La vie est trépidante sur Atlantis ! Il est donc nécessaire de garder un bon suivi des événements passés qui ont marqué le quotidien de l'île ! Ce topic est destiné à accueillir les résumés des intrigues terminées, chapitre par chapitre et dans l'ordre chronologique, afin de faciliter un meilleur repérage, une bonne compréhension de l'évolution de Catharsis et surtout, pour faciliter l'intégration de nos nouveaux venus !

Un nouveau message est dédié à chaque chapitre, et peut être divisé quand les chapitres se sont déroulés sur plusieurs events différents. Ci-dessous, un sommaire reprend le nom et les dates de chaque chacun d'entre eux. Cliquez sur le nom pour atteindre directement le message de résumé !

Pour toute question concernant les intrigues, contacter le staff par MP ou via la Boîte aux Lettres en bas à gauche du forum !


Prologue - Février 2000 - Février à Avril 2017
Interlude 1 : Conséquences politiques et inquiétudes - 10 Juin 2000 - Eté 2017
Interlude 2 : Drôles d’apparitions à Atlantis - Eté 2000 - Août à Octobre 2017
Chapitre 1 – Cinématique #1 : Everything is connected - 5 Septembre 2000 - Novembre et Décembre 2017
Chapitre 2 : Le Wicked Bazaar - 22 Septembre 2000 - Janvier à Mai 2018
Chapitre 3 : Un dragon à Atlantis - Chasse aux indices - 12 Février 2001 - Juillet 2018
Chapitre 4 – Cinématique #2 : La Nuit du 1er Mai - 1er Mai 2001 - Novembre 2018
Chapitre 5 : Bienvenue à l'Exposition MacLean - 3 Juin 2001 - Décembre - Janvier 2019
Chapitre 6 : Des Visiteurs à Atlantis - Automne 2001 - Juillet - Octobre 2019

Le Prologue, c'était la présentation d'Atlantis et de ses particularités ! Il a été divisé en quatre events, chacun se déroulant dans un quartier particulier et étonnant de la ville. Les voici résumé dans l'ordre chronologique




En un matin quiet de la fin janvier, les vétérimages du jardin zoologique découvrent avec stupeur que quatre créatures se sont échappées ! Est-ce un dysfonctionnement ou un acte délibéré ? Nul ne peut le dire, mais la situation devient urgente lorsqu’ils découvrent les traces d’une potentielle cinquième créature en fuite - et grosse de surcroît ! Grâce à l’intervention de tout un groupe de sorciers, les différents animaux magiques ont finalement été neutralisés et rapportés. Tous ? Non. Il manque un chartier au compteur. Personne ne sait où il est passé … Sauf Emilia Montgomery (et son camarade, Matt Clickerly). C’est elle qui a ramené la créature dans une réserve magique écossaise, sans en informer son entourage.
Du reste, le groupe de sorciers a repéré un individu louche (au large chapeau et aux traits bourrus) qui a vainement tenté de capturer le Niffleur. Pour autant, il n’a pas été neutralisé par le groupe parce qu’il n’a pas dégainé ni engagé le combat (seulement apostrophé Mazikeen Avery). Quant aux objets volés par le Niffleur dans les environs, ils ont été intégralement rendus par Arabella Rosebury, Samaël Avery, Matt Clickerly et Emilia Montgomery.
Le groupe a également pris connaissance, à la toute fin de l’événement, du dysfonctionnement d’une pierre runique en particulier … Dont certaines runes ont été rayées ou abîmées. Par qui, par quoi ? Aucune réponse.




C’était un après midi de février en apparence comme les autres. La pluie battait la Place du Marché d’Atlantis et même si ça ne suffit désormais plus pour en chasser les habitants, la plupart se tenait au chaud dans des cafés. Soudainement, un son de cloche retentit, provoquant d’abord l’étonnement car, tous le savent, il n’y a pas d’église à Atlantis. C’est la Rotonde des Portails qui appelaient au secours, car une Demiguise a disparu et le portail menant à Poudlard est scellé, ne signifiant qu’une chose: celui qui a voulu l’emprunter avait de terribles intentions. Les forces de sécurité et les passants se rassemblent, échangent indices et témoignages, s’élancent dans des directions différentes. Un groupe d’étudiants, Pansy Parkinson, Aedan Wester et Adrasteia Raventhrone ont eu la bonne inspiration et arrêté un adolescent, kidnappeur de Demiguise ayant saisi l’opportunité de la panique. Les hésitations leur ont cependant coupés. Ce qu’il en est de la véritable menace et de sa source reste un mystère.




Par une belle journée de février, alors que sorciers et moldus peuvent enfin profiter d’un temps agréable, le tramway qu’ils empruntent en direction des salines s’immobilise brutalement. Face à des portes qui refusent de s’ouvrir, plusieurs personnes tentent d’agir. Grâce à l’ingéniosité de Poppy, les passagers du tramway finissent par être tous évacués de la carcasse étouffante. Ledit moyen de transport reste toutefois immobilisé, faute d’électricité. Dans le même temps, le panneau électrique d’une des centrales à charbon est mystérieusement grillé - et engendre un incendie à la fumée visible de loin - mais la situation est finalement stabilisée par les Aurors et des habitants sur place. Plusieurs boutiques sont néanmoins restées plongées dans le noir un long moment, entraînant quelques accidents chez les vendeurs et les acheteurs. Au final, Cho et Poppy ont poussé les gens à se mettre en sécurité hors des zones d’actions des objets “technologiques”, ce qui permet de n’avoir aucun blessé de ce côté-là.
A la toute fin de l’événement, seules Cho, Poppy et le PNJ Alice ont gagné la côte. Elles seules, et quelques vétérimages, ont assisté à l’arrivée du Calmar femelle. Le problème des interférences magie-technologie a été finalement géré par les vétérimages, en éloignant délicatement la créature vers d’autres lieux. Elle avait été attirée par la magie des portails, les confondant avec un Calmar mâle.




La journée commence dans le Quartier des Profondeurs, enjouée et trépidante. Les tunnels sont bondés d’étudiants se rendant aux cours, d’aurors qui vont et viennent du Centre de Sécurité et de scientifiques, si nombreux dans ces tunnels. Mais cette matinée ne devait pas être comme les autres. Sans signes avant-coureurs, une explosion ébranle le quartier, la poussière se répand dans les tunnels, l’agitation nait. C’est la carrière de matériaux magiques qui en est la cause; son entrée a été soufflée par l’explosion et plusieurs chercheurs sont piégés à l’intérieur. Les services de secours tardent à arriver de la surface, et la participation populaire tarde à se mettre en place. Lorsqu’enfin ils pénètrent dans la carrière, les dégâts sont nombreux, la structure, instable et surtout, inondée. Deux chercheurs périssent noyés, bloqués sous les éboulis, mais les autres professeurs et étudiants s’en sortent avec des blessures superficielles.

La soirée d’inauguration en date du 31 mars dernier n’a pas été sans conséquences. Suite à la disparition du représentant moldu, M. Atwood, les relations entre le gouvernement moldu et le Ministère de la Magie se sont considérablement tendues. Afin d’apaiser la situation, un cortège de diplomates et d’aurors ont été spécialement dédiés à la gestion de cette crise inattendue. Toutefois, l’impossibilité de retrouver le disparu et le manque cruel de pistes à exploiter au cours du mois d’avril a finalement joué en défaveur de cette initiative.

Les échanges de mai se sont donc encore envenimés sous les invectives et les colères des hautes sphères moldues. Il a notamment été reproché aux forces sorcières de « ne pas savoir distinguer l’ami de l’ennemi dans leurs rangs » et de « tolérer trop facilement des comportements intolérants » de la part de la communauté magique. Il va sans dire que le Ministre de la Magie, Kingsley Shacklebolt, a reconnu la part de responsabilité des sorciers dans cette affaire. Sans doute dans l’espoir de ternir la véhémence des alliés de Tony Blair.

A ce titre, plusieurs représentants des aurors, des tireurs d’élite de baguette magique et des policiers magiques ayant participé à la soirée ont été sanctionnés pour l’exemple. A moins que ce ne soit pour contenir la fureur du gouvernement moldu ?

En ce qui concerne les individus encapuchonnés et capturés lors de l’événement, ils ont été longuement et difficilement interrogés par la justice magique. Ils seraient vraisemblablement affiliés à divers groupuscules de sorciers extrémistes, qui se seraient solidarisés le temps de kidnapper leurs cibles. Le Sacre, initialement soupçonné à cause des actions de certains de ses membres, telles que Marie Winnesser et Ravenna Rosier, a ainsi été innocenté. A l’heure actuelle, d’autres personnes sont questionnées par les enquêteurs.

Quant à la deuxième grande figure de cette terrible soirée, le dénommé Steve Jobs, son absence prolongée paraît également de mauvais augure. A la suite de son dernier et ultime message du 2 avril, stipulant qu’il était « entre de bonnes mains », sa silhouette tant reconnaissable n’a plus été aperçue ni par son entourage ni par les agents du Ministère de la Magie. Une enquête a donc été récemment ouverte à ce sujet, dans le but d’éclaircir l’ensemble de la situation.

Parce qu’il existe forcément un lien entre ces deux disparitions, malgré ce que peuvent bien en penser les autorités sorcières et moldues ?

Parfois, d'étranges événements se déroulent Atlantis, retrouvez-en la trace par ici...


L'Atlantease - été 2000 - A lire ici !


Stand de Milo's Magical Supplies - été 2000 - A lire ici !

La cinématique vous guide à travers les plaines de Manadh, là où une plante somme toute ennuyeuse… s’ennuie. Trop consciente de son environnement, des insectes qui volent autour d’elle et la dévore, elle se trouve alors à rêver d’être une abeille.
Et cela tombe bien, car la scène suivante dévoile l’excitation d’une abeille dans ces plaines écossaises, le bonheur de se sentir vibrer et surtout d’être libre. Le pollen et le miel sont attirants, tout comme ils le sont pour les quelques ours, qui batifolent loin des hommes.
Enfin, vraiment ? Les oursons batifolent avec leur mère, tendre et protectrice, mais rien ne va. Quoi ? Elle ne sait pas vraiment, mais son ourson l’effraie et la dépasse. Elle aimerait le protéger mais déjà, la présence d’un humain lui rappelle l’existence de cette cage magique, qui imite si bien le monde du dehors. L’ourse et son ourson trépassent, et c’est ainsi que s’ouvre le scandale du Wicked Bazaar, le cirque qui n’a pas pu protéger ses ours.

La cinématique #1 de l'intrigue d'Atlantis s'est mal terminée pour les animaux d'un cirque magique ambulant : The Wicked Bazaar. Une ourse ne faisant pas partie du cirque se serait introduite dans une cage, causant la mort d'un ourson et sa propre mort dans un carnage inhabituel. Après que les journaux eut relayé la nouvelle, les ventes de billets pour le cirque sont tombées en chute libre. Dans l'espoir de ramener des visiteurs et de provoquer une publicité positive, The Wicked Bazaar lance donc un concours radiophonique à l'échelle d'Atlantis.

Les lots de ce concours ? La possibilité de devenir acteur de cirque le temps d'un jour. The Wicked Bazaar espère relancer la popularité de ses spectacles en offrant quatre attractions.


Les créatures les plus étranges, difformes et monstrueuses sont rassemblées sous ce chapiteau. Malgré les efforts acharnés des employés du cirque pour faire apparaître la beauté de leurs compagnons, les gagnants du concours réunis sous ce chapiteau peinent à se laisser convaincre. L'ambiance finit plombée et est-ce par conscience de ce désamour, mais les créatures finissent par prendre le large, et s'échappent dans la plaine...


Les acrobates du Wicked Bazaar sont enchantés, au sens le plus littéral du terme. Les artistes lévitent grâce aux sortilèges experts de leurs partenaires et sont accompagnés par de fantastiques focifères, une étrange panthère et, pour le plus grand désarroi - voire dégoût - des participants, des sombrals. Alors que les premiers participants s'essaient à la lévitation, les créatures magiques s'excitent et se mêlent toujours plus des exercices d'acrobatie... Jusqu'à ce qu'un des focifères, sans raison apprenante n'attaque un jeune garçon - à moins que ça n'ait été un accident ? - dans la panique et sous la perte de contrôle des employés du cirque, ces créatures là finissent, elles aussi, dans la plaine...


Les créatures du Wicked Bazaar sont toutes plus ébouriffantes les unes que les autres, et c'est une présentation exceptionnelle ainsi qu'une initiation au dressage qui est offerte aux gagnants du concours. Mais rien ne se déroule comme prévu. Alors que la Grande Evelyn tente d'attirer l'attention vers ses oiseaux et autres créatures peu dangereuses, mais un groupe d'enfants fait monter l'agressivité des éruptifs. Alors que la dresseuse tente de calmer les créatures, un gigantesque bicorne échappe au contrôle de son jeune dresseur, et c'est in extremis que l'immense animal est stoppé avant que le pire ne se produise. Mais cela ne suffit pas à calmer les esprits et à aussi, c'est rapidement la débandade...


Sous l’oeil expert de la mystérieuse Caterina, les participants de ce chapiteau, étrangement calmes, tentent de pratiquer l’art de la divination. Si la lecture des feuilles de thé s’est effectuée à merveille,, les choses se gâtent lorsque le groupe s’essaie à l’ornithomancie ; certains corbeaux paraissent avoir du mal à suivre leur groupe et, même, ne semblent pas réagir au sortilège de la voyante. Et tandis que tous observent le curieux spectacle, un figuier, reposant sur l’étagère, s’agite et se tortille, presque comme une danse. Au même moment, l’un des oiseaux rebelles, la petite corneille, tombe soudainement au sol, raide, avant de reprendre son envol auprès de ses soeurs. Qui aurait pu prédire tout cela ?


Trois chiots, un focifère, un phénix, le grapcorne, un sombral, une lionne, un figuier et un corbeau se sont échappés de leurs chapiteaux respectifs et se sont retrouvés dans la plaine, au beau milieu des installations du cirque. Après s'être regardés un instant, les créatures se tournent autour, font connaissance. Seul le sombral, invisible de tous, cède à la panique. Le stress de tous augmente alors, et la panique reprend ses droits, attirant es employés du cirque et les malheureux gagnants du concours radio. Les créatures ignorent leurs dresseurs de toujours, qui font montre de tous leurs talents pour reprendre le contrôle de la situation. Les animaux, toujours curieux de leurs congénères, finissent aussi par se tourner vers les enfants... et agissent presque comme des humains, s'apaisant les uns les autres. Cependant, ni les participants, ni les dresseurs ne sont préparés pour faire face à de telles réactions, si inhabituelles et inexplicables. Tout s'embrasse à nouveau alors que la panique serre les cœurs dépassés par ce à quoi ils sont confrontés.
Les créatures, enfin, s'enfuient, devenues (ou redevenues) trop sauvages pour retomber dans l'escarcelle de leurs dresseurs. Elles courent toutes de concert, comme si quelque chose les avaient toujours unies, sans regarder derrière, oubliant leur passé de créatures de cirque. Seul le Grapcorne, déjà affaibli par une vie de captivité, ne s'emballe pas à la suite des autres. Il a cédé au stress et à la panique, et au milieu de la plaine du cirque, il a poussé son dernier souffle.

Le 12 février 2001 à 13h15, un dragon Noir des Hébrides est apparu à Atlantis. Il s'est perché sur le toit du clocher d'Atlantis, et a cherché quelque chose pendant de nombreuses minutes. Il a occasionné quelques dégâts et fait des blessés, avant de finalement s'enfuir (apparemment sans avoir trouvé ce qu'il souhaitait) vers l'île de Rùm.

Le Dragon a été recueilli et soigné à la Réserve, sans que l'on remarque quoi que ce soit d'étrange à son propos. Pendant ce temps, des habitants témoins de l'apparition du dragon ont décidé de mener leur propre enquête. Plusieurs indices ont été récoltés ; le fait que les dragons sont parfois soumis à des migrations spontanées dont les raisons demeurent encore mystérieuses, la présence de très ancienne magie aux alentours du clocher et celle d'un chat recouvert d'étranges écailles ont été notées. Personne n'a encore fait le lien entre tous ces éléments, mais une chose est sûre : quelque chose se dessine, quelque chose commence...

Le 1er mai avait commencé pour être une journée comme toutes les autres ; sa nuit est cependant restée gravée dans les mémoires des habitants d’Atlantis. Tout a commencé dans la Ville Haute. Ce furent d’abord ces départs de feux, le long des routes principales qui reliaient le quartier au Centre-Ville. Des brasiers semblaient s’être allumés de manière spontanées sur les trottoirs, formant des portes de feux sous lesquelles des animaux avaient défilés, comme menés en procession.

L’étrange événement s’était alors répandu en direction du Centre-Ville. La nuit avait semblé devenir plus sombre, plus oppressante. Aux terrasses, les habitants qui profitaient d’une des premières nuits douces de l’année avaient alors été horrifiés d’entendre des mots venus d’une langue longtemps oubliée. Nul n’était parvenu à identifier la véritable source de ces incantations, car dans tout le quartier, les couinements, miaulements, râles et grognements d’animaux avaient pris le pas sur toutes formes de douceur.

Les Faubourgs avaient été les suivants, touchés par l’horreur. Les exclamations de surprise et les interrogations déboussolées avaient laissées place au silence. Tous contemplaient, pétrifiés, ces créatures qui se promenaient en synchronisation parfaite à travers le quartier, et ces oiseaux qui survolaient les places en rondes parfaites, toujours plus rapides, toujours plus effrayantes. Là encore, des mots avaient été discernés parmi les cris d’animaux. Pour certains des témoins, ces mots avaient sonné trop familiers, bien qu’aucun n’avaient été capable d’expliquer où il était certain de les avoir déjà entendu.
Tout ceux qui avaient osé parler de cette nuit et échanger leurs témoignages étaient tombés d’accord sur le fait que c’était dans les Profondeurs que cette nuit apocalyptique avait atteint son apothéose. La cérémonie de Beltaine avait été troublée alors que d’étranges créatures vaguement humanoïdes, mais très certainement pas humaines, s’étaient invitées parmi les dizaines d’Atlantes. Sans vraiment les remarquer d’abord, les créatures avaient eu l’air de procéder à leur propre cérémonie, avant que le trouble des humains ne les interrompe et que toutes ne se donnent leur propre fin en un horrible sacrifice collectif. Et, aussi soudainement que cette étrange nuit avait commencé, toutes les créatures avaient levé le nez vers la lune, avant de se séparer et retourner d’où ils étaient venus.

Bien peu d’Atlantes étaient parvenus à trouver le sommeil cette nuit-là – et les nuits qui suivirent. Tous auraient voulu que ces scènes ne soient que le fruit d’un mauvais rêve, ou une plaisanterie de mauvais goût mise en place par les étudiants. Pourtant, le sentiment était trop réel. Quoi de plus perturbant, alors, que rien de tout cela ne s’était reproduit, et que le lendemain matin déjà, les malades de la ville avaient recouvré la santé et la nature s’était épanouie, plus belle et plus vigoureuse qu’on ne l’avait jamais vue à Atlantis.

L’exposition MacLean s’annonçait être un franc succès. La doyenne de l’UPA, fière, en avait ouvert les portes le torse bombé. Enfin, le peuple d’Atlantis pouvait en apprendre plus sur ce clan à la fois si connu, et si mystérieux. Par souci de taille des salles et de la préservation des objets, les visiteurs ne pouvaient entrer qu’un groupe à la fois. Ainsi, les tous premiers s’aventurèrent.

Les curieux observaient les oeuvres et discutaient entre eux lorsque, soudain, des cloches retentirent. Les lumières s’éteignirent brusquement, baignant la pièce d’une simple aura dorée provenant d’une mystérieuse sphère. Puis, la porte se ferma automatiquement. Elle s’était scellée. Et, de nul part, une voix féminine annonça leur fatalité ; une intrusion avait été détectée. Ils avaient deux heures pour l’éliminer, ou ils y passeraient tous.

La panique s’empara des visiteurs qui, malgré la frayeur, s’étaient attelées à la tâche. Dispersés dans les quatre salles de l’exposition, ils avaient cherché et cherché des indices quant à la menace, quant aux MacLean. Une visiteuse maladroite, durant ses recherches, échappa une veille beuglante scellée au sol, qui beugla des propos surprenants. Divers injures à l’encontre du clan laissait croire aux prisonniers que la fascination des MacLean pour la magie n’était pas appréciée des sorciers.

Malgré tout, le sablier continuait de couler. Au fond de la quatrième salle, un gobelin le fixait sans broncher, alors que les 90 minutes étaient annoncées. Une autre visiteuse, complètement désemparée, frappa le mur d’une épée pour extérioriser sa frustration. Comble du malheur, elle entailla le gobelin au passage, qui hurla de douleur. Bouleversée, elle essuya le sang de la lame tranchante ; pourtant, elle n’en eut même pas une égratignure.

De l’autre côté de la porte, les forces policières, moldues et magiques, tentaient en vain de libérer les visiteurs. À l’intérieur, la panique augmentait. Tandis que la tension escaladait, le sablier lui, continuait sa tâche. Plus que 60 minutes. À l’entrée, le gobelin de sécurité maugréait à voix basse des commentaires quant aux plans des prisonniers. Le second, blessé, s’était recueilli dans la bibliothèque, une main contre sa plaie. Une jeune femme, inquiète, lui proposa son aide. Cependant, le garde remarqua la scène, et les deux gobelins s’interpellèrent.

Interrompus par les sorts désespérés des prisonniers, leur interaction se coupa. Puis, la sphère annonça le dernier ultimatum. Plus que 30 minutes. Et, enfin, quelqu’un comprit. La bonne samaritaine se tourna vers le gobelin blessé, bouleversée d’avoir saisi. Les deux tentèrent de s’apprivoiser, mais les 20 minutes sonnèrent, et les minutes devenaient précieuses.

Et si elle ne le faisait pas, quelqu’un devrait s’en charger. Un homme, à la fois plein de regrets et de désir de s’en sortir, lança le sortilège de la Mort vers le gobelin qui avait été blessé. Il tomba. La lumière flancha. Le chaos s’ensuivit. Puis, la lueur dorée jaillit de nouveau,  et la voix annonça, finalement, ces drôles de mots : « L'Effigie a été neutralisée. Aucune autre menace n'est détectée. Le système sera désactivé dans 5, 4, 3, 2... 1. »

La porte s’ouvrit. Les visiteurs, terrifiés, se ruèrent à l’extérieur tandis qu’au sol, encore, gisait le corps inerte du gobelin.

Ce chapitre, construit sous forme de quatre différents topics RP, était interactif. Quatre personnages ont été introduits : Maximilian Le Bars, Oliver Hill, Ava Reid et Arawn Price. À travers les différents topics, de nouvelles informations ont été découvertes, que ce soit au sujet des nouveaux arrivants ou des événements passés à Atlantis...







Une nuit de mi-novembre, l’Antlantease tient une soirée en blanc. Parmi les fêtards, Oliver Hill se fond parfaitement dans la masse, avec sa tenue immaculée. Émerveillé par la soirée, il est sorti de sa torpeur lorsqu’une demoiselle lui fonce dedans, entraînant un malheureux accident sur son t-shirt. La mésaventure attire l’attention du propriétaire de la boîte de nuit, bien décidé à amuser le nouveau venu. Le trio devient vite un quatuor, et l’énergie de groupe escalade, jusqu’à ce qu’Oliver remarque une tache dans le décor ; au milieu de ce lot conforme de participants vêtus de blanc, un homme ressort de par son accoutrement entièrement noir. Visiblement troublé par ce non-respect d’une simple règle, Oliver se vexe et signale à ses nouveaux amis ce qu’il a remarqué. Le propriétaire se charge de la situation rapidement, et le jeune invité retrouve toute sa gaité. Cependant, l’expulsion de l’homme en noir a laissé son compagnon orphelin de partenaires, et Hill l’invite joyeusement à se joindre à la bande. Tous ensemble, ils gagnent la zone VIP, où les discussions et l’alcool coulent. Lorsqu’on demande à Oliver d’où il vient, il reste vague. Quant à ce qu’il fait pour occuper son temps : il explore. Il décrit ses voyages, ce qu’il a vu et entendu.

La demoiselle décide de rentrer, mais la soirée ne s’arrête pas avec son départ. Oliver explique avec enthousiasme ses endroits préférés d’Atlantis, partageant les points forts et les points faibles. Il fait aussi une parenthèse sur la question de la cigarette, mais sa remarque fait sourciller les invités. Le jeune homme parle de maîtresse, et d’avoir été envoyé à la cour arrière à force de se plaindre de l’odeur de la fumée. Les questions des fêtards deviennent plus perplexes, moins légères, mais Oliver y répond toujours le coeur joyeux, bien qu’un peu anxieux. Lorsque le propriétaire propose de ralentir sur le champagne, l’étranger éclate, stipulant qu’il refusait qu’on lui retire sa coupe. Bien vite, il se fait rassurer par l’un de ses nouveaux amis, et se détend rapidement. Le rythme de la soirée commence à ralentir, et Oliver quitte l’Atlantease aux côtés du propriétaire, visiblement charmé de la tournure des événements.



À venir - topic toujours en cours.



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