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Catharsis :: Atlantis & Manadh :: Les Faubourgs
 

 Days like these ft. Kenneth White

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Grace HamiltonGrace Hamilton
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MessageSujet: Days like these ft. Kenneth White   Days like these ft. Kenneth White EmptyMar 28 Jan - 15:03


Days like these

- Grace Hamilton — Kenneth White -


"You'll change inside when you realize the world comes to life, and everything's bright from beginning to end when you have a friend by your side." The gift of a friend - Demi Lovato
Alors qu’elle est occupée à faire l’inventaire de la réserve de nourriture du refuge, Grace chantonne machinalement, les yeux fixés sur sa liste. Elle porte son tee-shirt coloré, l'uniforme des bénévoles, ses longs cheveux bruns nonchalamment noués dans un chignon duquel s’échappe quelques mèches rebelles, et le soleil de la fin d’après-midi vient taper contre son dos, conférant à ses boucles des reflets dorés du plus bel effet.
Elle est fourbue, la française. Cela fait maintenant près de trois ans qu’elle s’est installée à Atlantis, et elle n’a pris aucune journée de vacances depuis son emménagement. Les journées défilent les uns après les autres sans qu’elle ne voit réellement le temps passer et elle mériterait bien de prendre un peu de repos : cependant, difficile de s’accorder ne serait-ce qu’un jour où elle ferait passer son bien-être avant celui des autres, son caractère désintéressé et profondément empathique lui criant sans cesse d’aider ceux autour d’elle en priorité, au risque de brûler ses propres ailes. Alors, elle continue. Elle ne se plaint pas, elle adore sa vie, ses proches, son travail, ses hobbies. Mais est-ce que son corps réussira à suivre dans la longueur ? Rien n’est moins sûr.

Ce jour-là, donc, après une journée au cabinet à masser les membres de ses patients et à écouter les jacassements incessants de Mme O’Malley, l’octogénaire souffrant de rhumatismes, bien heureuse de trouver une oreille attentive en la personne de sa kinésithérapeute, Grace s’est rendue au refuge de l’Espoir pour y travailler quelques heures, avant sa réunion hebdomadaire de The Pacifist Confederacy. Elle a accepté de remplacer au pied levé un autre bénévole qui devait s’occuper de la permanence du jour, malgré sa fatigue, car le jeune homme devait impérativement gérer un problème familial urgent. Si ses muscles harassés se rappellent douloureusement à elle, la brunette garde quand même le sourire, et s’occupe de sa tâche sans rechigner : d’autant plus qu’elle a eu le plaisir de découvrir que Kenneth, un autre bénévole du refuge, était de garde lui-aussi, à ce créneau. Elle l’aime bien, Kenneth. Il est un peu décalé, un peu dans son monde – c’est d’ailleurs l’un des seuls sorciers qui s’est engagé auprès du refuge – mais n’a pas une seule once de méchanceté dans tout son corps, et c’est ce qui compte le plus, aux yeux de Grace. Milo lui a expliqué le concept des maisons de Poudlard, la façon dont les traits de caractère sont analysés par un chapeau magique qui répartit les enfants dans des dortoirs séparés, et elle ne doute pas que si elle avait eu du sang sorcier dans les veines, elle se serait retrouvée dans la même maison que Kenneth. Ils sont de la même trempe, tous les deux. Deux âmes sensibles et charitables, qui partagent le même amour des animaux.
C’est peut-être la raison pour laquelle elle chantonne aussi innocemment, sans se préoccuper des apparences ou quoi que ce soit de ce genre. Kenneth est un peu plus loin, probablement, lui aussi, en train de mettre la main à la pâte, et elle se sent libre d’être totalement elle-même. Ils ne sont pas des amis proches, mais elle a l’impression de pouvoir s’affranchir de sa timidité innée près de lui, comme si quelque chose en lui lui inspirait inconsciemment confiance.

Un faux mouvement, pourtant, alors qu’elle manipule un seau en plastique rempli de croquettes pour chiens de 15 kilos, interrompt sa mélodie pour que la jeune femme laisse échapper un petit glapissement de douleur : son épaule lui envoie des ondes de douleur jusque dans sa nuque, et elle fait tomber le container dans un bruit qui lui semble assourdissant. Les croquettes se répandent sur le sol sans qu’elle ne puisse rien faire pour les en empêcher, et elle regarde la nourriture pour chien, impuissante, s’étaler sous l’armoire et les différents meubles de la réserve. Grace sent une vague d’abattement s’abattre sur elle. Il y en a pour des heures, à tout nettoyer… Elle va sûrement devoir annuler sa virée à l’Holiday’s Coffee pour participer à la rencontre de The Pacifist Confederacy, simplement à cause de sa maladresse légendaire. Il est hors de question, après tout, qu’elle laisse quelqu’un d’autre s’occuper de réparer l’erreur qu’elle a commise, et elle se met donc à quatre pattes pour se mettre à ramasser les croquettes, sans penser une seule seconde à demander de l’aide à Kenneth, qui aurait tôt fait de remettre tous les petits granulés dans le seau, d’un seul coup de baguette magique.
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Kenneth WhiteKenneth White
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MessageSujet: Re: Days like these ft. Kenneth White   Days like these ft. Kenneth White EmptyLun 3 Fév - 12:01

Kenneth a passé sa journée au ministère pour témoigner à propos d’une saisie d’animaux magiques importés illégalement à Atlantis. Le jeune sorcier était missionné pour mettre en sécurité les animaux interceptés par les aurors avant de les réintroduire dans leur milieu naturel. Kenneth n’aime pas vraiment passer du temps au ministère. Il préfère être sur le terrain. Si on l’avait laissé faire il aurait lui-même raccompagné chacune des créatures magiques jusque dans son pays d’origine. Mais, reconnu par ses pairs pour ses connaissances dans le domaine, on lui a demandé de superviser la réintroduction depuis le ministère et de témoigner quant à l’origine des différents animaux.

Après cette journée plus qu’ennuyante au ministère Kenneth savait qu’une activité réjouissante l’attendait. Il devait se rendre au refuge de l’Espoir. Un refuge pour les créatures non magiques. Lui qui a passé une partie de son enfance dans une réserve d’animaux non magiques ne pouvait pas faire autrement en arrivant à Atlantis que de donner un peu de son temps libre à ce refuge. Le sorcier passe donc rapidement chez lui pour récupérer son badge de bénévole et se dirige vers le refuge. Une fois sur place il est ravi de voir Grace. Elle remplace un autre bénévole. Kenneth aime bien travailler avec Grace car ils ont tout deux un amour profond et sincère des animaux. L’ancien élève de Poufsouffle ne fait aucune différence entre moldus et sorciers. Lui, qui était d’ailleurs si proche de sa grand-mère moldue, a tendance à oublier qu’il existe deux mondes si différents.

Le jeune sorcier bénévole, l’un des seuls d’ailleurs, a passé une bonne partie de son temps à nettoyer les différents enclos. Il a préféré laisser les tâches importantes, telles que l’inventaire de la réserve, à Grace qui est bien mieux organisée que lui. Kenneth n’utilise pas nécessairement la magie pour ce genre de tâches. Ce qui aurait pu lui prendre quelques secondes lui a demandé beaucoup de travail mais il apprécie cette activité manuelle.

Alors qu’il est en train de nettoyer les dernières fientes de la volière des perroquets Kenneth est distrait par un petit cri. Il reconnaît immédiatement la voix de Grace. Grace c’est la petite moldue française. Il l’aime bien Grace. Il ne la voit pas souvent mais c’est une bonne personne. Kenneth a tendance à très rapidement classer les gens dans la catégorie « ami » ou « ennemi ». Grace est son amie. Enfin il la considère comme telle. Et Il se dépêche donc d’aller voir. De part ses aptitudes acquises lors de ses voyages il se déplace sans faire de bruit et met instinctivement la main sur sa baguette. Il arrive donc à l’entrée de la réserve. La porte est entrouverte. Le jeune homme s’approche de son amie, à genou sur le sol, au milieu de croquettes éparpillées aux quatre coins de la pièce. Kenneth est plus inquiet pour la jeune femme que pour les croquettes. Pour un sorcier c’est affaire de quelques secondes de ranger tout ceci. Kenneth lui demande « Tout va bien Grace ? Je t’ai entendu crier depuis la volière des perroquets je suis venu aussi vite que possible ! »
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MessageSujet: Re: Days like these ft. Kenneth White   Days like these ft. Kenneth White EmptyLun 17 Fév - 17:11

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- Grace Hamilton — Kenneth White -


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La maladresse de Grace est bien connue par les gens qui la côtoient. Oh, ce n’est pas qu’elle a deux mains gauches à proprement parler : la française est capable d’une grande précision dans le cadre de son travail ou lorsqu’elle effectue des projets manuels, scrapbooking comme photographie, mais sa propension à laisser ses pensées s’envoler loin, bien loin dans le ciel alors qu’elle devrait se concentrer sur sa tâche l’emmène parfois à faire quelques catastrophes. Les bleus qui ornent sa hanche peuvent en témoigner, puisqu’elle se déplace régulièrement à l’aide de son hoverboard, et si elle parvient à mieux le maitriser aujourd’hui que lorsqu’elle en a fait l’acquisition, il lui arrive encore de tomber de l’engin très régulièrement, avec pour seule fautive son imagination débordante.
A chaque fois qu’elle trébuche ou qu’elle fait une bêtise, la jeune femme peut entendre la voix de sa mère dans son esprit, comme une sorte de Jiminy Cricket maléfique qui n’aurait de cesse de lui faire la morale. Bravo, dit la voie sifflante de Catherine Hamilton à son oreille. Regardez-moi ça, quelle incapable. Alors qu’elle contemple le sol jonché de croquettes pour chiens, c’est comme si elle retombait en enfance encore une fois, qu’elle reperdait la confiance qu’elle a soigneusement cultivé au cours des années grâce aux gens qu’elle aime et aux combats qu’elle mène chaque jour. Tout ça, à cause des traumatismes inhérents que sa mère lui a laissés, des cicatrices invisibles qui la marquent dans son esprit aussi profondément que des marques physiques, des paroles acerbes qui ont eu l’effet d’un tampon métallique chauffé à blanc. Ses yeux s’emplissent de larmes. Elle veut courir, se réfugier dans son lit pour échapper aux murmures mesquins imaginaires de sa mère : elle sait qu’ils ne s’arrêteront pas, mais au moins, personne ne pourra être spectateur de sa détresse, à part peut-être Camembert. Elle a encore un peu mal à l’épaule, elle est fatiguée, et… pourtant, elle se met quand même à ramasser les croquettes, en essayant désespérément de ne pas laisser ses émotions la submerger.

Ne pleure pas ne pleure pas ne pleure pas ne pleure pas ne pleure pas ne pleure pas ne pleure pas ne pleure pas ne pleure pas ne pleure pas

Ça devient une litanie dans sa tête, et elle manque presque d’entendre Kenneth derrière elle l’appeler, tant elle est plongée dans ses pensées. Quand, enfin, le monde autour d’elle semble refaire un peu de sens, après quelques secondes de silence qui interpelleraient n’importe qui, elle redresse vivement la tête et regarde l’autre bénévole du refuge. Elle bafouille.

« - Oh euh oui oui… ça va… tout va bien… merci… euh j’ai juste… enfin, ce n’est pas bien grave… ne t’en fais pas, c’est une… erreur de ma part, et euh… ouais, ça va aller.

Elle se remet à ramasser son désastre en se mordant la lèvre inférieure. Kenneth n’est pas là pour écouter ses jérémiades sur ses journées trop longues et sa fatigue et encore moins sur ses problèmes familiaux, donc elle se tait et se contente de se concentrer sur sa tâche. Ce n’est pas qu’elle ne veut pas se confier à celui qu’elle considère comme son ami, bien qu’ils ne se connaissent pas très bien, c’est simplement qu’elle se doute qu’il s’en fiche un peu. Qui a envie d’entendre les états d’âme de quelqu’un comme elle ? Après tout, elle n’a rien de bien intéressant. Pas comme Kenneth, qui est un sorcier, un employé du Ministère de la Magie, un fier défenseur des animaux comme des créatures magiques. Lui, il mérite qu’on s’intéresse à sa vie.

- Désolé de t’avoir fait peur… Je suis beaucoup trop maladroite. »

Et la voix de sa mère retentit à nouveau dans sa tête. Maladroite, hein ? Tu n’es qu’une petite sotte, voilà tout !
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MessageSujet: Re: Days like these ft. Kenneth White   Days like these ft. Kenneth White EmptyJeu 27 Fév - 16:40

Après une rapide analyse de la situation Kenneth se relâche un peu. Il sort la main de sa poche intérieure où se trouve sa baguette. Il observe Grace, à genou au milieu de milliers de croquettes, qui semble désespérée. Le jeune sorcier ne voit pas immédiatement le problème. Puis il se souvient des journées en vacances en France. Sa grand-mère qui passait des heures à nettoyer, ranger, trier. Pour lui qui peut utiliser la magie quand il le souhaite cette tâche semble anodine. Mais il comprend que pour la jeune française cela signe un temps de travail considérable. Et bien que s’occuper des animaux soit une tâche qu’il aime faire sans magie, dans cette situation il ne peut qu’imaginer la frustration qu’une moldue doit ressentir.

« Je m’inquiétais plus pour toi que pour ces croquettes je dois bien l’avouer, tu es sûre que tout va bien ? ». Le jeune sorcier n’est peut-être pas des plus doués quand il s’agit de faire la discussion mais il reconnaît facilement une personne triste. Et les yeux si pétillants et si rieurs de son amie Grace sont devenus bien tristes. « Si tu me le permets je vais arranger ça ! » enchaîne Kenneth d’un ton plus léger. Par un petit moulinet de sa baguette en chêne blanc chaque croquette rejoint le sac. La moindre petite croquette dissimulée sous un meuble est attirée vers le sac. Et en quelques secondes la pièce n’a plus aucun stigmate des dizaines de kilos de croquettes qui se trouvaient sur le sol. Ce qui aurait pris des heures à être rangé est réglé en quelques instants.

Il aime rendre service. C’est quelqu’un de profondément altruiste. D’ailleurs c’est aussi quelqu’un qui ne sait pas dire non. Peu importe le service qu’on peut lui demander. Il répond toujours présent. Et ainsi Kenneth fait souvent passer son entourage avant lui. C’est pour cette raison qu’en entendant Grace il s’est précipité pour voir ce qu’il se passait.

« Je viens de terminer avec les perroquets, tu veux qu’on termine ensembles ce qu’il reste à faire ? »
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MessageSujet: Re: Days like these ft. Kenneth White   Days like these ft. Kenneth White EmptyJeu 5 Mar - 14:12


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Grace se rappelle d’un jour de juin, alors qu’elle avait, quoi, neuf ? Dix ans ? En tout cas, Matthew n’était pas encore en primaire, puisqu’à cause de leur différence d’âge, les deux frères et sœurs n’ont jamais pu côtoyer le même établissement scolaire : et c’est bel et bien dans la cour de Carle Bahon, l’école élémentaire de quartier où elle a appris à lire et à écrire, que l’événement s’est produit. Tout était calme. Elle jouait avec ses amies, s’inventant ces mondes imaginaires dont seuls les enfants ont le secret, lorsqu’un garçon répondant au nom décidément bien breton de Loïc Guézennec eut une idée bien stupide. C’était un gamin turbulent, perturbé, comme l’apprit plus tard la moldue, par le divorce difficile de deux parents campés sur leurs positions sans penser avant tout au bien-être de leur fils, et c’est peut-être la raison pour laquelle il prit entre ses mains un ballon, qu’il lança volontairement sur le groupe de filles en train de jouer à papa et maman. C’était l’une de ces balles en mousse, parfaites pour les enfants puisqu’elles ne peuvent pas faire grand mal, même lorsqu’elle atterrit en plein dans la figure d’un marmot fragile : la chance, pourtant, choisit de faire s’abattre le ballon sur Clara Dauclaire, l’une des meilleures amies de Grace. Celle-ci eut un mouvement de recul, à cause de la surprise plus que d’une quelconque souffrance, et la fillette bouscula par inadvertance Laure Maillet, une blondinette réservée qui laissa, quant à elle, échapper un glapissement de douleur. C’est le problème des réactions en chaîne, si le départ semble anodin, le résultat peut devenir catastrophique : car la pauvre Laure était tombée sur le coin d’un banc de bois qui n’avait rien demandé à personne, et son bras était maintenant tordu dans une position qui ne pouvait laisser aucun doute – il était brisé en mille morceaux.
La future kinésithérapeute regarda la scène, et ne se laissa pas aller à la panique, comme les autres filles de son groupe d’amies. Elle s’agenouilla auprès de la petite blonde, prenant la main de son bras toujours valide, et lui dit que tout allait bien se passer, avant de crier à plein poumons pour avertir ses professeurs de l’accident. Depuis ce jour, Grace a toujours fait attention de s’occuper des autres, de leur venir en aide, peu importe les circonstances et son propre mal-être. Lorsque la sclérose de son frère fut diagnostiquée, elle s’est promise de l’aider autant qu’elle le pouvait ; la première fois que Milo s’est réveillé en pleine nuit, hanté par les cauchemars de son accident de balai, elle a tout de suite voulu le réconforter, alors même qu’elle était épuisée.

Sauf qu’au bout d’un moment, le corps comme l’esprit arrive à saturation. Grace est une femme forte, avec un caractère bien trempé, mais elle n’est pas surhumaine pour autant. Elle en fait beaucoup trop – entre son cabinet, son bénévolat, son engagement auprès de The Pacifist Confederacy, sa relation avec Milo et l’adoption de leur adorable corgi, les différents événements politiques étant survenus à Atlantis, et la fatigue psychologique de l’annonce de sa stérilité, elle a l’impression de ne jamais réussir à réellement se reposer, même quand elle fait des nuits complètes. Alors, les genoux sur le sol, en train de ramasser des croquettes éparpillées partout dans la pièce, elle craque. Elle a honte, mais elle a dépassé le stade de ce qu’elle peut supporter.
La gentillesse de Kenneth lui réchauffe le cœur, cependant. Heureusement qu’il est là, sinon, elle serait probablement roulée en boule à pleurer toutes les larmes de son corps, simplement pour évacuer la tension qui habite son corps.

« - Ca va, oui… C’est la fatigue, rien de plus. J’ai besoin de vacances. Enfin… comme tout le monde, je suppose. Elle regarde le sorcier pointer sa baguette sur le sol, rassembler toutes les croquettes à l’intérieur de leur sac. Oh. Sa propre inefficacité la frappe au visage. C’est parfois difficile de vivre, en tant que personne non-magique, entourée de gens capables d’exécuter des tâches complexes en l’espace de quelques secondes : non pas à cause d’une jalousie mal-placée de sa part, mais parce qu’il est aisé de développer un sentiment d’infériorité qui pourrait abattre n’importe qui. Merci, dit-elle pourtant sans serrer la mâchoire. Et elle le pense vraiment, bien que la boule au creux de sa poitrine ne fait que s’agrandir. Et euh… si tu veux, oui… enfin, je ne veux pas t’embêter, notre service est bientôt terminé, tu veux probablement te changer et vite rentrer après ça… j’ai pris un peu de retard, donc… »

Elle baisse les yeux au sol. Grace doit se rendre au quartier général de The Pacifist Confederacy après son service, et elle devra appeler Oras pour le prévenir de son retard, mais Kenneth n’a certainement pas à bousculer ses plans, simplement à cause de son incompétence.
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