresse légendaire), puis revêt un tee-shirt floqué du logo du refuge, uniforme réglementaire pour les bénévoles, ainsi qu’un badge où l’on peut lire son prénom. Nouant ses longs cheveux d’une queue de cheval, elle sort enfin pour aller relever Trinity, la jeune étudiante de garde avant elle, de l’accueil aux familles où elle semble s’ennuyer ferme. En effet, la plupart des bénévoles qui s’engagent au refuge pensent au premier abord qu’il ne s’agira que de s’occuper d’adorables petits animaux toute la journée : et si c’est parfois le cas, ce n’est qu’une partie de leur travail. La gérante s’occupe de l’administratif et de la trésorerie, bien sûr, mais il reste tout une partie d’accueil et de conseil au public qui n’est pas négligeable. On ne peut confier les animaux à n’importe qui, et l’endroit restant ouvert sans rendez-vous, aux familles qui souhaiteraient adopter, il y a un inévitable poste d’accueil qui se doit d’être toujours occupé par un bénévole efficace et accueillant. Si ce n’est pas le travail favori de Grace, elle prend son quart avec le sourire, car elle sait que, la prochaine fois, ce sera à elle d’aller promener les chiens et de nourrir les boules de poils du refuge.

En ce début d’après-midi de Février, tout est calme, enfin, aussi calme que peut l’être un endroit empli d’animaux. Depuis la levée du Secret, les refuges qui étaient autrefois jonchés de chatons et de chiens abandonnés se sont vu pris d’assaut par les chouettes et les hiboux, qui laissent par moment échapper des hululements stridents, suivis immanquablement par des aboiements excités. Grace sourit doucement en s’asseyant dans le fauteuil à roulettes se trouvant derrière le bureau d’accueil. Elle aime cette ambiance, cette impression de joyeux chaos qui émane de cet endroit rempli d’animaux abandonnés par ces imbéciles d’humains. On peut sentir dans l’air un mélange de paille, de chien mouillé et de pâtée, ce qui peut agresser les nez les plus sensibles, mais auquel Grace s’est habituée. Voyant qu’il n’y a visiblement personne qui se presse au portillon, elle décide de se préparer une bonne tasse de thé à l’aide de la bouilloire réservée aux bénévoles, en enlevant délicatement le petit post-it collé dessus où, de sa plus belle écriture, elle a gribouillé un petit « N’oubliez pas de me nettoyer », suivi d’un point d’exclamation où elle a remplacé le point par un petit cœur. Lorsque l’eau est enfin chaude, elle verse le liquide dans son mug puis laisse infuser les arômes délicats de jasmin et de fleur de lotus, l’un de ses parfums préférés. Elle attend, chantonnant doucement.

Sa patience finit par payer lorsqu’elle voit une silhouette se dessiner derrière la porte, et qu’un petit carillon retentit, pour avertir que quelqu’un vient d’entrer. Grace regarde la jeune femme entrer, et lui livre son plus beau sourire en la saluant :

« - Bonjour ! Bienvenue au Refuge de l’Espoir d’Atlantis ! Je peux vous aider ? »

Et dans le ton de la française, on ne peut déceler que de la bonhomie et de l’affabilité, puisque son seul but, ici et maintenant, c’est de conseiller cette inconnue pour qu’elle puisse, éventuellement, repartir avec l’animal de compagnie de ses rêves, et lui offrir une nouvelle vie dans un foyer aimant et chaleureux.
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MessageSujet: Re: Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen   Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen EmptyJeu 26 Déc - 13:54


Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen Junipe10

bring me the sunshine ft. Grace

Depuis que Lemmi l’avait incitée à sortir un peu la première fois, c’était devenu une sorte de rituel pour Mielikki. Elle se vêtait plus ou moins chaudement, délaissant les robes virvoletantes brodées qu’elle portait en général pour des vêtements plus moldus, des jeans un peu trop grands, des pulls, des gros manteaux en laine, et elle partait marcher sur l’île, qu’elle parcourait de long en large, de large en long, à tort et à travers. Elle n’avait pas encore tout exploré mais elle commençait à avoir une bonne idée de la topographie de l’île. Ça lui arrivait de fumer avant ou pendant ces balades, histoire de se détendre un peu, même si elle savait que cette solution était dérisoire face à une vraie thérapie, mais même si elle commençait à s’admettre à elle même qu’elle n’allait pas bien, même si son frère s’en était immédiatement rendu compte, elle n’arrivait pas encore à sauter le pas. Ça lui faisait peur et un peu honte aussi. Alors elle se contentait de fumer des joints et des cigarettes, de boire de l’alcool, et de prendre quelques somnifères histoire de s’abrutir un bon coup avant de dormir. Autant dire que  ces grandes balades étaient un bol d’air frais qui la sortait parfois de l’ambiance angoissante dans laquelle elle s’enfermait elle même.

Elle s’en voulait un peu (voire beaucoup) de faire vivre ça à Lemmi. Après tout, il n’avait rien demandé. Lui, sa vie se passait comme il le voulait. Ce n’était pas à lui de s’occuper d’elle, après tout il était son petit frère, certes seulement de quelques secondes mais quand même. Il n’aurait pas dû avoir à la réconforter lorsqu’elle se réveillait en larme et en sueur au milieu de la nuit, lorsqu’elle perdait soudain toute motivation, lorsque les souvenirs qu’elle avait étaient trop durs à supporter. Pourtant, il le faisait, et sans se plaindre. Mais le simple fait de voir son expression peinée et inquiète lui envoyait au creux du ventre une sensation de culpabilité amère. Alors elle faisait au mieux pour faire bonne figure. Et ces balades l’aidaient grandement. Ce jour là, ayant décidé qu’elle resterait dans un environnement largement urbain, elle s’était autorisé plus de coquetterie que d’habitude, passant par dessus son pull et son pantalon noir à la taille haute et aux jambes plutôt larges un manteau en velours noir, paré de broderies en forme d’étoiles et de planètes en tout genre, broderies qui s’entremêlaient au col et aux bordures. À ça elle avait rajouté de grosses chaussettes et des derbies gris charbon également brodées d’astres. Même si on était déjà début mars, il faisait encore froid et elle avait donc rajouté une écharpe à grosses mailles dans laquelle une partie de ses cheveux était restée coincée, le reste virevoltant en boucles rebelles autour de sa tête.  Elle s’était mise en route, fumant une cigarette en marchant d’un pas vif, et avait traversé la ville en ligne droite, atteignant rapidement les faubourgs. Alors qu’elle continuait sa balade, elle était passée devant un bâtiment qui avait attiré son attention. Sur la devanture, il était indiqué « REFUGE DE L’ESPOIR ». Le nom était évocateur.

Elle prit un instant pour réfléchir. Tout sorcier qui se respectait avait un compagnon animal. Elle, n’en avait jamais acquis, à Poudlard parce qu’elle n’en voyait pas tellement l’intérêt, si c’était pour qu’il soit enfermé dans les dortoirs, et plus tard parce que ça aurait été bien trop dangereux d’emmener un animal quel qu’il soit avec elle dans ses différents périples. Mais maintenant, maintenant qu’elle avait une vie sédentaire, vraisemblablement à peu près stable, peut être qu’elle aurait pu y songer. Elle fit un pas en arrière pour mieux jauger la bâtisse, puis finit par pousser la porte et entrer. Elle fut accueillie par une jeune femme brune aux cheveux attachés en queue de cheval et au sourire joyeux. Dans l’air flottait une odeur de thé qui acheva de conforter la finnoise. Le lieu était chaleureux et elle rendit, quoique plus timidement, son sourire à l’employée. « Bonjour… » Débuta-t-elle, incertaine quant à ce qu’il fallait dire. Elle pouvait sûrement l’aider, oui. « Euh, à vrai dire je suis un peu entrée par hasard… » Mauvaise idée, elle ne la laisserait jamais adopter un quelconque animal si elle pensait que sa décision était impulsive, et elle aurait raison. D’un autre côté… Sa décision était un peu impulsive. Elle se corrigea néanmoins. « Enfin, non, pas par hasard bien sûr, mais disons que je suis venue me renseigner. » Elle rougit légèrement. Comment pouvait elle s’embrouiller dans une situation aussi simple que celle-là ? C’était ridicule, tout de même. « J’ai toujours voulu un animal mais je n’ai jamais eu l’occasion d’en adopter un. Je ne suis dans une situation sédentaire que depuis récemment. » Autant être honnête. Peut être que si c’était une mauvaise idée pour elle d’adopter une bestiole, il valait mieux le savoir, et la jeune femme en face d’elle le lui dirait forcément.



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MessageSujet: Re: Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen   Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen EmptyJeu 26 Déc - 18:28


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Il y a des médecins qui ont en horreur leurs patients, et Grace ne peut s’empêcher de se demander pourquoi ils ont choisi ce corps de métier, plutôt qu’un autre où ils ne seront pas confrontés à la souffrance humaine chaque jour. Certes, elle n’a pas forcément toujours envie d’entendre les énièmes radotages de Mlle O’Sullivan, la vieille dame qui vient tous les jeudis se faire masser ses membres ravagés par l’arthrose : la moldue a le cœur sur la main, mais n’est pas charitable à l’extrême. Pourtant, ça ne l’empêche pas de l’accueillir chaque semaine avec le sourire, et de l’écouter en manipulant ses doigts tordus. Ce n’est pas une question d’entretenir sa clientèle, ou même d’être une bonne kinésithérapeute, selon elle. C’est être une personne décente. Et plus qu’un simple bon samaritain, la française a, au plus profond d’elle, une empathie qui prend les tripes jusqu’à paralyser son corps. Elle est capable de pleurer en pensant à la détresse de cette ancêtre qui n’a personne d’autre à qui parler qu’à celle qui la traite chaque semaine, jamais mariée, ses neveux et ses nièces bien trop occupés pour écouter ses jacassements. Alors, elle lui répond, elle lui fait la conversation. Peu importe son humeur ou ses propres problèmes personnels.
C’est aussi la raison pour laquelle elle a décidé de s’engager auprès du Refuge de l’Espoir. La brunette a toujours adoré les animaux, mais, plus que ça, la propriétaire gère cet endroit sans aucune aide financière extérieure et peine à garder cet endroit ouvert, malgré l’afflux constant de bêtes abandonnées par de piètres propriétaires. Lorsqu’elle a appris la situation périlleuse dans lequel se trouvait le refuge, Grace n’aurait jamais pu envisager de rester les bras croisés sans rien faire. Elle est devenue bénévole, et elle n’a jamais regretté son choix, malgré son emploi du temps chargé où elle jongle entre son travail, son engagement auprès de The Pacifist Confederacy, et sa vie avec Milo. Aider, c’est la raison pour laquelle elle a été placé sur cette terre, elle en est convaincue. Sans parler de destin ou de fatalité, c’est sa vocation.

Alors, lorsqu’elle voit une ravissante jeune femme blonde se présenter devant elle avec un air un peu perdu sur le visage, elle rayonne, Grace Hamilton. Prête à lui prêter main forte, son sourire serait suffisamment brillant pour illuminer une pièce plongée dans l’obscurité.

« - Oui, il n’y a aucun souci ! Je suis là pour ça, après tout, dit-elle en plaisantant légèrement, son petit nez se retroussant légèrement alors qu’elle rigole doucement de son propre trait d’humour. Alors, adopter un animal, c’est bien sûr une source de bonheur infini, mais c’est aussi une responsabilité. Chaque espèce a ses besoins propres, sa manière particulière d’évoluer dans le monde… Donc si vous voulez, on peut essayer de faire ensemble une sorte de… diagnostic, pour savoir quel animal vous correspondrait le mieux ? Bon, c’est sûr que si c’est une girafe ou un bison, je ne pourrais pas vous aider, par contre, ils ne rentrent pas dans nos box.

Elle rigole encore une fois, d’une manière aérienne, comme un petit nuage de douceur qui viendrait se poser sur la conversation. Grace passe sa main, de manière inconsciente, le long de sa nuque, pour y balayer les quelques cheveux s’échappant de sa queue de cheval, avant de se reconcentrer sur l’inconnue.

- Je m’appelle Grace, se présente-t-elle en désignant le petit badge qui trône fièrement sur sa poitrine. Vous voulez une tasse de thé ? Je viens à peine de le préparer, il est encore chaud.

Tout en parlant, elle s’éloigne quelque peu du bureau d’accueil pour aller chercher une chaise, à l’arrière, et revient avec pour le présenter devant la blonde. Alors qu’elle pose le siège au sol, elle se rend compte, confuse, qu’elle s’est peut-être un peu trop emballée.

- Enfin, si vous le voulez et si vous avez le temps, bien sûr ! Vous n’aviez peut-être pas prévu de rester longtemps… Grace, Grace, pourquoi ne prends-tu pas le temps de réfléchir avant d’agir, ce n’est pas possible ! Comme d’habitude, à chaque fois qu’elle se fustige intérieurement, la moldue peut entendre la voix de sa mère la réprimander, comme une petite fille qui aurait fait une bêtise. S’il y a un autre moment qui vous convient mieux, je comprends totalement, et puis, le refuge est ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 18h30, si c’est plus facile pour vous… Tous nos bénévoles seront ravis de vous aider. Tout ce qu’on veut, c’est trouver de bonnes maisons pour nos pensionnaires, après les fêtes, nous sommes toujours particulièrement surchargés… »

Et elle se donne d’autant plus, Grace, se décarcassant pour trouver de nouvelles idées pour attirer les familles, pour aider du mieux qu’elle peut, au risque d’oublier ses propres besoins. Qui a besoin de dormir, ou de manger un bon repas, lorsqu’on peut porter assistance à des animaux en détresse ?
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MessageSujet: Re: Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen   Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen EmptyDim 29 Déc - 13:22


Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen Junipe10

bring me the sunshine ft. Grace

La première phrase qu’avait prononcée l’employée du refuge aurait dû mettre la puce à l’oreille de Miel. Elle débordait d’énergie et de jovialité. La finnoise eut un mouvement d’hésitation, se raidissant comme sous l’effet de la panique, pas totalement sûre qu’elle était capable de gérer une interaction sociale comme celle là, mais elle resta bien campée sur ses pieds, se forçant à respirer alors que la jeune femme en face d’elle parlait, parlait, parlait encore, et qu’elle tentait d’écouter ce qu’elle disait. Elle hochait la tête pour montrer son attention, souriait en même temps que la jeune femme lui souriait, calquant ses manières sur les siennes. Elle eut un petit rire au trait d’esprit de la jeune femme, puis celle ci se présenta. Grace. Miel le nota dans un coin de sa tête, pour tâcher de ne pas l’oublier. Elle lui proposa également un thé, et avant que Miel ne puisse répondre elle était partie chercher une chaise. Elle la suivit du regard sans rien dire alors qu’elle revenait avec une chaise qu’elle posait par terre. La sorcière fut un peu attendrie, se reconnaissant partiellement dans l’enthousiasme de la jeune femme, qui soudainement prenait conscience de son empressement. Elle même se retrouvait parfois dans des situations similaires, et elle leva ainsi les mains d’une manière apaisante pour signifier lui signifier que tout allait bien, sans trop savoir si la jeune femme avait fini sa diatribe ou non, mais comme elle commençait à se justifier, Miel supposa que c’était le bon moment pour l’interrompre. « J’ai du temps devant moi. Rien de spécial à faire après. » Elle lui sourit, et prit place sur la chaise qui avait été installée. « Et si l’offre est toujours valable, je veux bien une tasse de thé. Il sent vraiment très bon. » Elle prit un instant pour laisser la jeune femme faire ce qu’elle avait à faire, et se débarrassa de son écharpe, qui lui tenait chaud maintenant qu’elle était à l’intérieur. « Je m’appelle Mielikki Jårvisen, » se présenta-t-elle en arrangeant les plis de son manteau.

Effectivement, elle imaginait aisément la recrudescence de pensionnaire au printemps, lorsque les gens se rendaient compte que les animaux n’étaient pas des cadeaux de Noël, mais des êtres vivants dont il fallait s’occuper, qui prenaient de la place et qui avaient leur caractère. Voilà pourquoi la jeune femme n’avait jamais pris d’animal jusqu’alors. Elle ne se voyait pas s’en occuper. Elle leva ses yeux clairs sur la jeune femme qui lui faisait face et eut de nouveau un fin sourire. « Alors, euh, un diagnostic vous disiez ? Il faut que je vous décrive mes habitudes c’est ça ? » Elle réfléchit, se laissant aller contre le dossier de sa chaise. « Je suis prof, donc j’ai des horaires plutôt banals. Je pars le matin je rentre le soir. En revanche, je suis souvent éveillée la nuit. J’habite dans un appartement à deux étages, tout en haut d’un immeuble, et j’ai un balcon. » Elle réfléchit encore un peu. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien dire d’autre qui aiderait Grace ? « Je ne sais pas si c’est très utile que je vous dise ça, mais mon patronus est un renard polaire. Mais en fait j’ai toujours eu beaucoup d’affinité avec les oiseaux. » Elle ne pensait pas nécessairement à une chouette, mais d’un autre côté c’était sûrement l’oiseau le plus commun. Ça l’étonnerait de trouver des moineaux ou des hirondelles à l’adoption, comme ça. Et puis, c’était une tradition pour les sorciers, d’avoir une chouette. Alors certes, elle n’était pas tellement le genre à suivre les traditions sorcières, aussi à cause de son statut de sang, mais finalement, pour communiquer avec ses amis plus traditionalistes, une chouette ça serait très utile, alors elle décida de préciser ça aussi. « J’ai également des amis qui ne sont pas encore très au fait de la technologie moldue, pour plein de raisons différentes, alors… Peut être qu’une chouette serait idéale pour leur porter le courrier. » Elle n’avait aucune idée de si les chouettes étaient dressées spécifiquement, de si c’était un sort, de si c’était à elle de dresser une chouette… En bref, elle s’engouffrait dans un domaine totalement inconnu d’elle. Mais après tout, elle était là pour se renseigner, elle l’avait dit. Peut être que Grace aurait des informations susceptibles d’éclairer sa lanterne. Du moins, elle l’espérait. Elle s’installa un peu mieux dans sa chaise et dévisagea la jeune femme en attendant le flux d’informations qui, elle n’en doutait pas, allait se déverser de ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen   Bring me the sunshine ft. Mielikki Jårvisen EmptyLun 6 Jan - 16:47


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Le Refuge de l’Espoir est né d’une nécessité. Depuis que l’Homme s’est imposé comme étant l’espèce dominante sur la planète, il n’a eu de cesse d’imposer son mode de vie aux animaux, qui ont dû s’adapter ou mourir. Ceux qu’il a trouvé adorables, il les a adoptés pour mieux les abandonner à l’instant où leurs besoins sont devenus détrimentaires de ses propres intérêts. Pourtant, ces bestioles n’ont pas disparu du jour au lendemain, et les bipèdes, aimant s’acheter une bonne conscience quand ça leur chante, refusèrent de les abattre de sang-froid, préférant détourner le regard pour ne pas devoir assumer leurs crimes. Les quelques âmes charitables qui refusèrent de laisser les animaux assumer la faim, le froid, la peur, dans ce grand monde dont lequel ils n’ont plus les clés pour survivre depuis des siècles, les recueillirent en espérant faire entendre raison à leurs semblables. Les refuges sont des sanctuaires, qui protègent les animaux de la folie des hommes. Celui d’Atlantis n’est pas différent des autres, il a été fondé dans ce but désintéressé pour le bien commun. Et Grace est fière de mettre sa pierre à l’édifice, à son échelle : c’est aussi la raison pour laquelle est bien décidée à aider du mieux qu’elle peut à ce que cette jeune femme blonde reparte avec la boule de poils de ses rêves.

Elle sourit, en réponse à son propre sourire. C’est un festival de dents blanches et droites qui se profile dans l’entrée, et voilà que la moldue s’empresse de verser un mug de thé à celle qui se présente en tant que Mielikki, un prénom singulier mais qui lui va étonnamment bien – après tout, la française ne peut s’empêcher de penser aux abeilles et se dit que les cheveux de Miel ressemblent à son patronyme, tout comme sa personnalité, qui semble aussi sucrée. Après avoir donné la boisson à sa cliente, Grace s’installe à nouveau dans sa chaise et l’écoute patiemment, une mèche de cheveux lui chatouillant le cou, qu’elle s’empresse de rabattre derrière son épaule.

« - Oh, c’est très bien tout ça ! Les professeurs ont souvent du temps pour s’occuper de leurs animaux… Les gens n’y pensent pas forcément, mais par exemple, mieux vaut éviter d’adopter un chien si on pense ne pas avoir le temps de le promener ! Les chats n’ont pas ce problème, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut les négliger à longueur de journée. Elle se reprend soudainement, sa voix partant dans les aigus alors qu’elle pense que ses paroles peuvent potentiellement être mal interprétées. Non pas que je pense que vous l’auriez fait hein ! Pas du tout, je suis sûre que… Enfin… Vous comprenez, c’était pour… illustrer mon propos ? Enfin bref… Elle bredouille, comme à son habitude, un peu trop enthousiaste pour son propre bien, un peu trop maladroite mais terriblement sympathique. Oh, votre patronus ? Oui, je sais ce que c’est ! Elle le dit avec la candeur d’un enfant, qui parle du père Noël ou de la fée des dents. Elle a beau sortir avec un sorcier depuis plusieurs mois, maintenant, elle est toujours autant émerveillée par la magie. Il doit être si beau, ce renard… J’ai entendu dire que seuls les sorciers les plus puissants savaient produire un patronus, vous devez être douée.

Des informations qu’elle a glané, par-ci par-là, entre la vie qu’elle partage avec Milo et les rues d’Atlantis, où les mages côtoient allègrement les personnes sans pouvoirs magiques. Elle n’ose pas vraiment poser des questions à son compagnon, parce qu’elle a toujours l’impression de passer pour une idiote, quand il évoque des choses évidentes à ses yeux qui semblent extraordinaire pour la Hamilton.

- Mais bref je m’égare, euh… Oui, nous avons beaucoup de chouettes et de hiboux à l’adoption. La plupart sont entrainés pour porter le courrier, car ils sont souvent abandonnés par des sorciers qui n’ont plus besoin d’eux ou qui ne voient plus l’intérêt de s’en occuper, maintenant qu’ils ont accès au système postal traditionnel. Ça me semble être un bon choix pour vous en effet, mais je préfère vous prévenir qu’il vous faudra une bonne hauteur sous plafond… Certains peuvent être un peu bruyants et leurs cris peuvent déranger de potentiels adoptants… Et il faudra le nourrir de petits rongeurs vivants, bien sûr, en ville ils n’ont pas forcément l’opportunité d’aller chasser, ou alors il faudra l’éduquer pour qu’il aille durant la nuit à la campagne et revenir régulièrement chez vous pour pouvoir s’occuper de vos lettres. C’est du travail, mais personnellement, je trouve ces oiseaux tellement attachants, ça en vaut la peine… Ils sont si intelligents et dévoués !

Elle continue de lui sourire, espérant de tout cœur que son discours ne l’a pas trop découragée, mais elle préfère être honnête avec Mielikki. Après tout, adopter un animal reste une responsabilité, il ne faut pas l’oublier. Dégustant son thé, elle réserve sa carte secrète pour la fin de sa diatribe.

- Mais si vous voulez, on peut aller faire le tour de nos pensionnaires, voir si l’un d’entre eux pourrait vous intéresser, et je pourrais vous détailler leurs besoins individuels. Chaque animal est différent, après tout. »

Comme les hommes, en beaucoup moins cruel, peu importe ce qu’ils prétendront.
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