| | Mielikki Jårvisen - stones are free and so are sparrows. | |
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Sujet: Mielikki Jårvisen - stones are free and so are sparrows. Lun 4 Nov - 21:15 | |
| | | | | | | Mielikki Jårvisen | Informations civiles | Nom : Jårvisen, un nom somme toute assez commun. | Prénom(s) : Mielikki, comme la déesse des forêts dans la mythologie finnoise. Son deuxième prénom, quant à lui, est Essi | Date de naissance : 12 octobre 1973, faisant de notre charmante finnoise ainsi que son jumeau des balances, à défaut d’être des gémeaux. | Âge actuel : 29 ans, la trentaine qui s’approche, qui est déjà presque là. | Origines : Finnoises, par ses parents, qui furent ceux à déménager de leur contrée nordique pour descendre légèrement jusqu’à l’Angleterre. | Occupation : Professeur de sortilèges à l'UPA depuis Janvier 2002, le début du deuxième trimestre en quelque sorte, après le départ de son prédécesseur. Sa spécialité étant la sorcellerie du Moyen-Orient, elle anime également des TD sur ce sujet deux fois par semaine en plus de son enseignement plus général en cours Magistral. | Alignement politique : En tant que née Moldue, avec un pied dans un monde et un pied dans l'autre, Miel est tout à fait incapable de rester les bras croisés devant l'injustice. De là à prendre une part active à l'échiquier politique il n'y a qu'un pas, qu'elle n'a pas encore franchi aussi parce que son arrivée est toute fraîche. Mais si elle devait faire partie d'un groupe, ce serait certainement The Salamanders. À suivre, donc. |
| Informations Magiques | Statut de sang : Née moldue. En effet, ses parents, Jouni et Erja Jårvisen, sont tout ce qu’il y a de plus moldu avec, de ce que Mielikki sait, pas même un seul ancêtre doué de magie. | Baguette : Noyer sombre, 31,7 centimètres avec un coeur en poil de chat Wampus, étonnamment sifflante. | Patronus : un renard polaire. Cet animal qui paraît adorable au premier abord mais est capable de résister à des conditions de vie particulièrement hostile représente assez bien le caractère de la finnoise. | Épouvantard : Les cadavres de son frère, sa soeur et ses parents entassés au sol devant elle, parfois seulement celui de son frère. | Miroir du Rised : La sorcière se voit simplement elle, âgée, un air serein sur le visage, entourée de livres. | Ancienne école/maison : Ancienne école/maison : Sa scolarité se fit à Poudlard, dans la maison Serdaigle Elle fut néanmoins choixpeauflou, le choixpeau hésitant pendant sept longues minutes entre Poufsouffle et Serdaigle. | Idées Préconçues : Miel étant née moldue, elle ne peut réellement avoir d’opinion négative sur ceux du même statut de sang qu’elle, ni les sang-mêlés, du moins de manière générale. En revanche pour les sang-purs c’est un peu différent. Elle a été confrontée à la suprémacie du sang-pur à de multiples reprises et il lui arrive encore de généraliser l’état d’esprit et les motivations de ceux qui viennent de familles au sang pur, et tout particulièrement des vieilles familles traditionnalistes. Mais son expérience lui a aussi appris que dans des situations improbables, chacun se sort des archétypes et révèle qui il est vraiment et s’il est digne de confiance ou non. À vrai dire, malgré une apparence ouverte et chaleureuse, c’est de l’humain en général qu’elle se méfie. |
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Descriptions | Caractère & Informations
(farouche) Il y a quelque chose de nerveux en elle, dans sa manière de se raidir au moindre son. Prise dans le regard d’un autre, elle s’immobilise complètement, incapable de décider s’il vaut mieux fuir ou feuler. C’est un animal farouche, habitué à l’appel des montagnes, à se cacher, à être toujours dans une ombre quelconque, à étouffer ses rires et se remémorer les choses en secret. (rêveuse) Avec un sourire doux, elle souffle sur les volutes de fumée qui s’échappent de son thé, les yeux perdus dans le paysage qui s’étend de l’autre côté de la fenêtre, regardant l’hiver européen comme si c’était un rêve, à travers des yeux voilés par la mélancolie. Elle entend encore l’appel des montagnes, leurs arêtes coupantes comme des rasoirs réclamant le toucher du bout de ses doigts, les vallées comme des cicatrices qui attendent d’être pansées, l’haleine glacée de l’hiver poussiéreux afghan faisant encore frissonner sa nuque. (honnête) Ils disent que sa tête est dans les nuages et qu’elle ne sait dire que la vérité, et peut être que c’est vrai, peut être qu’elle ne sait pas tisser les mensonges entre ses dents. Elle se fiche bien de vexer les égos, et ne se force pas à dire du bien si elle n’en pense pas. C’est auprès d’elle qu’on se rend si on est prêt à entendre la vérité froide et dure, et certains lui en veulent de ne pas les caresser dans le sens du poil. (bienveillante) Mais quand ils ont besoin d’encouragements, c’est elle qui les fabrique du bout de la langue, et ils sourient, soudain pleins de la certitude qu’elle a raison, qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent faire, et elle hoche la tête, ses mots aidant à changer le monde. Sous le toucher le plus délicat d’une main, devant le sourire le plus doux, elle s’assouplit, s’attendrit, devenant protectrice, léchant les plaies de la meute. Sa moue se tord en sourire lorsqu’on lui dit qu’elle est un pilier, le roc parfait auquel s’accrocher au milieu de la tempête, fière d’être digne de confiance. (décalée) Elle grimpe en haut du plus haut pic, de la plus haute ligne électrique, elle s’élève jusqu’au plus haut sommet qui lui soit donné d’observé, indifférente au vertige, inconsciente du danger, ou peut-être consciente mais n’y accordant aucune importance. Il y a quelque chose de stoïque en elle, comme gravé dans la pierre, incapable de s’adapter aux autres, à leurs conventions sociales, incapable de se conformer à ce qu’on attend d’elle si ça ne correspond pas à ce qu’elle est vraiment. Parfois, son attitude et ce qui est « correct » se recoupent : c’est souvent le hasard. Elle grince des dents lorsqu’elle se force à agir comme on le lui demande pour le simple respect des règles établies. (maladroite) Les mots parfois contenus trop longtemps derrière ses dents se répandent parfois en un flux qui inonde tout. Comme toutes les vagues, ce tsunami violent ne peut se retirer sans laisser derrière lui des dégâts. Trop de temps passé à garder des secrets, à se taire et à se cacher ont rendu le goût de la liberté et de la franchise trop doux à ses papilles, ainsi son honnêteté se transforme parfois en manque de tact, en maladresse, elle verse parfois hors de sa bouche les sentiments confiés en confidence, dit par accident ce qu’il faudrait taire, ce que tout le monde pense mais que personne ne dit, qu’il ne faut pas dire, elle glapit comme un renard avant que son cerveau ait eu le temps de clore ses lèvres. (colérique) Sous la cendre, les charbons brûlent encore d’un éclat furieux ; de même, sous sa douceur, le sang bouillonne, et s’il est difficile de faire partir les flammes, elles blesseront ceux dont elles lècheront la peau. Une fois aveuglée de colère, elle ne sait où s’arrêter, et seul les sots iront jusqu’à s’attirer ses foudres, car elle est aussi mauvaise qu’elle sait être caressante, si on l’a mérité. Au fond d’elle, une volonté farouche de tous les faire trembler, de leur rappeler à tous ce qui peut être accompli une fois les attentes d’autrui chassées comme autant de moustiques. La victime de ses colères se noie dans des yeux soudainement si sombres et furieux qu’ils semblent la dévorer entière sans que rien ne puisse les arrêter. (travailleuse) Elle ne recule devant rien pour arriver aux buts qu’elle s’est fixée, balayant d’un revers de main l’inconfort des nuits sans sommeil, le flou des jours suivant les insomnies, ne prenant même pas la peine de camoufler ses cernes pour faire illusion. Elle va, d’un pas déterminé, fait ce qu’il faut, et finalement récolte les fruits qui lui reviennent de droit, élégamment et sans imaginer qu’on puisse s’opposer à elle, puisque ce qui est pris est, toujours, mérité. Sa main ne se pose pas sur ce dont elle n’est pas sûre d’avoir la possession légitime. (curieuse) Elle a décidé à un jeune âge que le monde était trop grand, qu’il contenait trop de secrets, trop de mystères. Elle trace, distraitement, du bout des doigts, des figures mystérieuses sur les livres qu’elle lit, ou plutôt qu’elle dévore, éclairée par une lampe solitaire, une tasse fumante manquant d’être renversée lorsqu’une réponse est trouvée à la question qui la taraudait et que son corps s’agite avec enthousiasme pour saisir un carnet dans lequel noter sa dernière trouvaille. Elle questionne tout, titille du crayon tout ce qui peut être questionné. Celui qui ne questionne pas n’apprend rien, répète-t-elle dans une langue ancienne et orientale, ce dicton devenu son mantra, son leitmotiv, alors qu’elle ouvre un nouveau livre et frotte ses yeux qui la brûlent déjà à force d’être abimés à lire sans cesse pendant des heures. (mélancolique) C’est que pour elle, le passé a, peut être, plus d’attraits que le futur, peut être même que le présent. Ne pas laisser les choses mourir, voilà pour quoi elle lutte, et parfois des souvenirs fantomatiques se rappellent à elle, parfois simplement fantasmés par son imagination débordante, idéalisés, cristallisés en quelque chose qu’ils n’étaient tout simplement pas. Elle se languit d’une époque qu’elle n’a pas connue, a le manque d’endroits où elle n’est jamais allée, ressasse les regrets comme s’ils lui procuraient plus d’émotions que ce qu’elle a réellement vécu. Elle se complaît parfois dans sa tristesse, restant des heures allongées à regarder le temps passer, ses lèvres tordues en un rictus douloureux au lieu de profiter de ce que lui offre le fait d’être vivante, d’avoir la chance de respirer, de saigner, de connaître l’amertume, la solitude, la joie, la tendresse. Elle sait, pourtant, qu’elle a tort, mais n’arrive à se sortir seule de ce bonheur d’être triste.
| Opinions sur la Mixité
Pour Miel, la mixité est une excellente chose. Elle en est une farouche défenseuse et forcément voit d’un très mauvais œil les différents groupuscules qui voudraient démontrer la supériorité d’un groupe sur un autre, d’autant plus qu’en temps que née-moldue elle voit de particulièrement près en quoi l’absence de secret et la cohabitation ont de positif. Elle est tout à fait du genre à encourager ses élèves à s’intéresser à la technomagie et à y jeter un œil elle même d’ailleurs dès qu’elle en a l’occasion bien qu’elle n’ait pas de formation d’ingénieur ou en sciences en général. Son mode de vie est d’ailleurs absolument à mi-chemin entre confort et technologie moldus et traditions sorcières, qu’elle a très rapidement adoptée malgré sa position de première sorcière de sa famille. D’ailleurs, la fin du secret est tombée peu de temps avant le moment où la jeune fille allait partir pour Poudlard et ce monde qu’elle voyait se développer dans le sens de la fraternité lui a donné goût au partage et à la curiosité, ainsi qu’à des rapports de paix entre moldus et sorciers de même qu’entre toutes sortes de groupes différents. | Réputation
La finnoise n’est pas forcément du genre à parler beaucoup d’elle. À vrai dire, c’est un exercice auquel elle rechigne à se livrer sauf dans des cas bien précis, donc sa réputation se base surtout sur ce que chacun imagine. Ainsi, pour savoir ce qu’elle a fait entre sa sortie de Poudlard, voire de l’université, et son entrée au poste de professeurs de sortilèges à l’UPA, il faudrait se renseigner sans passer par elle. Son silence relatif sur ses expériences peut néanmoins éveiller la curiosité de certains. Pour ceux qui savent, il pourrait s’avérer étonnant qu’une femme aussi douce ait été engagée dans des contextes aussi violents dont on pourrait imaginer qu’ils ont laissé des traces, ce qui est évidemment le cas malgré un entêtement de la blondinette à cacher toute forme de fêlure, du moins au grand jour. Ce qu’on sait en revanche, c’est que s’il est difficile, très difficile de la mettre en colère, une fois que c’est fait on n’a plus qu’à aller se cacher loin, très loin, car la rage de la nordique ne peut être calmée que par le temps et s’il ne lui arrive presque jamais de sortir de ses gonds, l’événement peut être assez impressionnant. On sait également d’elle que c’est une merveilleuse magicienne, qui n’hésite pas à fournir le travail nécessaire pour en arriver là où elle veut, et que sa magie est non seulement puissante, mais également particulièrement bien maîtrisée.
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Biographie | I. bless this mess
La Finlande dans les années 60. Classique histoire, boy meets girl, girl meets boy, they fall in love, yadda yadda yadda. Jouni Jårvisen et Erja Lehtinen étaient faits pour se rencontrer. Ce fut d’une manière idiotiquement simple, à une fête organisée par un ami commun, que leurs vies s’entrechoquèrent pour la première fois. S’entrechoquèrent car Jouni ouvrit la porte de la cuisine brusquement sur Erja alors qu’elle portait des verres, et ce fut pendant les excuses et les minutes passées à ramasser les bouts de verre qu’ils firent connaissance. Elle était étudiante en littérature étrangère, lui en mythologie, et leur passion commune pour les mythes, la fiction et le fantastique leur donna un parfait tremplin pour devenir, d’abord, les meilleurs amis du monde, et puis, assez rapidement, mari et femme. Le couple était en harmonie totale. C’était comme si leurs défauts, à l’instar de leurs qualités, se complétaient parfaitement et se répondaient. Ainsi, ils étaient dans leur petite bulle de bonheur, se suffisant à eux mêmes. Lorsqu’ils ne travaillaient pas d’arrache pied, ils passaient tout leur temps libre autour du globe à s’adonner à un hobby pour lequel ils avaient développé un goût ensemble : la cryptozoologie. Ils allaient jusqu’à se mettre dans des situations clairement périlleuses, et cela ne leur faisait qu’apprécier plus encore leur petite vie tranquille lorsqu’ils rentraient à Helsinki. Après quelques temps, ils suivirent les opportunités qui se présentaient, et alors que Lemmikäinen et Mielikki venaient de naître, toute la petite famille déménagea en Angleterre, où Erja s’était vu offrir une place de choix dans le comité de rédaction d’un journal de littérature international. Au début, Jouni se contenta de continuer ses recherches en veillant sur Lemmi et Miel à la maison, mais il finit par obtenir un poste à la Essex University, où il se rendait quatre fois par semaine pour faire cours, depuis la banlieue de Londres où tout ce beau monde résidait dorénavant. Les jumeaux étaient des enfants charmants, aux caractères doux et curieux, certes parfois un peu sauvages, farouches, peut être trop curieux, casse-cou même, comme si ils suivaient déjà les pas de leurs parents. Les enfants déambulaient dans la maison à petits pas rapides, et l’écho de leur démarche s’accélérant était généralement signe de bêtise à venir aussi les adultes qui les entouraient avaient appris à garder un œil sur eux en toute circonstances. Alors qu’ils grandissaient et commençaient à aller à l’école, les deux bambins révélaient une vivacité d’esprit et une intelligence assez impressionnantes, d’autant plus pour leur jeune âge. Ils s’entendaient bien, et souvent quand les parents étaient convoqués, c’était à cause de bêtises qu’ils avaient faites ensemble. Plus ils grandissaient, d’ailleurs, plus les bêtises étaient invraisemblables et incompréhensibles. Bien sûr, malgré l’insistance des enfants que les choses s’étaient cassées toutes seules, que les objets avaient volé d’eux mêmes dans les arbres, etc., il était difficile aux adultes de les croire. En tout cas, tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes, malgré les petits tracas ordinaires de la vie quotidienne Erja et Jouni travaillaient, s’entendaient toujours aussi bien, et en 1980 Lemmikäinen et Mielikki avaient une petite sœur, Metsänväki, ou Sanva pour les intimes. Les jumeaux adoptèrent d’office le bébé, et leur enthousiasme était même parfois un peu trop fort, tant et si bien qu’il restait aux parents la tâche de les modérer, car même à 7 ans et plus tard les deux chenapans avaient un peu de mal à concevoir que, Sanva étant beaucoup plus jeune, elle n’était pas aussi dégourdie et téméraire qu’eux mêmes pouvaient l’être et surtout qu’ils ne pouvaient pas la trimballer dans tous les sens sans s’attendre à ce qu’elle pleure.
II. get in loser, we’re going hexing.
En 1983, la nouvelle de l’existence de la magie bouleversa la vie de la famille à bien des niveaux. Déjà, cela voulait dire que le hobby de Erja et Jouni n’était pas simplement un passe-temps d’hurluberlus. Ensuite, et surtout, ça expliquait beaucoup de choses quand aux enfants et leurs bêtises surréalistes. Néanmoins, il semblait que Miel était la seule à être douée de magie, et que Lemmi, lui, était surtout doté d’une intelligence encore plus vive et chaotique que celle de sa sœur. Ainsi, ce fut sans surprise qu’en 1984, la famille Jårvisen reçut un courrier invitant la fillette à se rendre à l’école de Sorcellerie Poudlard. Sans parler de toutes les hésitations liées au climat encore largement tendu entre les communautés moldue et sorcière, ls adieux sur le quai de la gare furent déchirants, d’autant plus que Miel se retrouva seule de l’autre côté du mur sur la voie 9¾ , le reste de la famille ne pouvant pas traverser. Néanmoins, l’intégration de la jeune sorcière fut étonnamment facile. Malgré une hésitation de sept minutes entre Serdaigle et Poufsouffle, elle fut finalement envoyé dans la maison ailée, et n’eut finalement que peu de mal à s’y faire des amis, malgré le manque évident de son frère, sa sœur et ses parents. En rentrant pour les vacances, la préadolescente ne savait même plus dans quel ordre raconter toutes les anecdotes, toutes ces nouveautés qu’elle découvrait dans ce monde totalement inconnu. Au début, durant à peu près la première année, il y eu une sorte de froid entre Lemmi et elle. Elle mit du temps à le comprendre, mais une légère jalousie s’était installée chez le garçon, qui trouvait cela injuste de ne pas, lui, avoir de pouvoirs. Mais finalement, comme souvent dans la famille Jårvisen, ce conflit se résolut de lui même avec le temps et les années suivantes, les jumeaux passaient tout leur temps collés l’un à l’autre.
III. oh how lovely it is, the silence of growing things.
Alors que Miel était en dernière année à Poudlard, Metsänväki y fit elle aussi sa rentrée, chez les Poufsouffles, et se révéla être, elle aussi, une merveilleuse magicienne. Pendant ce temps, Miel travaillait d’arrache pied pour réussir ses ASPICs, qu’elle obtint brillamment. Déjà passionnée de voyages et par les cultures différentes de celle dans laquelle elle avait grandit, ce fut tout naturellement qu’elle s’orienta vers une licence d’ethnologie, à l’University College of London. Plus les mois passaient, plus la magie orientale la passionnait, et elle se renseignait sur cela en parallèle de ses cours. Le travail qu'elle faisait à côté était, malheureusement, le lot d'une étudiante douée de magie dans une université moldue. Notamment, elle passait son temps à lire et relire les livres et légendes sur la magie dans l’ancien empire Perse, et ainsi à la fin de son premier semestre d’université, elle savait déjà sur quoi elle s’orienterait par la suite, consternée par le manque de ressources accessibles depuis l'Occident sur ces formes de magies anciennes, antiques, presques. Ainsi donc commença une nouvelle période de travail acharné. D’ailleurs, la fin de sa première véritable relation, rompue par son petit ami avec qui les liens s’étaient noués en dernière année de lycée, lui brisant le cœur, lui avait donné une parfaite raison de se lancer dans le travail sans rien faire d’autre, en oubliant presque d’avoir une vie sociale, de rendre visite à sa famille, et tout le reste. Elle n’avait pas le temps de se laisser distraire, pas même le temps d’aller mal. Il fallait apprendre les langues locales, étudier les traditions, et elle préparait ce qu’elle savait déjà vouloir être son Master, et qui nécessitait d’aller directement sur le terrain, ce pour quoi elle obtint une autorisation lui permettant de partir dès sa quatrième année de Bachelor, qu’elle validerait à distance, le travail nécessaire à son mémoire étant difficilement faisable en une année. Etant donnés ses excellents résultats ainsi que les nombreuses lettres de recommandation qu’elle avait obtenues, l’université lui autorisa cela à condition qu'elle trouve un.e tuteur.trice doué de magie et déjà versé dans l'ethnologie, qui pourrait ainsi la conseiller mieux qu'un professeur moldu. La quête fut ardue, mais elle finit par dénicher une obscure sorcière autrice d'un ou deux romans, qui eux se concentraient plutôt sur la magie dans la péninsule arabique. Mais il n'y avait personne de plus adapté, et à forces de lettres enflammées et passionnées, et au bout de quelques rencontres, la déjà quasi-centenaire Myriam Broadleaf accepta de la parrainer. C'était, dans ce domaine et dans cette université une première occurrence, même si les tuteurs externes avaient déjà existés, ils n'avaient jamais fait partie de cette autre communauté que représentait celle des personnes douées de magie. Une autre condition sine qua none fut qu’elle parte d’abord à Téhéran et dans la région alentours, où elle pourrait avoir plus de contacts et ainsi se mettre moins en danger. Bien que son but ultime fut l'Aghanistan et les populations établies dans ses massifs montagneux, elle accepta. Avec la réélection, trois ans avant son arrivée, du président Rafsandjani, relativement plus modéré que ses prédécesseurs, son entrée dans le pays ne fut pas aussi compliquée qu’elle aurait pu l’être. Elle entrait effectivement avec la prétexte d’étudier certaines populations, bien qu’évidemment le côté sorcellerie de la chose soit laissé totalement occulté et absent des rapports officiels. En effet, officiellement, elle était simplement une étudiante en ethnologie, et rien d’autre.
IV. the sky is burqa blue
Bien sûr, l’accueil ne fut pas exactement chaleureux, une femme universitaire n’était pas forcément quelque chose de bienvenu dans un tel contexte, mais elle réussit à passer entre les plus gros écueils, et tout se passait relativement bien, jusqu’à ce qu’en décembre 1997, une nouvelle particulièrement sinistre lui parvienne. Sa jeune sœur, Sanva, avait été Raflée en tant que née moldue. Autant elle n’avait pas vraiment suivi les évènements, tant par peur d’être découverte que parce qu’il était très difficile aux informations de lui parvenir et que ses contacts avec l’Occident étaient plus que limités, autant son sang ne fit qu’un tour en apprenant par d’anciens camarades de Poudlard engagés dans la Résistance la disparition de sa sœur chérie. Ainsi, elle ne prit même pas le temps de rempocher ses affaires, et après avoir bataillé pour avoir l’autorisation de quitter le pays, ne pouvant simplement transplaner sous peine de voir sa disparition être l’objet de nombreuses suspicions, elle laissa tout en plan pour revenir au bercail en janvier 1998, s’organisant immédiatemment avec ses amis et les réseaux de résistance pour participer à un raid afin de libérer les élèves né-moldus raflés, urgeant cependant ses parents de ne pas prévenir Lemmi, par peur qu’il se mette en danger alors même qu’il ne pourrait pas faire grand chose sans capacités magiques. Finalement, les deux sœurs Jårvisen s’engagèrent dans la résistance à corps perdu, téméraires face au danger comme le voulait leur sang, tant et si bien que Miel ne participa même pas à la bataille de Poudlard, blessée peu de temps auparavant par des Mangemorts et se remettant difficilement des suites d’un sortilège d’Endoloris particulièrement vicieux. Dès cette fameuse bataille gagnée et son corps à peu près remis, elle était repartie, s’arrêtant en Iran pour finir le travail qu’elle avait laissé inachevé, puis de là se dirigeant vers l’Afghanistan, le vrai but de son voyage.
V. there is much hope in hopelessness; for at the end of the dark night, there is light.
Entrer dans le pays aux prises avec les Talibans était une autre paire de manches. Elle qui avait déjà lutté contre un bon nombre de difficultés, néanmoins, n’était pas prête à se laisser décourager par quelques obstacles de plus. Elle ferait ce qu’il faudrait. C’est ainsi qu’elle se convertit à l’Islam, du moins en façade, prenant le nom de Jamilah, et grâce à l’aide de plusieurs contacts à Téhéran, trouva quelqu’un qui pourrait l’aider à donner du crédit à son envie d’entrer en Afghanistan. Il s’agissait d’un jeune sorcier Afghan du nom d’Aman Khel. Les deux jeunes gens avaient environ le même âge et, à défaut de partager des sentiments amoureux, tous deux étaient animés de la même passion de la connaissance, et du même refus de laisser des traditions de sorcellerie millénaire s’éteindre. Ils décidèrent tous deux qu’ils travailleraient au mieux ensemble, et ils se marièrent, donnant à Miel la parfaite couverture pour rentrer dans le pays. Ainsi donc, tous deux parcoururent le pays et notamment ses montagnes à la recherche d’enclaves sorcières, où ils passèrent presque quatre ans à accumuler les informations à eux deux, notant chaque détail de chaque sort, et Miel, sous l’œil attentif d’Aman et des sorciers et sorcières qui les entouraient, perfectionna sa maîtrise de la magie sans baguette qu’elle avait déjà commencé à travailler en Iran lors de sa première année loin de l’Angleterre. Elle se sentait comme une enfant parmi eux, à mettre autant d’efforts à faire quelque chose qui leur venait, à eux, apparemment, naturellement.
VI. seek knowledge from cradle to grave.
Et puis, après quatre ans de cette vie-là, toujours sur les routes, à porter le tchadri la plupart du temps, à se cacher des Talibans qui quadrillaient le pays, à devoir se cacher pour chanter, rire, aimer, finalement il sembla que leur travail touchait sinon à une fin, au moins à un pallier. Il était temps de tout réorganiser. Et puis, ça correspondait, avec quelques mois en plus, à la durée du doctorat de la scandinave. Elle proposa, bien sûr, à Aman de rentrer avec elle. La région était de moins en moins sûre, et malgré l’absence d’amour au sens traditionnel du terme, les deux jeunes gens, liés par leur passion du travail, avaient fini par grandement s’attacher l’un à l’autre. Il refusa, néanmoins, se sentant le devoir de rester et faire tout ce qu’il pouvait pour protéger ses frères et sœurs sorciers de la barbarie du régime en place. Les adieux furent, une fois de plus, déchirants, et ils se promirent que ce n’était pas la dernière fois qu’ils se voyaient, et que même avec la difficulté qu’il pouvait y avoir à communiquer, ils se donneraient des nouvelles, au moins de temps en temps. Néanmoins, à peine un mois après le départ de la jeune femme, les Tadjiks prenaient possession de Kaboul. Malgré cela, dans les régions rurales, le pouvoir des talibans demeurait fort et le chaos ne faisait qu’augmenter. Ce fut donc avec un sang d’encre que Miel passa sa soutenance de thèse au mois de novembre, soutenance néanmoins couronnée de succès. Elle ne se voyait pas rester sans rien faire et, comme souvent avec Miel, les choses s’enchaînèrent très vite. Elle chercha un poste pour enseigner, car elle n’imaginait pas ne pas transmettre tout ce qu’elle avait appris au cours de ces années là. Par chance, le professeur de sortilèges de l’UPA était, apparemment, appelé ailleurs pour d’autres projets et sa place se libérait donc. Grâce à ses travaux, à la recommandation de ce cher vieux professeur Flitwick, qui gardait apparemment pour la jeune femme une affection toute particulière, mais surtout grâce à celle, interne à l'UPA, de Johnathan Rowle, qu'elle connaissait pour avoir combattu à ses côtés dans la résistance pendant la seconde guerre sorcière, elle obtint donc le poste au milieu du mois de décembre, avec prise de fonctions en janvier, pour le deuxième semestre. Elle qui se réadaptait avec peine à l’occident, à la liberté, au climat et à un mode de vie sédentaire se retrouva donc catapultée dans ce contexte là, toujours inquiète pour ceux dont elle était devenue proche, soulagée d’avoir un peu de paix, incertaine quant au futur et à ce qu’elle allait faire maintenant, profiter d’une vie tranquille et normale entourée de sa famille, ou peut être repartir bientôt se mettre en danger d’une nouvelle manière.
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À propos du joueur... | | Prénom ou pseudo : sacha/bumblebee. | Âge :25 ans | Célébrité sur votre avatar : l'adorable Imogen Poots. | De quelle manière avez-vous trouvé le forum ? un peu par hasard, à vrai dire. | Avez-vous lu le topic dédié aux nouveaux joueurs (ici) ? oui. |
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| Sujet: Re: Mielikki Jårvisen - stones are free and so are sparrows. Lun 4 Nov - 21:15 | |
| Ci après, le rp test pour le pouvoir spécial magie sans baguette.(je n'étais pas sûre de comment le poster, j'espère que ça va comme ça? ) - year after year we long for the previous year:
Break it and it is strong - فلفل نبین چه ریزه٬ بشکن ببین چه تیزه
Une nuit sans lune. L’air est humide et froid, un climat comme seule la fin de l’hiver anglais sait en concocter. En comparaison, même l’air glacé et tranchant de L’Hindu Kuch lui paraît moins insidieux que cette humidité qui s’insinue partout et fait tout pourrir. Accroupie, les pieds dans l’humus, les cheveux trempés par cette petite pluie sournoise qui tombe sur le groupe de sorciers cachés à ses côtés, Mielikki plisse les yeux, attendant le signal qui lui indiquera d’attaquer. Il vient rapidement, à peine un bruissement pour quelqu’un qui ne saurait pas comment écouter, à peine un reflet sur une flaque pour quelqu’un qui ne saurait pas comment regarder, mais un geste éloquent et impossible à rater pour ceux qui l’attendent. Ils s’élancent tous, un ou deux sous des formes à plumes ou à poils, en silence, jusqu’au moment où les cris s’échappent naturellement d’entre les lèvres, jusqu’au moment de la collision avec le groupe auquel ils s’opposent. Il est difficile de distinguer qui est dans quel camp, les combattants tous drapés dans des oripeaux plus sombres les uns que les autres, mais Miel connaît les visages de ses alliés. Elle zigzague entre les combats qui ont déjà lieu, balayant les adversaires qui s’opposent à elle, cherchant à aller plus loin, pétrifiant un assaillant, puis un deuxième, immobilisant un troisième. Le chef. Tous les groupuscules ont un chef. Il faut le ou la trouver, le ou la mettre hors d’état de nuire. La pluie se fait plus forte, passant d’un petit crachin pathétique à de grosses gouttes qui frappent les faces comme autant de grêlons, avec violence, produisant de sourds ‘splat’ lorsqu’elles entrent en collision avec la peau. L’éclair d’un diffindo la frôle et le tissu de sa manche se déchire, elle sent la peau de son bras lâcher et une fine ligne rouge luit à peine sous la lumière des étoiles. Le sol glaiseux refuse de la laisser avancer mais elle finit néanmoins par se retrouver face à un adversaire qui la toise, des yeux d’un gris froid la dévisageant. Peut-être se connaissent-elles, peut-être ont elles fait leurs classes ensemble, car la voix féminine crache avec dédain : « Sale Sang de Bourbe. » Les présentations sont faites, il ne reste plus qu’à voir qui va entamer la danse. La finnoise ne laisse pas ce plaisir à son adversaire et elle lève sa baguette, lançant un Immobilis que la mangemort pare sans difficulté d’un mouvement de baguette avant de riposter d’un Endoloris que Miel évite d’un brusque geste du poignet avant d’attaquer de nouveau. La danse continue comme ça un moment, les deux sorcières rivalisant d’adresse, jusqu’à ce qu’un instant d’inattention fasse rater à la jeune femme sa riposte et que même si le sort ne l’atteint pas, sa baguette valse à plusieurs mètres de là. Bien sûr, l’autre combattante en profite pour lancer un nouveau sort, un Endoloris une fois encore, qui atteint l’ethnologue de plein fouet. La douleur est indicible, tant et si bien qu’elle ne crie même pas, sa bouche se tordant en une grimace muette. Son corps est en feu, ses os donnent l’impression de se casser les uns après les autres, en petits morceaux, ses organes se tordent dans tous les sens, elle se tord sur le sol comme un vers sous le regard satisfait de la suprémaciste sorcière. Cette dernière rabaisse néanmoins sa baguette un instant, et l’esprit brouillé de Mielikki semble réussir à rassembler quelques forces et elle tend la main vers sa baguette, sa voix d’ordinaire douce se cassant alors qu’elle hurle de toutes ses forces « ACCIO BAGUETTE ». Dire qui est la plus surprise entre la Mangemort et Miel est difficile lorsqu’elles réalisent toutes deux le succès du sort et à peine le bois de noyer touche-t-il les doigts de la blonde qu’elle referme ses phalanges sur l’arme et lance de toutes ses forces un Stupefix qui envoie son ennemie valdinguer à plusieurs mètres. Elle se relève péniblement, et croise le regard de sa sœur qui se dirige vers elle. Elle franchit la distance qui la sépare de la femme aux yeux gris et lève sa baguette, les yeux vitreux, aveuglée par la rage, prête à commettre l’irréparable, avant qu’un cri de sa sœur cadette ne la rappelle à la réalité. « Petrificus Totalus, » prononce-t-elle comme dans un rêve avant de s’effondrer au sol, le visage dans l’herbe trempée, inconsciente avant même de réaliser à quel point elle a froid. The fruits of patience - صبر تلخ است٬ ولیکن بر شیرین دارد « Vas y, vas y, encore, concentre-toi Miel, si t’y es arrivée une fois tu peux le faire de nouveau ! » Les doigts de la jeune femme se crispent, deviennent des crochets, et la pierre à quelques mètres d’elle ne bouge pas d’un pouce. Une goutte de sueur roule sur sa tempe, traçant un sillon plus clair dans la poussière ocre qui recouvre sa peau. Ses yeux se perdent légèrement à droite de la pierre, capturant entre deux battements de paupières, comme une photographie, le visage de Khorshid, ses yeux noirs, ses longs cils poussiéreux comme ceux d’un animal, les boucles de ses cheveux de jais, son nez comme le bec d’un oiseau migrateur, les tâches de son qui éclaboussent son nez et le bas de son front. Miel en perd sa contenance, elle cligne des yeux une nouvelle fois, et Aman lui met une tape amicale derrière la tête. « Concentre toi au lieu de rêver, idiote ! C’est toi qui a voulu finir ton apprentissage alors travaille si tu veux y arriver ! » La jeune femme vire à l’écarlate, se tournant vers son mari. « Il fait trop chaud, ça m’empêche de me concentrer ! » Il éclate de rire alors que Khorshid elle même plisse le nez en pouffant. « Déjà t’es pas sous un tchadri alors te plaint pas, on dirait ma grand mère à jamais être contente ! » s’écrie-t-elle, et la blonde baisse le nez sans répondre, les paroles échangées la veille, chuchotées entre le bruissement des tchadors, résonnant encore entre les parois de son crâne. « دوستت دارم », « من هم دوستت دارم » De toute façon, ce n’est pas comme si c’était possible. Ça restera des paroles en l’air, rien de plus, tant que les choses seront ce qu’elles sont dans ce pays. Khorshid, elle, secoue la tête, riant toujours, peut être que plus que la situation le mérite, comme un enfant à qui les sucreries sont d’ordinaire interdites mais qui est tombé par hasard sur une cache de bonbons et en mange jusqu’à s’en rendre malade. Aman et Miel se joignent à elle, et l’hilarité générale peut être accentuée par le soleil qui tape sur leurs têtes, ils finissent tous trois au sol, essoufflés, leurs jeunes corps peu rompus à l’exercice de ces muscles d’ordinaires inutilisés, avant de finalement reprendre leurs esprits. « Allez, on s’y remet, » ordonne le garçon finalement calmé, son visage de nouveau sérieux et déterminé. « Tu m’as demandé de t’apprendre, je n’aurai pas de repos avant que tu saches parfaitement faire. Et je t’en supplie, arrête d’agiter tes doigts aux quatre vents, on dirait les plumes d’un paon, c’est ridicule. » La finnoise hoche la tête, sa bouche ayant repris sa forme normale, elle se redresse et s’époussette, essuie son visage d’un revers de manche, ne faisant en fait qu’étaler la poussière sur sa face, son air sérieux lui donnant l’allure d’un enfant des bois. Elle se remet face à la pierre, et s’apprête à se lancer quand Aman pose sa main sur son épaule. « Et pas de formule, hein. Tu fais ça à la manière de chez nous. Tout dans la tête. » « Allez, vas-y, » surenchérit Khorshid, ses lèvres découvrant ses dents pointues en un sourire carnassier, « montre nous ! » Miel fronce les sourcils, sa mâchoire se crispe, elle forme dans sa tête l’image de la pierre en train de se soulever, et… « Ouais ! Comme ça ! Continue ! » Les voix d’Aman et Khorshid s’entremêlent pour l’encourager, alors qu’elle réalise que le caillou s’est élevé en l’air. Son cœur se soulève dans la poitrine et l’objet vibre, tremblote, et alors que ses bras se détendent il continue de s’élever, léger comme une plume, avant qu’elle l’emmène de quelques mouvements furtifs des doigts, à effectuer une sorte de danse aérienne. Soudain, l’excitation l’emporte, et au milieu d’un looping, la pierre s’envole dans le ciel à une vitesse folle, un sifflement l’accompagnant alors qu’elle se perd, avant de retomber, frappant le sol avec un bruit mat sous l’œil dépité de la jeune fille et les regards amusés de ses deux camarades. mulberry leaf to satin - گر صبر کنی٬ ز غوره حلوا سازی Les bips électroniques du réveil la tirent du sommeil de leurs notes stridentes et elle grogne, la tête toujours dans son oreiller. Elle met quelques minutes supplémentaires à décoller ses paupières les unes des autres et à chasser de sa chevelure en bataille les derniers rêves qui s’y accrochent encore. Les bips s’arrêtent d’un simple mouvement de son index, et alors qu’elle pose ses pieds sur le parquet encore froid, un autre mouvement de main lui amène son peignoir qui tombe au sol juste devant elle, par manque de concentration, et qu’elle enfile en maugréant avant de passer de grosses chaussettes à ses pieds et d’aller d’un pas trainant à la cuisine où l’interrupteur de la bouilloire est basculé de loin, son ronflement illustrant le réveil progressif de la maison qui s’anime, comme d’elle même, pendant que Miel titube d’un pas encore incertain, retirant ses fripes avant d’entrer dans la douche, le contact de l’eau pas encore toute à fait chaude lui arrachant un petit cri, arrachant un peu brutalement la jeune femme aux bras de Morphée qui tentaient encore de la retenir. Elle fait ses ablutions rapidement, et traîne son corps trempé hors de la douche, se frictionnant avec vigueur, sa concentration désormais un peu plus claire lui permettant un peu plus de précision dans sa magie. Un mouvement de main plus tard ses cheveux et son corps sont secs, et il ne lui reste plus qu’à s’habiller. Elle repasse son peignoir, le climat étant trop froid pour se balader en tenue d’Eve dans la maison, et les portes de son placard s’ouvrent alors qu’elle entre dans sa chambre, lui laissant le loisir de choisir ce qu’elle va porter pendant que l’eau bouillonnante est versée dans un mug et un thermos avec la quantité appropriée de thé. Ce qui était à une époque si difficile, demandait tant d’effort, elle peut dorénavant le faire avec le même niveau de concentration qu’il faut pour conduire une voiture, à peine plus. C’est presque devenu une seconde nature.
edit: ajout du rp test pour le poste de professeur! - dealing with you is like hearding cats. :
Easy as eating a peach - هلو٬ برو تو گلو
Une fois vêtue chaudement, drapée dans les velours et les laines, elle rassemble ses affaires, enfournant ses livres dans la sacoche qu’elle suspend à son épaule. Elle vérifie qu’elle a bien tout. Baguette, oui, clés, oui, portable, oui, thermos, oui. Bon. Tout semble être là, pense-t-elle en tâtonnant ses poches. Elle finit donc d’une gorgée sa tasse de thé et s’engouffre dans l’ouverture de la porte qui claque derrière elle, et elle se met en marche. Sur quelques mètres avant de transplaner jusqu’à l’université. En gravissant les marches qui montent jusqu’à sa salle, elle s’oblige à respirer calmement. Elle leur a assuré, à l’entretien, que ça irait, que malgré les années passées principalement à se cacher du regard des autres, elle n’avait pas peur d’être confronté à ceux de plusieurs dizaines d’étudiants. Allez, se dit-elle, t’as survécu aux Mangemorts et aux Talibans, tu vas pas me dire qu’une poignée de gosses à peine sortis de l’adolescence vont te faire peur.
Elle secoue la tête, remettant en place sa crinière blonde, et entre dans la salle, passant tout à fait inaperçue par les étudiants. Son visage est jeune et ils la perçoivent comme l’une des leurs. Le brouhaha règne dans la salle et elle prend un instant pour prendre une grande inspiration avant de se diriger vers l’estrade et le bureau, où elle pose son sac un peu brusquement. Le silence se fait progressivement dans la salle et les élèves s’asseyent peu à peu, tandis que Miel sort ses livres, le regard rivé vers le bas, le cœur battant la chamade. Inspire, expire. Inspire, expire. Ils ont plus peur de toi que tu as peur d’eux. Elle redresse la tête, jetant un regard vague à l’assemblée sans vraiment s’arrêter sur aucun visage. Elle pose ses grimoires en tas sur son bureau et fait un large sourire. « Bonjour à tous et toutes, » prononce-t-elle d’une voix douce mais forte afin que chacun l’entende. Pas de tremblement perceptible dans la voix, c’est bien, et elle se félicite intérieurement. « Bonjour, » répond la masse indistincte des étudiants. Elle se retourne et prend l’une des craies qui reposent au bas du tableau. Puis elle fait de nouveau face à l’audience pendant que la craie écrit son nom en lettres élégantes ainsi que la dénomination du cours. « Je suis le docteur Mielikki Jårvisen, heureuse détentrice d’un diplôme en ethnologie avec spécialisation sur les magies chamaniques, du University College of London, et c’est moi qui vais être votre enseignante pour ce trimestre d’Etude intermédiaire des Sortilèges. Comme vous le savez, votre précédent professeur a pris la décision de se concentrer sur des projets personnels et je lui souhaite bonne chance dans cette voie. Quoiqu’il en soit… » Alors qu’elle est au milieu de sa phrase, elle est interrompue par l’irruption d’un élève manifestement essoufflé, les cheveux en bataille, qui arrive en dérapage plus ou moins contrôlé dans l’amphithéâtre. Elle se tourne vers lui et il commence à balbutier. « Désolé, je, euh, j’ai eu un… » Elle ne le laisse pas terminer, reprenant sa phrase avec un sourire. « Vous avez du mal à reprendre le rythme. Je comprends bien, après les fêtes ce doit être le cas de pas mal de monde. Allez vous asseoir. »
Il monte les marches et d’un mouvement de doigts, Miel ferme la porte. « Comme je disais, quoiqu’il en soit, vous êtes ici pour la plupart car vous avez validé le premier trimestre, et je vous en félicite donc. Vous serez peut-être tentés, vue l’heure matinale de mon cours, de rester dans votre lit, et étant sujette à la même tentation moi-même je ne vous en blâme pas. » Un vague rire parcourt la salle. « Néanmoins, ce que nous allons faire pendant ce cours est d’une haute importance. Comprendre les sortilèges, comprendre la magie et son essence en général, sont des passages obligés pour en avoir une meilleure maîtrise, que ce soit pour la pratiquer ou pour s’en défendre. Ainsi donc j’attends de vous que vous soyez présents à un maximum de cours, et que vous rattrapiez ce que vous ratez. Est-ce clair ? » On hoche la tête ci et là. « Quant à ceux que j’aurai en TD le mercredi et le vendredi après-midi… Levez la main que je vous voie ? » Une trentaine de mains s’élèvent dans la salle. « Oui, alors vous, ce serait peut être intéressant que vous résumiez à vos camarades du moins en partie ce que nous auront travaillé ensemble. Voire la magie à travers le prisme de sa pratique en dehors de l’occident ne peut être que bénéfique. »
Elle s’arrête de parler un instant pour se saisir de l’un des livres utilisés par le professeur précédent. « Etant donné que je n’ai pas eu le loisir de vous transmettre encore la liste des ouvrages dont nous allons nous servir pendant ce cours, nous allons travailler ces deux premières semaines avec un ouvrage que vous possédez normalement déjà, Les mots de Pouvoir : étude étymologique et historique des formules, de Percival Tricossu. Si vous avez reçu le hibou envoyé par l’université à ma demande, vous auriez normalement dû l’amener avec vous aujourd’hui. » un brouhaha se forme de nouveau, le temps que chacun se soit arrangé pour avoir au moins accès au livre en question, et le cours peut commencer.
It’s not the floor’s fault if you can’t dance - میمون نمیتونه برقصه٬ میگه زمین کجه
Dans la salle d’entraînement, les pas rapides que Miel fait de long en large résonnent alors qu’elle tient sa baguette fermement dans ses mains, arpantant les rangs. « Allez, par Merlin, c’est pas bien difficile quand même, je ne vous demande pas la lune là ! Qu’est-ce que vous avez appris pendant votre première année ? Ne vous retenez pas, bon dieu, on est là entre adultes consentants ! » Elle étouffe un juron dans sa langue natale, alors que les sorts jaillissent mollement des baguettes, étant parés sans difficulté. Elle laisse encore ce petit jeu ce continuer une ou deux minutes avant de lever les mains. « Bon. Bon, arrêtez tout. Vous, là. C’est quoi votre nom ? » L’étudiante répond timidement et Miel hoche la tête. « Oui, c’est ça, Adams. Venez par ici. Les autres, écartez vous. » Ils s’écartent, formant un cercle, et les deux sorcières se font face. Miel se rapproche, se plaçant derrière l’élève. « Bon. Je veux que vous me stupéfixiez. De toute vos forces, et sans un mot. Fermez les yeux. Faites le vide dans votre esprit. Maintenant, imaginez la force de votre magie qui me frappe au niveau du sternum. Imaginez la comme vous voulez, une vague, une boule d’énergie, peu importe. Imaginez la formule si ça vous aide, mais ne la dites pas. Voyez la apparaître dans votre esprit, laissez la volonté de m’envoyer valdinguer à l’autre bout de la pièce envahir votre tête. Je vous dirai quand je serai en place. À ce moment là, ne réfléchissez pas, jetez le sort. Imaginez vous en situation réelle. »
Elle retourne à sa place, à quelques mètres, en s’écriant « Et ne vous retenez pas ! Je ne suis pas en sucre, alors allez-y ! » Elle se replace, bien campée sur ses jambes, avant de prévenir la jeune fille. « Ouvrez les yeux, et c’est quand vous voulez. » l’étudiante s’exécute, mais à peine quelques étincelles crépitent en l’air, avant de s’éteindre, et elle baisse le nez, penaude. Miel maugrée dans sa barbe et elle s’adrese de nouveau à la rouquine. « Bon. Procédons autrement. Je vous demande depuis deux semaines de simplement valider ce qui devrait être acquis de l’année dernière et du premier trimestre. Donc c’est très simple, si vous n’arrivez pas à me sortir un stupéfix informulé, je vous vire de mon cours. Pas seulement de ce TD, mais de mon cours tout entier. » Un murmure parcourt l’assistance, « Vous pouvez pas, » marmonne quelqu’un. « Vous voulez prendre sa place, pour voir ce que je peux ou ne peux pas faire ? » lance-t-elle, goguenarde, avant de se tourner de nouveau vers sa victime. « Allez maintenant. On n’a pas toute la journée. »
L’étudiante serre les dents, fronce les sourcils face à l’injustice de la situation. Ce serait presque trop beau que ça marche, parce que si ce n’est pas le cas elle n’est pas totalement sûre de comment elle va gérer la situation sans défaire son autorité. Ainsi, c’est avec une pointe de soulagement qu’elle pare, avec même un peu de difficulté, le fameux sort, qui est apparu sans qu’un seul mot soit prononcé. Les autres élèves poussent quelques cris de joie et Emma Adams souffle de soulagement pendant que Miel revient vers elle. « Eh ben voilà, c’était pas si compliqué que ça, si ? Félicitations, vous avez gagné le droit de rester dans mon cours. » Elle sourit à la jeune fille et lui met une claque amicale dans le dos. « Vous vous êtes bien débrouillée, » lui souffle-t-elle plus bas avant de se tourner de nouveau vers les autres. « Qu’est-ce que vous faites encore là tous en troupeau ? En place, on a du retard à rattraper ! Mettez vous deux par deux et je veux que d’ici la fin du cours tout le monde ait réussi au moins un sortilège informulé ! » Elle range sa baguette dans l’étui qu’elle porte sur la hanche gauche, légèrement dans le dos, et reprend ses allées-venues en long et en large de la salle.
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| Sujet: Re: Mielikki Jårvisen - stones are free and so are sparrows. Mar 5 Nov - 1:07 | |
| Bienvenue sur Catharsis Professeur. J'espère que nous aurons l'occasion de RP ensemble. |
| Sujet: Re: Mielikki Jårvisen - stones are free and so are sparrows. Mar 5 Nov - 1:18 | |
| Bienvenue par ici ! Je sens qu'on va faire de grandes choses toi et moi Grace et TPC vont venir te mettre le grappin dessus oui oui oui |
| Sujet: Re: Mielikki Jårvisen - stones are free and so are sparrows. Mar 5 Nov - 3:45 | |
| Bienvenue parmi nous J'ai adoré lire ta fiche, et je te souhaite à bientôt en RP |
| Sujet: Re: Mielikki Jårvisen - stones are free and so are sparrows. Mar 5 Nov - 4:59 | |
| Merci beaucoup pour votre accueil mes chatons! |
| Sujet: Re: Mielikki Jårvisen - stones are free and so are sparrows. Mar 5 Nov - 12:14 | |
| Bienvenue à toi et au plaisir de RPer avec toi! |
| Sujet: Re: Mielikki Jårvisen - stones are free and so are sparrows. Mar 5 Nov - 13:55 | |
| Bienvenue sur Cath |
| | | | Sujet: Re: Mielikki Jårvisen - stones are free and so are sparrows. Jeu 7 Nov - 11:46 | |
| | Bienvenue sur l'île d'Atlantis ! | Tu es dès à présent validé.e, le jeu se trouve désormais à portée de main !
Pour commencer, des formalités nécessaires ; viens nous montrer ta frimousse en réservant ton avatar sur le bottin des avatars ! Ensuite, il sera temps de venir nous en dire un peu plus sur toi, dans le recensement de Catharsis ainsi que le recensement de Poudlard.
Un dernier pour la route ; le répertoire des formulaires qui permet d'effectuer plusieurs demandes ; logement, job étudiant, équipe de Quidditch.
Allez, tu y es presque, courage ! Nous passons à la partie qui concerne directement ton personnage.
Tu as envie de découvrir des amis, des amours, des emmerdes ? Alors c'est vers le sujet de demande de liens que tu voudras te tourner ! N'hésite pas à y proposer ton personnage ainsi que ce que tu recherches.
Quand tu auras des liens, tu pourras créer ta fiche de liens ! Elle te permet de répertorier les relations de ton personnage.
Tu veux laisser ta trace dans l'histoire du forum ? Pour ça, tu peux créer un journal de bord pour garder le fil de tes aventures.
Enfin, une boîte aux lettres permettra aux personnages de te contacter directement.
Pour finir, nous serions ravis de partager un cookie virtuel avec toi en t'accueillant sur le serveur Discord qui regroupe la communauté de Catharsis !
Le staff reste également joignable si tu as la moindre question !
Bon jeu ! |
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| Sujet: Re: Mielikki Jårvisen - stones are free and so are sparrows. | |
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| | Mielikki Jårvisen - stones are free and so are sparrows. | |
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