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Catharsis :: Atlantis & Manadh :: Les Faubourgs :: Sentiers de Promenade
 

 Love is an excuse to get hurt.

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Arno KvelgenArno Kvelgen
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MessageSujet: Love is an excuse to get hurt.   Love is an excuse to get hurt. EmptySam 9 Nov - 11:59

Love is an excuse to get hurt. ft. Althea A. Faraday

La nuit était tombée. Chose plutôt normale à 22h, en janvier. J'aimais bien la nuit, je la trouvais réconfortante quelque part. Pour beaucoup la nuit était dangereuse, mais c'était bien là que les gens montraient leur vraie nature, cachés dans l'obscurité. Le jour, on avait tendance à se montrer sous notre meilleure version, une version socialement acceptable. Maintenant, les déchets se montraient. Je me montrais. Une petite soirée était prévue dans une heure avec des amis à moi. La plupart étaient des enfants de personnes bien placés. Entre les fils d'auror, les fils de politiciens, le fils de professeurs, les fils d'aristocrates, on était une belle bande de fils de. J'aurai bien terminé l'expression, mais j'avais trop de respect pour ma mère. Bref, une soirée où on allait boire, refaire le monde et se plaindre de nos cages dorées ou s'amuser à en sortir. Je ne savais pas encore. La seule chose que je savais était que j'avais commencé un peu la fête sans eux. J'étais là, assis sur un banc avec ma bouteille de whisky pur feu à moitié entamée. Non, je n'avais pas bu la moitié de la bouteille à moi seul, un bon quart ou un bon tiers, je ne savais pas. Je n'avais pas compté. Je savais juste que je n'avais pas entamé la bouteille cette soirée-là. À quoi bon aller en soirée sobre de toute façon ? Autant être éméché pour réellement en profiter.

Par ailleurs, l'alcool rendait profondément philosophique. Ou profondément con. Ou les deux. Le plus important, dans le deuxième cas, était de ne pas s'en rendre compte. La règle d'or devenait alors : l'alcool appelait l'alcool. Si on avait un problème, l'alcool était la solution. On ne vivait pas d'amour et d'eau fraîche, mais de sexe et de whisky... Avec en plus l'argent des parents, mais c'était vraiment un détail. Bref, là j'avais un problème. Je voulais oublier Jena. Cela faisait quelques jours que j'avais rompus avec elle. Je ne regrettai pas de l'avoir plaqué, j'allais en trouver une nouvelle et le cycle allait pouvoir recommencer. Non, ce qui me gênait était les points communs que je trouvais à Jena avec Althea... Chaque relation se finissait comme ça, je comprenais à quel point je cherchais Althea chez les autres filles et finalement... Je finissais par rompre avant que la fille en question ne me fasse une Althea. Je fuyais de ce fait l'amour et l'attachement comme la peste prenant juste du bon temps là où je pouvais le trouver sans jamais m'y attarder avant que l'ombre de mon ex me rejoigne. Dommage, j'aimais bien Jena. Elle était belle et intelligente et surtout belle et souple... Oui, cela avait son importance, mais pour des choses auxquelles je penserai quand j'aurai un peu plus avancé dans ma bouteille. Pour le moment je réfléchissais plus à quel profil j'allais rechercher pour ma prochaine conquête. Une sang-pur pour changer ? Le problème des sang pur c'était que la relation était bien trop sérieuse. Alors que les sang-mêlé avaient rarement ce goût pour le protocole aristocrate.

Et bien sûr comme d'habitude chacune de mes pensées me ramenait à cette jolie blonde ou jolie rousse, selon ses humeurs. Je secouai la tête. Assez pensé à elle, j'allais m'amuser et l'oublier. Puis en rentrant j'allais y repenser avant de sombrer dans mon sommeil. Bref, assez de réflexions. J'allais m'amuser, perdre ces quelques habits décontractés que j'avais et voilà... Mon regard se perdit dans les étoiles, seule source, avec la lune, de lumière là où j'étais. Avec de la chance j'allais assez dépenser pour énerver Ella cette nuit. Cela allait être mémorable, au point qu'un sourire se dessina sur mes lèvres. Sourire qui s'effaça quand j'entendis un bruit. Qui allait encore me déranger ? Puis je la vis, comme dans mes souvenirs. Ok, pas des souvenirs si vieux que ça. Après tout... Je le voyais souvent sur le campus. Souvent au bras d'un beau garçon. Pas plus beau que moi, mais assez pour m'irriter. Bref, je la vis, comme j'aimais tant la voir. Une étincelle se lança dans mes yeux qui s'éteignit aussi tôt que les souvenirs de tromperies la rattrapèrent, laissant alors un regard lourd de sens. Je regardai alors la bouteille, la haussant à hauteur de visage. « Je suis presque sûr de ne pas avoir assez bu pour avoir des visions ou rêver éveillé. » Après quelques instant de réflexions, je posai la bouteille et je me levai. « Surtout pas assez pour avoir des cauchemars. » Un petit sourire sans joie, sarcastique, se dessina sur mes lèvres, pendant que je regardai son visage illuminé par la lumière des étoiles. Si seulement elle n'avait pas été elle, l'endroit aurait presque pu être romantique, mais ce n'était pas les anges qui sortaient la nuit. Ce n'était même pas que les déchets. Finalement, j'avais oublié une catégorie de créature nocturnes. Catégorie dont faisait partie Althea : Celle des monstres.  

Althea A. FaradayAlthea A. Faraday
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MessageSujet: Re: Love is an excuse to get hurt.   Love is an excuse to get hurt. EmptyMar 19 Nov - 10:07


Love is an excuse to get hurt

- Althea A. Faraday — Arno Kvelgen -


"I knew you were, you were gonna come to me, and here you are but you better choose carefully. 'Cause I'm capable of anything, of anything and everything. Make me your Aphrodite. Make me your one and only, but don't make me your enemy." Dark Horse - Katy Perry
Les visites finissent à 20h, lui martèle une énième fois l’infirmière acariâtre. Elle n’écoute pas, bien sûr, et continue de raconter une énième anecdote de sa vie palpitante à l’UPA en serrant la main de son frère, qui, les yeux toujours fermés, ne peut que se contenter d’écouter la voix cristalline de sa petite sœur. Lorsqu’elle va rendre visite à Nick, c’est toujours la même histoire. C’est une valse incessante avec le personnel médical qui traite le Faraday comme une sorte de plante verte faisant partie du décor, ce que ne supporte pas Althea. Elle n’a pas perdu espoir, malgré les années. Son grand frère se réveillera un jour ou l’autre, elle pourra s’abriter dans la chaleur de ses bras en revoyant son sourire assuré, qu’elle aimait tant admirer, enfant. C’est plus qu’un espoir, c’est une foi, une croyance, c’est un moyen de se raccrocher à cette réalité qui, a son sens, lui a bien trop pris sans jamais rien lui donner. Alors oui, elle dépasse les 20h et s’attire colères et injures sifflées entre les dents de la part des infirmières. Elle s’en fiche. De toute façon, le personnel de St Thomas, à Londres, pullule de bien trop de moldus pour qu’elle soit réellement agréable, et se contente de faire ce qui lui chante, sans se soucier des protocoles. Ses visites s’éternisent jusqu’à 20h30, 21h, parfois plus tard. Souvent, c’est un interne qui vient la déloger du lit de Nick alors qu’elle s’est endormie à ses côtés, et elle ne s’excuse jamais de son retard. C’est son droit, de rester aux côtés de son grand frère, de son héros depuis sa plus tendre enfance. Certes, ce sont les jumeaux qui se chargent de payer les frais médicaux et le coup astronomique qu’engendre de garder leur cadet dans un coma prolongé – mais ils ne viennent jamais, de toute façon. Enfin, Ashton, parfois. Mais Shawn… Ils ont arrêté d’évoquer la chose, ou Althea serait capable de tuer son médecin de frère, tant elle s’énerve quand le sujet vient sur le tapis. La rouquine se contente donc de rendre visite presque religieusement à Nick sans rien dire, chaque semaine, en priant silencieusement qu’un jour, elle soit là pour assister à son réveil.

Après une soirée passée à l’hôpital, la jeune femme est triste. Nick lui manque, bien sûr, mais plus que celui qu’il a été, elle regrette celui qu’il serait devenu. L’année prochaine, ça fera 10 ans que le jeune homme est dans le coma : durant ce lapse de temps, qui peut savoir quelles choses extraordinaires il aurait pu accomplir ? Il était si brillant. Si parfait, aux yeux d’Althea.
Une fois qu’elle a passé la Rotonde et qu’elle est rentrée à Atlantis, elle décide de ne pas rentrer directement à la Villa. Malgré sa tenue peu appropriée pour une randonnée, l’ancienne Serpentard se dirige vers les faubourgs pour apprécier le mordant du froid de Janvier, et essayer d’oublier les regrets qui lui traversent l’esprit.
La neige est tombée une bonne partie de la journée, et maintenant, la poudre a formé sur les sentiers une épaisse couche blanchâtre. S’enfonçant de quelques centimètres dans le sol meuble à chaque fois qu’elle esquisse un pas, elle peut sentir la morsure du froid sur ses chevilles, le jean qu’elle porte n’étant pas assez chaud pour supporter les températures écossaises hivernales, et les bottines de cuir à ses pieds certainement pas adaptées non plus. La naïade ressert autour de son corps gracile les pans de son manteau, une fourrure hors de prix qu’elle s’est procurée en transformant habilement le prix sur l’étiquette avec un coup de baguette magique, un stratagème dangereux, vu le nombre de caméras et de vigiles présents dans le magasin haut de gamme, mais le jeu en valait la chandelle, puisqu’elle peut maintenant affronter les basses températures en se parant de vêtements dignes de son style inimitable. Elle frissonne. Perdue dans ses pensées, elle manque presque de voir un jeune homme, assis sur un banc avec pour seule compagnie une bouteille de whisky Pur-Feu. Elle presse le pas, puisqu’elle sait à quel point il est dangereux pour une femme comme elle de croiser un soûlard dans l’obscurité de la nuit : mais lorsqu’elle aperçoit son visage, elle esquisse un sourire. Elle ne risque rien.

Arno Kvelgen n’est pas dangereux. Oh, certains argueront du contraire, mettant en exergue la noblesse de son nom de famille et la pureté du sang qui coule dans ses veines, mais Althea n’est pas de ceux-là. Elle le connait bien, après tout. Ils sont sortis ensemble, à Poudlard, et elle lui a brisé le cœur, elle le sait, il le sait, le karma aussi, visiblement, puisqu’il a la fâcheuse tendance de le mettre sur sa route, lorsqu’elle arpente les couloirs de l’université dans laquelle ils étudient tous les deux. Leur séparation fut houleuse. Elle l’avait trompé à de nombreuses reprises, qu’ils soient amis ou ennemis du jeune homme, et le scandinave s’était vu mettre devant le fait accompli que la femme qu’elle aimait ne partageait pas les mêmes sentiments que lui, malgré ses promesses et ses beaux discours. Althea n’a jamais vu Arno comme autre chose qu’un titre ambulant, un moyen pour elle d’accéder aux hautes sphères sans avoir besoin de faire beaucoup d’efforts. Peut-être que, si elle avait essayé de réellement le connaître, elle aurait pu réellement tomber amoureuse de lui, mais elle n’est pas assez mature pour le faire aujourd’hui, et l’était encore moins à l’époque. Alors, lorsqu’elle entend le Sang-Pur l’interpeller, elle se contente d’esquisser un sourire.

« - Boire tout seul à 22h, Kvelgen… C’est pas possible, tu le fais exprès, on ne peut pas être aussi pathétique. Elle rejette derrière son épaule ses longs cheveux, dégageant sa nuque dans un geste dédaigneux inconscient. Quoi, t’as tellement touché le fond que t’as même plus d’amis ? Ah, c’est pour ça que t’es obsédé par moi, en fait. Tout s’explique. Désolé, mais j’ai tout ce qu’il faut en terme de compagnons… Dans tous les sens du terme, d’ailleurs. »

Elle laisse échapper un petit gloussement de sa bouche soigneusement maquillée, et continue de marcher sans attendre de réponse à ses sous-entendus scabreux. Au moment où elle arrive à sa hauteur, elle lui adresse un grand sourire narquois qui dénote avec ses membres tremblants de froid. Comme à son habitude, l’impératrice de glace se veut au-dessus du tout un chacun, en oubliant que ce n’est pas tout à fait le cas.
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MessageSujet: Re: Love is an excuse to get hurt.   Love is an excuse to get hurt. EmptyVen 28 Fév - 16:26

Love is an excuse to get hurt. ft. Althea A. Faraday

Cette femme... Althéa... Ce prénom... Tout cela m'avait trotté en tête. Je me souvenais de comment tout cela c'était passé. De sa tromperie. Pour un sang-pur bien entendu. J'étais passé par toutes les étapes. Enfin... Celles que je connaissais, je n'avais pas perdu de temps dans les cours de psychologie. J'avais tout d'abord nié ses infidélités, en me disant que ce n'était pas possible. Puis, j'avais tenté de marchander avec moi-même, en me disant qu'avec tels efforts, ça n'arriverait plus. Malheureusement, je savais que c'était faux. Althéa était une garce, il fallait se l'avouer. Une garce qui était fabuleuse et qui pouvait faire chavirer le cœur de n'importe quel homme par un simple battement de cil. Mais tout de même une garce. Enfin j'avais culpabilisé, me détruisant petit à petit. J'avais cru que c'était de ma faute, que je n'avais pas été assez bien, ce qui était peut-être assez vrai. Néanmoins, cela n'excusait pas ce qu'elle avait fait. Enfin... Ce n'était même pas ce qu'elle avait fait, mais le simple fait qu'elle ne m'aimait pas. Je m'étais alors mis en colère, cherchant à la blesser, enchaînant les histoires avec des sang-mêlé et des sang-pur que je finissais toujours par jeter, car elles n'étaient pas elle. Finalement, j'avais accepté. Non, pas qu'elle ne m'avait jamais aimé et trompé. J'avais accepté cette colère. Il ne manquait finalement qu'une étape, la reconstruction, mais il était tellement plus drôle de détruire même si on faisait partie des dommages collatéraux. La vie n'était pas sérieuse, je n'allais pas non plus chercher à avoir une bonne hygiène de vie. Oué... Cette remarque aurait fait crisser Ella, mais si elle était là elle serait d'avantage contre Al que contre moi, je restais son petit frère mal-aimé. Bref, elle avait pas mal foutu le bazar dans ma vie, c'était grâce à elle que je m'étais décoincé. Passant du Arno Kvelgen, glandeur invétéré peu intéressant en... Arno Kvelgen, fêtard apprécié de ces dames. Finalement, je devais presque la remercier pour chacune de mes conquête, car elle m'avait tout appris. C'était ça qui était bien quand on passait du temps sel à refaire l'histoire. À force de se repasser le film de sa relation en boucle on finissait forcément par voir ce qui n'allait pas, à quel moment je n'avais pas été assez entreprenant, à quel moment j'avais été trop collant. Bref, elle avait fait de moi ce que j'étais.

J'avais même appris la joute verbale grâce à elle. Au départ je ressemblais plus à un enfant qui cherchait à gagner contre un adulte. On m'envoyait toujours au tapis des arguments et de la répartie. Après un peu de pratique j'étais devenu aussi détestable qu'elle, sauf que j'avais l'argent et le prestige pour l'expliquer. Comme attendu, elle fut égale à elle-même. En d'autres termes elle avait été froide et détestable. Pourquoi ? Je n'en avais aucune idée. D'accord, je l'avais provoqué, mais je ne lui avais pas déclaré une nouvelle guerre sorcière que je sache. Je soupirai, en regardant la bouteille. Mon plus grand amour finalement. Il était sûr que me voir comme ça à 22h n'étais pas l'idée du siècle, pas du tout. Du moins si on voulait être en posture de riposter aux attaques de son ex. Elle avait fait mouche. Si j'avais bien appris une chose avec elle c'était à encaisser. Je lui adressai un sourire. Si mademoiselle Althéa voulait danser, on allait danser, mais si elle croyait que j'allais me laisser entraîner dans le terrain du : "Tu es comme ça. Non c'est faux c'est toi qui es comme ça." Etc. Elle se trompait lourdement. Je n'avais plus quinze ans. Il fallait parfois savoir accepter les reproches. « C'est vrai, c'est pathétique. » Je fis une mine abattue que j'avais bien travaillée devant mes parents. Une menteuse comme Théa savait que c'était feint, mais ça montrait le ton. « Tu sais... Je me suis fait plaquer par le plus grand amour de ma vie. » Je baissai le regard, on aurait pu se croire dans une mauvaise comédie romantique. « Mais bon... Je souhaite tout le bonheur du monde à Léna... » Je fis une pause, relevant la tête, plantant mon regard dans sa direction. J'affichai un sourire faussement triste avant qu'il ne tourne en sourire moqueur. « À moins que ce soit Jena... Ou Vanessa. Je ne sais plus, je les confonds toutes. Le campus sait mieux que moi, tout le monde en parle. » Sauf que dans la version du campus, qui était la vraie version et que ma chère et tendre ex devait connaître, j'avais jeté Jena comme une malpropre avant de recommencer à flirter avec de nouvelles filles. « Du coup désolé Althéa, je sais que tu serais ravie que je sois dévasté par toi, mais il y a eu trop de filles après toi pour que je m'en soucie ne serait-ce qu'un peu. » C'était un mensonge, un mensonge que je savais du coup être un mensonge. Je sentais comme une tension entre elle et moi. Je n'étais pas très bon juge, soit on allait s'entre-tuer, soit on avait envie de se sauter dessus. Du moins de me côté j'hésitais entre ces deux options.

Ce qui était bien quand on était sang-pur et riche c'est qu'on faisait beaucoup parler et j'avais été sur les lèvres d'un certain nombre de personnes. Pas toujours pour les bonnes raisons, mais je savais faire des fêtes d'enfer au moins ! Bref, je savais que tout ça n'allait pas moucher Althéa. Elle avait trop de fierté pour admettre sa défaite, elle allait trouver une parade douteuse venue tout droit de son esprit tordu. Une seule chose pour lui clouer le bec. Et encore, j'avais quelques doutes. Je me penchai sur le banc afin de prendre mon manteau. Un long manteau noir, chaud, d'une marque plus que luxueuse dans les pays Scandinave et très rare au Royaume-Uni, même si elle était reconnue dans tous les pays du monde. Il y avait un petit écusson qui symbolisait la marque. Enfin petit... assez petit pour être distingué, assez gros pour être visible. Je m'approchai un peu plus de cette sorcière. Elle voulait jouer à la proximité gênante, soit. Je n'étais plus si faible que ça, j'avais changé en quelques années. Avec un grand sourire, plein de provocation, la haine dans les yeux, je lui dis « D'ailleurs pour me consoler de cette rupture, je vais voir des amis. Boire un coup. » Je regardai sur le côté comme si je venais de réaliser quelques choses. « Maintenant que j'y pense, je crois qu'ils sont presque tous sang-pur prestigieux. » Presque, il y avait deux trois exceptions, mais elle n'avait pas besoin de savoir les détails. Après un ricanement, je plantai cette fois-ci mon regard dans le sien, je pouvais presque voir les reflets des flammes que j'imaginais danser dans mes yeux. « Si ma mémoire est bonne... C'est la seule chose qui t'intéresse, non ? Je t'aurai bien proposé de venir, mais tu as tant de compagnons, je suppose que tu as ce qu'il te faut... » Peu probable. Très très peu probable. Les jeunes gens de l'aristocratie sorcière aimait se reproduire entre eux souvent, il était peu probable qu'elle ait trouvé chaussure à son pied. Même si elle devait avoir trouvé... pour sa... Bref. Je m'égarais. D'ailleurs même si elle avait quelqu'un de sang-pur, jamais il ne pourrait être aussi noble qu'un Kvelgen, aussi noble que moi en somme. Enfin sur le papier. Après un dernier sourire cette fois-ci forcé, je marchai droit devant afin de partir. Pourtant, après quelques pas dans son dos, je soupirai. Une chose me travaillait. Ses tremblements le long de son corps que j'avais aimé admirer par moment n'étaient certainement pas dû au stress de me voir. J'avais certes froid, mais je n'avais pas encore remis mon manteau restant ainsi en chemise cravate. Soupirant assez bas pour qu'elle ne m'entende pas, je fis volte-face avant de déposer ce bout de tissu sur ses épaules. J'avais beau déclarer la détester, je ne voulais pas qu'elle attrape quelque chose. Si quelqu'un devait la faire souffrir ce serait moi, pas la nature. « Tu vas attraper froid Althéa. Tu as déjà froid. » Ma voix s'était adoucie, elle était presque fatiguée pour les oreilles les moins attentives qui pourraient y entendre de la tendresse. J'aurai pu repartir et la laisser. Pourtant, je restais, sans vraiment savoir pourquoi. J'avais le sentiment d'avoir gagné la joute si j'étais parti, mais gagner la joute voulait dire gagner. Et gagner voulait dire ne pas passer du temps avec elle. Et comme tout idiot que j'étais, j'attendais d'être frappé avant de la haïr de nouveau et prolonger ce supplice un peu plus longtemps.  

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MessageSujet: Re: Love is an excuse to get hurt.   Love is an excuse to get hurt. EmptyMar 10 Mar - 17:45


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- Althea A. Faraday — Arno Kvelgen -


"I knew you were, you were gonna come to me, and here you are but you better choose carefully. 'Cause I'm capable of anything, of anything and everything. Make me your Aphrodite. Make me your one and only, but don't make me your enemy." Dark Horse - Katy Perry
Il y a des occasions manquées, des événements dans la vie qui échappent d’entre nos doigts sans qu’on ne puisse rien faire pour y remédier, des chemins qui restent dans l’obscurité alors que l’on emprunte une route plus sûre, plus attendue, plus éclairée. Qui sommes-nous, fragiles humains, pour prétendre savoir ce que le destin nous réserve ? Nous sommes des grains de poussière dans un univers bien trop grand, et l’on ne saurait avoir un impact assez important pour le modeler à notre convenance. Alors, on subit. On essaye de subsister et d’avancer, en essayant de ne pas nous laisser abattre par les obstacles que le sort met sur notre chemin.
La relation avortée d’Arno Kvelgen et d’Althéa n’est pourtant pas le résultat du jeu de la fatalité. Tout ce qui s’est passé entre eux, cette rupture terrible, cette bataille rangée s’étant transformée en guerre acharnée au fil des années, aurait pu être aisément évité puisqu’elle n’a pas été provoquée par le destin, mais bel et bien par la Faraday elle-même. Ce sont ses propres choix qui l’ont emmené à tromper son petit ami : personne ne l’a forcé à ouvrir les cuisses au premier Sang-Pur venu, et si certains psychologues de bas étages argueront qu’on ne peut aller à l’encontre de sa nature, on leur répondra qu’Althea connaissait les risques, a lancé un dangereux pari en essayant d’avoir le beurre et l’argent du beurre, et qu’elle a finit par perdre sa mise de départ. Jeu, set et match. Retournez à la case départ sans toucher 20 000 francs.

Aujourd’hui, il serait incorrect de dire qu’elle ne regrette pas ce qu’il s’est passé, mais pas pour les raisons que la morale dicterait justes : oh, elle est loin d’être désolée d’avoir trompé Arno, encore moins de lui avoir brisé le cœur en mille morceaux. Et comment le pourrait-elle, puisque la jeune fille ne sait absolument pas ce que ça fait, que d’être trahi par la personne qu’on aime le plus au monde ? Il est impossible pour elle de ressentir de l’empathie pour l’aristocrate puisqu’elle-même ne saurait se mettre à sa place : elle a vécu dans une bulle, protégée de la moindre souffrance par des grands frères un peu trop protecteurs, déposée sur un piédestal grâce à sa beauté presque surnaturelle. Sa seule faille, c’est Nick, et la situation est bien trop différente pour qu’elle réussisse à tisser des liens entre l’amer deuil toujours teinté d’espoir qu’elle ressent pour son frère, plongé dans un profond coma depuis des années, et la tristesse du Kvelgen vis-à-vis de sa tromperie – et donc, elle n’arrive pas à ressentir la moindre pitié pour celui avec qui elle a pourtant partagé des moments précieux.
Elle est désolée, par contre, d’avoir laissé filer la chance d’épouser un aristocrate au sang aussi pur qu’Arno, qui plus est, loin d’être répugnant à regarder, et de devoir aujourd’hui continuer de s’agiter devant le nez des puissants tel un morceau de viande à la truffe d’un dogue affamé. Elle sait ce qu’elle veut, Althea. Et rien ne l’arrêtera dans sa quête incessante de pouvoir et d’argent – sa rupture avec Arno n’est donc, quelque part, qu’un caillou dans sa chaussure qui l’a ralenti sur quelques mètres, sans arrêter son ascension vers les hautes sphères.

Elle écoute donc Arno répondre à sa joute verbale, feignant, exagérant, feintant, tour à tour tragédien et comique : elle apprécie, quelque part, le nouvel homme qui est né du garçon qu’elle a trompé. Après tout, Althea a toujours respecté un bon trait d’esprit.

« - Monsieur le tombeur de ses dames… elle retrousse la commissure de ses lèvres dans un rictus tout à fait ironique. Elle dégouline de sarcasme, et la façon dont elle plante ses talons dans le sol gelé ne fait qu’augmenter son dédain. J’espère pour Léna, Jenna et Vanessa que tu as fais des progrès pour satisfaire les femmes, ou alors, je les plains grandement. C’est un mensonge éhonté, bien entendu, mais quoi de plus jouissif que de laisser sous-entendre l’impotence de son ex-petit ami ? Enfin, si ça te fait plaisir de te taper toutes les minettes de l’UPA, grand bien t’en fasse, mon petit. Je n’écoute pas les rumeurs à ton sujet, parce que… je m’en fiche, en fait. Tu n’es pas assez important pour moi pour que je m’intéresse à tes histoires de coucheries.

Quoi de plus venimeux que l’indifférence ? Elle est bien plus piquante que la pointe d’une épée, et elle en a parfaitement conscience, la rouquine : alors, elle l’utilise sans vergogne, en ramenant ses longs cheveux sur ses épaules d’un geste nonchalant. Elle a même l’audace de regarder ses ongles comme si la conversation en elle-même l’ennuyait, quand il est évident que leur dialogue l’amuse beaucoup, en réalité.
Sauf qu’Arno ne s’arrête pas là et s’aventure sur un terrain beaucoup plus glissant, un terrain qui ne manquera pas d’agacer considérablement l’étudiante en alchimie. Il doit savoir à quel point cela peut énerver Althea, cette facilité qu’il a de pouvoir côtoyer les puissants alors qu’elle doit lutter chaque seconde qui passe pour nager dans ces eaux, simplement car son sang est plus pur que le sien. Mais pour garder la tête haute, elle doit le cacher, évidement.

- De toute façon j’ai mieux à faire que de traîner avec toi et tes amis, répond-elle en serrant les dents. Quoi, vous allez vous bourrer la gueule jusqu’à pas d’heure ? Pff, de vrais gamins. J’ai des goûts plus… sophistiqués, tu vois. Je cherche un homme, un vrai, pas des petits garçons qui croient trouver toutes les réponses de l’univers au fond d’une bouteille de Whisky Pur-Feu.

Elle aboie mais elle sonne faux : elle le sait, et ça l’énerve d’autant plus. Alors, elle s’apprête à tourner les talons pour éviter de s’énerver, car si jamais elle se mettait en colère, cela signifierait qu’elle aurait perdu, et le Sang-pur semble faire de même, quand la prévenance du Kvelgen la prend de court. Elle s’arrête, le regarde dans les yeux. Ses longs cils bruissent contre sa joue, et sa respiration laisse de longues traînées blanches dans l’air. Althea se souvient de la manière dont Nick lui prêtait son manteau, quand il était encore debout et pas branché continuellement à une machine pour qu’il puisse respirer. Il ne voulait pas qu’elle ait froid, lui aussi.

- Merci, dit-elle d’une petite voix. Mais je rentre, alors je n’en ai pas besoin. Fais plutôt attention à toi, les rues ne sont pas sûres, à cette heure. »

Et si son attention peut sembler étrange, quand on sait à qui elle s’adresse, ce n’est pas si étonnant quand on la compare à un animal blessé. Il recherche la main qui le nourrit ; et plus que jamais, sans qu’elle ne s’en rende réellement compte, c’est ce dont elle a besoin, Althea. Quelqu’un qui remplace la présence qu’a été Nick dans sa vie.
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