Ceci sera l'histoire de votre personnage. Origines familiales, enfance, scolarité, soyez le plus précis possible !
Conseil aux nouveaux joueurs : une histoire très travaillée donnera un personnage plus intéressant pour les autres joueurs, mais aussi pour vous ! Réfléchissez-y bien.

RAPPEL : L'Université Paracelse d'Atlantis a ouvert ses portes en Septembre 1999.

Milo est né aux US, d'un père américain et d'une mère italienne. Il a passé les premières années de sa vie sur le continent américain. Ils déménagèrent vers l'Angleterre quand il avait 8 ans, gardant contact avec le restant de la famille qui était encore de l'autre côté de l'atlantique. Ils prirent donc un appartement sur Londres pour ne pas se retrouver trop loin du travail de son père. Le secret commença à être révélé vers les 7 ou 8 ans de Milo. Cela inquiétait suffisamment ses parents. Bizarrement son père ne semblait pas très ouvert à l'idée qu'un tel monde puisse exister. Mais lentement, le secret fut révélé, pour que bientôt, les sorciers fassent partie de la vie de tous les jours pour les moldus et inversement. 

Qu'elle ne fut pas leur surprise, quand ils reçurent une lettre de l'école de magie écossaise. Milo, avait selon leur dire, des capacités magiques. Difficile à croire puisque Milo était un élève assez turbulent, qui malgré toutes ses conneries n'avait jamais montré d'aptitude à soulever des objets par la seule force de sa conviction. Mais il fallait se rendre à l'évidence qu'ils n'avaient pas vraiment le choix. Milo fut donc retiré de l'école, à son plus grand questionnement. Ils lui expliquèrent qu'il était un sorcier, comme ils en parlaient à la télévision. Milo en fut tout excité. Il le fut encore plus quand il partit seul, comme un grand, à bord du poudlard express. 

À l'âge de 11 ans, comme tous les petits sorciers avant lui, il se dirigeait vers Poudlard. L'école l'accueillit en son sein pendant 7 excellentes années. Sept années qu'il passa dans la maison aux couleurs rouge et, or. Sept années qu'il passa sur un balai, à se dire que le Quidditch : c'était quelque chose. Il adorait ça. Plus que tout, il aimait les balais. Il trouvait ça assez formidable. C'était un médium intriguant à ses yeux, bien plus que la baguette magique. Il lui permettait de canaliser une partie de sa magie sur un simple morceau de bois. Pour voler. C'était extraordinaire. Il aimait bien plus que le sport, il aimait ce qui l'entourait. 

Ce fut au courant de cette année qu'il fit ami-ami avec Irvin, un jeune serdaigle qui était lui aussi passionné par le bricolage. Ils en avaient vu passé des matchs de quidditch, à discuter des capacités de tel balai, ou à simplement proposer des idées pour améliorer le vol en général. Ça avait été plus qu'enrichissant pour l'avenir de Milo.

C'est probablement ce qui l'amena très vite, à se rapprocher d'un fabricant de balais magique. À la fin de ses études, il fut très vite mis en contact avec un artisan qui créait de toute pièce ses balais. Il devint apprenti, très peu d'universités, étaient spécialisées dans ce genre de science et il avait fait le choix d'apprendre « sur le tas. » 

Ses parents étaient repartis aux Etats-Unis dès qu'il termina ses études. Ils avaient décidé de retourner là où ils s'étaient rencontrés, abandonnant ainsi Milo à sa nouvelle vie. Cela ne le dérangea pas. Il gardait contact avec sa famille, leur envoyant régulièrement des lettres par hibou. 

Il se rendit assez vite compte qu'il ne retournerait jamais aux Etats-Unis : toute sa vie, il l'avait passé en Angleterre, caché de tous. Il avait toute sa vie dans ce pays. Il ne pouvait pas retourner au USA, car il n'avait aucun attachement là-bas, à part sa famille. Il ne connaissait presque rien à l'existence des sorciers aux US, il connaissait vaguement ce qui s'y passait, mais rien de plus. 

À l'âge de 20 ans, le jeune homme se décida à essayer d'intégrer une équipe de quidditch. Peut-être parce que cela lui manquait. Il ne savait plus vraiment. Il voulait intégrer une petite équipe : de quoi d'abord se remettre sur les roues... Peut-être se faire un nom. À 20 ans, il n'était sur de rien. Il avait baigné 3 ans dans la création des balais, il était temps de se remettre en selle. Alors il fit quelque chose d'idiot. Il décida de bidouiller son propre balai. Il décida d'améliorer ses capacités. Quel ne fut pas cette mauvaise idée. 

Il ne testa pas son balai, car il pensait mieux faire que tout le monde. Il pensait qu'il avait suffisamment appris pour s'en sortir de lui-même. Il bidouilla pour gagner en vitesse et espérer remporter les sélections pour la petite équipe sur laquelle il postulait. Rien ne se passa comme prévu. Il n'eut pas le poste de poursuiveur. Il n'eut pas la plus belle pointe de vitesse de tous les participants. Il ne fit pas fureur auprès du jury. Non. À peine éleva-t-il ses pieds hors du sol. À peine effleura t'il la pédale de son balai que ce dernier parti dans la pire des directions possibles. Il devint vite incontrôlable. Une surchauffe de magie entraîna l'explosion de sa brosse. Difformé, le souffle de l'explosion magique ne se concentra que sur le côté droit de ses jambes. Il fit une chute libre de quelques mètres, s'écrasant dans le sable sous l'œil ébahi des personnes présentes. La douleur fut fulgurante. Il se rappelle avoir crié comme un damné, puis… Plus rien. 

Quand il se réveilla, ce fut à l'entrée de l'hôpital de Sainte Mangouste. Les médicomages avaient administré de quoi soulager sa douleur. Mais il les entendait encore. Il se rappelle du regard de reproche du sorcier à son encontre. « Avez-vous modifié votre balai ? » Il se rappelle avoir acquiescé à moitié endormi. Le médicomage avait pesté contre lui, et probablement contre Milo. Il se rappelle de cette phrase terrible. « Nous ne pouvons pas sauver votre jambe, nous faisons le nécessaire. » Oh oui, il firent le nécessaire. Milo ne se réveilla que quelques heures plus tard, encore sous le coup des potions et diverses décoctions qu'ils lui avaient administrées. Il se souvint de la douleur qui le prit à la cuisse droite, elle était lancinante. Il croit se souvenir avoir crié avant qu'une médicomage ne le soulage. Il n'était plus lui-même, il le sentait. Il se réveillait lentement de ce qui lui avait semblé être un cauchemar, mais ce fut avec de nouvelles sensations. 

Sa copine de l'époque était dans un coin de la pièce, ses parents veillant sur lui. Ils étaient revenu par le premier avion, dès qu'ils avaient appris la nouvelle. Il se souvint que ses parents l'avaient engueulée, les larmes aux yeux. Qu'ils s'étaient excusés aussi. Quand Milo se redressa ce jour-là, ce ne fut pas seulement pour voir leur yeux rougis, ce fut dans un même temps pour découvrir le désastre macabre qu'il lui manquait une partie de sa jambe. Il fut blessé à d'autre endroit : rien que la magie ne sut soigner. Sauf sa jambe. 

passage un peu sensible:

On lui avait dit qu'il avait échappé au pire. Alors qu'il avait perdu sa jambe. La remise en forme prit plusieurs semaines. Une prothèse lui fut donnée. Elle était relativement classique, quelque chose d'assez moldu pour le coup. Sa cicatrisation évoluait sans cesse. Son remusclage le forçait sans arrêt à remettre la prothèse en place, à la réajuster aux bonnes dimensions. C'était ennuyant à souhait. Le fait de ne plus sentir sa jambe était troublant : le fait de parfois la ressentir et d'avoir des impressions de picotements était encore plus étranges. C'était le syndrome du membre fantôme. Son système nerveux ne recevant plus rien de sa jambe, inventait tout simplement des sensations. Il mit du temps à s'y habituer. Et même 6 ans après, les sensations sont toujours présentes.

L'artisan qui lui avait tout appris lui avait passé un savon. Pendant trois ans, il l'avait considéré comme son fils et il avait fait la pire des conneries qu'il puisse imaginer. Il avait été mort d'inquiétude et lui avait bien fait comprendre. Pourtant, Milo voulait continuer de travailler dans ce milieu. Il y mit encore plus de cœur dans l'ouvrage. Il redoubla les tests, poussant sans cesse les limites plus loin pour éviter qu'un tel accident ne se reproduise. 

Ce fut à 23 ans que l'idée commença doucement à germer. Sa prothèse continuait de lui faire mal malgré les années. Alors son maître et lui développèrent une autre prothèse, assistée de magie et surtout de son pote Irvin. Ils lui firent passer plusieurs tests, essayant de voir jusque où elle ne pouvait aller. Ensemble, ils réussirent à réaliser une prothèse mi-moldue, mi-magique. La prothèse qu'il possédait était devenue plus ergonomique qu'elle ne l'était déjà. Elle assouplissait ses mouvements, elle s'adaptait à chaque changement de son corps, le plus infime soit-il. A force d'amélioration, elle devint réellement sa propre jambe. Elle était devenue entièrement naturelle du fait de son adaptation. Ils avaient fait en sorte que la prothèse ne lui demande que peu d'entretien. 

Durant les deux années précédentes, Irvin avait été d'un soutien inébranlable. Ses parents avaient dû repartir après quelques mois, mais son pote, son bro, il était resté là, à le soutenir. À l'aider à s'habituer à sa nouvelle condition. Ils avaient même développé un balais ensemble. Même si Milo avait eut envie de lui rajouter plein de trucs, ils étaient resté assez sobre. Ils avaient même fait une extension à sa prothèse pour qu'elle s'adapte à son balai. C'était l'occasion de tester de nouvelles choses et voir ce qu'ils étaient capables de faire. 

L'idée vint doucement. Il voulait de plus en plus mélanger la technologie moldue , à la technologie magique. Même si les deux étaient incompatibles à cause notamment du côté électronique, Milo s'aventura à chercher des matériaux idéaux pour la fabrication d'équipements sportifs. Cela commença avec les balais. Son maître était un peu réticent au début, surtout à utiliser des matériaux comme des métaux composites. C'était dû au fait qu'ils étaient moins « malléables » et décoratifs que pouvait l'être le bois. Mais il devait reconnaître que lié à la magie, certains de ses matériaux devenait d'une solidité déconcertante, résistant même à quelques assauts de cognards. 

À l'âge de 25 ans, son maître prit sa retraite et lui loua les locaux, lui demandant d'en faire ce qu'il voulait, du moment qu'il ne faisait pas tout sauter (a priori, il avait appris à se méfier des mauvaises habitudes de Milo.) . Doucement, mais sûrement, Milo remit en état toute la bâtisse, avant d'ouvrir sa petite boutique aux yeux du monde. Son innovation ? Proposer des équipements sportifs de haute qualité, mêlant des technologies peu utilisées, mais efficace. Il alla jusqu'à proposer des équipements pour sport moldu, s'inspirant de sa prothèse : il développa des chaussures sans crampons qui réagissaient à toute surface. Il créa des mousquetons de sécurité augmentés et bien d'autre chose.

À 26 ans, il commençait doucement à prendre du poil de la bête.