Leur amitié remonte à l'époque où elles foulaient encore les couloirs centenaires de Poudlard. Un hasard, un coup de chance, ou plus simplement la rencontre de deux âmes guidées par des intérêts communs, et de nobles valeurs. Au milieu de celles-ci, la connaissance, pilier des plus belles comme des pire choses, don et malédiction offerte à l'humanité. Les deux sorcière passèrent des heures et des heures à se cultiver, cherchant constamment à trouver la vérité dans toute chose même si cela impliquait de devoir remettre en question l'ordre en place. Quelquefois la norvégienne repense à ces années là. Pour elle, Penelope aurait fait une excellente druidesse. (Siobhan a toujours été une idéaliste, une rebelle et une humaniste. Encore plus lorsque elle était encore immature. Donc à compléter selon comment le joueur interprètera le personnage)

Malgré les années leur proximité ne changea pas, elles continuèrent de se voir lorsque elles le pouvaient, pour discuter autours d'un café ou bien d'une bieraubeurre. Bien que les deux aient suivie un chemin professionnel différent elles restent liées par leurs valeurs. Siobhan la soutient dans son combat pour les populations moldues, autant financièrement qu'activement, légalement ou un peu moins. Là où son cousin, Léandre, qu'elle estime énormément et respecte, voit une trahison au peuple sorcier, Siobhan y voit un pont entre deux populations aux griefs millénaires, alimentés par l'éloignement plus que par la jalousie. L'incompréhension engendre la peur, et la peur détruit. Elle s'efforce donc d'oeuvrer pour la compréhension des moldus et des sorciers, se battant autant pour les uns que pour les autres, son sens de la justice passant avant l'opinion des gens.

(Précisions : Siobhan lui aura certainement parlé de sa famille, du matriarcat plutôt rare et de la façon dont les générations de sang-pur ont cohabité avec les moldus.)

Léandre était déjà dans ses dernières années à Poudlard, lorsqu'il a assisté à la répartition de Penelope. Une petite demoiselle tout ce qu'il y a de plus déterminée, de plus brillante, à peine le Choixpeau posé sur sa tignasse. Alors, lorsqu'il a eu l'occasion de la croiser à la bibliothèque, le Serpentard s'est empressé de s'intéresser à ses travaux. Certainement qu'il lui a proposé son aide, une ou deux fois, en échange de quelques oreilles bien tendues. Quelques œillades indiscrètes. Si c'était négociable, bien entendu – dans le cas contraire, tant pis.
Plus tard, les choses se sont petit à petit désagrégées et oubliées puisque leurs chemins se sont séparés. Quant à aujourd'hui, les véhémences de Penelope contre la communauté sorcière au profit des moldus ont réveillé l'intérêt de Léandre. Ou, plutôt, son mépris. Il ne comprend pas cet écœurement de la magie. Cet amour inconditionnel de leurs anciens oppresseurs au point de trahir son vrai peuple. Pourtant Léandre est un Sang-Pur progressiste, qui s'efforce de favoriser la cohésion des sorciers de tous bords.
Mais là, il n'a pas le choix. Il doit le reconnaître amèrement. Penelope est une traîtresse de plus en plus gênante.

Ils ne sont pas véritablement amis, mais plutôt complices. Penelope a effectué un stage désastreux chez le père de Finn, un avocat célèbre notamment pour avoir défendu des Mangemorts lors des procès à la fin de la guerre, chose que Penelope n'a pas supporté. Elle l'a fait savoir, et s'est fait virer. Finn et elle ont longuement comméré ensemble à propos du père Bowman, étant donné que Penelope a osé faire ce que Finn a toujours rêvé d'être capable de faire un jour - tenir tête à son père.