Anecdotes conseillées:- ✤ Ses deux parents sont décédés tous les deux. Sa mère, de vieillesse, son père, dans des conditions disons.. plus complexes. Il a laissé derrière lui un testament et un Alden qui a du lui promettre tout ce qu'il aurait peut être ne jamais avoir voulu promettre dans son subconscient. Devenir ça, l'homme qu'il a toujours souhaité être, mais qui se retrouve chargé d'un poids bien trop lourd : l'impression de devoir rendre des comptes à quelqu'un qui est mort. Au fond, c'est plus l'impression que son père a réussi à l'influencer sur quoi que ce soit qui lui hérisse le poil, même si ses choix n'ont jamais connu d'autre influenceur que lui même.
- ✤Une éducation stricte. Des parents exigeants qui ne l'ont pas épargné et qui ont surtout fini par lui foutre les rennes de sa vie entre les mains sans s'occuper davantage de lui. C'est de cette époque qu'Alden tient cette étonnante autonomie qui lui permet de se forger et d'exercer un contrôle hors du commun sur sa propre personne. Enfant d'un fidèle serviteur des Ténèbres, il a donc bénéficié d'une éducation adaptée à un destin qui semble lui avoir déjà été désigné avant même qu'il n'ouvre les yeux...
- ✤-Le monde moldu, il doit s'y rendre pour son boulot mais ça s'arrête là. Cependant, il ne peut pas nier le fait qu'il lui arrive, par simple curiosité, de les observer, tous. Quelle vie ont- ils? Sont-elles si différentes de la leur ? Et leurs habitudes ? Parfois, quand il a le temps, il se pose entre deux à la terrasse d'un café moldu, et il observe leur monde, qui avance au même rythme que celui des sorciers. Même si cela reste occasionnel, il n'en parle à personne.
- Quant aux groupuscules et tout le bazar qui suit... c'est vrai que c'est plus simple de s'intégrer dans un monde où ce genre de choses existent, surtout quand on en fait parti. Comme le dit si bien Machiavel, si ce n'est point sa patrie, ce sont ses valeurs qu'ils aiment plus que son âme.
Dahlia
FLASHBACK.
Crazy soul.
Il aura les yeux de son père.C'est ce en quoi les médecins croyaient très fort avant même que
Wels n'ouvre les yeux. Il tiendra de son père : sa force d'esprit, son impétuosité, sa douceur refoulée, un regard de glace. Et il est arrivé comme ça au monde: dans le plus grand des secrets, dans la nuit, assez simplement. Il n'y a pas eu de complications et d'un coup, en voyant dans la chambre de cette maternité, les deux êtres qu'il aimait le plus, réunis,
tout a changé. Il n'y avait plus de mal, plus l'envie de faire toutes ces choses qu'il s'était promis- , plus cette haine là, dévorante et inexplicable qui le poussait à l'infamie du meurtre et de la souffrance. L'amour avait peu à peu gagné son coeur et cette nuit là, il n'avait rien fait pour le repousser pour la première fois de sa vie.
Son fils était beau,
il était vraiment beau. Il était ému, aimé, il allait être aimé et chéri tout au long de sa vie. Et le sourire qu'il lui a lancé était pur. Il ne connaissait pas encore la tristesse et le danger de ce monde et en cette seconde précise, Alden se l'était juré: il allait le protéger.
Chose qu'il n'a pas su faire.Parce que c'est arrivé.Elle avait l'air heureuse,
vraiment heureuse.Alors diable,
pourquoi c'est arrivé ? C'était comme d'habitude, bordel.
Parfois ça allait, d'autres fois non. Parfois elle souriait, parfois elle chialait. Mais c'était comme d'habitude. Alden avait bien senti que son état s'était de nouveau degradé quand le petit était arrivé, mais il n'y a pas fait gaffe. Cet éclat qu'il avait vu ce jour là dans son regard... Wels ne l'avait-il pas guéri ? N'avait-il pas été le seul à effectuer cette prouesse ?
Non, ça aurait été trop simple.Il rentrait d'un bar moldu ce jour là. Un petit verre pour se détendre et respirer après toutes ces épreuves. Malgré l'arrivée de son fils avec qui il essayait de passer le plus de temps possible, il s'était retrouvé bouleversé par la présence d'un enfant dans sa vie. Compréhensible.
Il est père maintenant. Il a des responsabilités à ses yeux devenues plus importantes et plus lourdes à gérer que toutes celles qui le contraignaient à une vie de nomade quand il est au boulot.
Ce n'est pas le boulot qui le contraignaient à toutes ces choses qui occupaient une grande partie de son esprit et qui alourdissaient son coeur.
C'était elle. Dahlia. Rencontrée lors d'un voyage en France pour son travail, il était tombée sur elle. Une moldue. Elle lui avait lâché un sourire et il ne sait plus trop comment, mais à ce moment,
il a su que ce serait elle. L'amour de sa vie.Ce qu'il ne savait pas par contre, c'est qu'elle serait également son pilori.
Ce soir là, il a rejoint son domicile, ayant en tête de proposer un restaurant à sa femme.
Un putain de restaurant. Comme un couple normal, une poussette pour l'enfant et un plat généreusement préparé et adapté au nourrisson par les cuisiniers.
Il le voulait vraiment ce restaurant. Seulement quand il est entré dans l'appartement, il n'y avait aucun son. Pas un bruit. C'est toujours silencieux chez lui -
il n'aime pas le bruit, alors la plupart des murs sont épais, mais là, ce n'était pas le même silence que d'habitude.
Il était pesant, présent dans chaque recoin. Limite... flippant.
-
Chérie ?Rien.-
J'aimerais bien sortir ce soir, ça te tente ? Prépare toi, j'ai repéré un bon restaurant du côté du bar où je viens d'aller...✤✤✤
Il pose sa veste sur le crochet du porte manteau, rajuste son col, et s'apprête à ôter ses godasses quand soudain, il entend un bruit, semblable à un chuchotis qui résonne dans l'ombre, proche de lui. Alden fronce les sourcils et s'approche du couloir. Il ne s'inquiète plus vraiment de ce qui peut se cacher au tournant. Sa compagne est la seule personne qui pourrait venir foutre la merde dans un endroit aussi serein et aussi protégé par sa personne. Le problème, c'est qu'elle habite dans cet endroit.
Au début, Alden ne savait pas que Dahlia était
maniaco-dépressive. Elle ne lui avait rien dit. Il l'a appris quand les choses ont commencées à se concrétiser entre eux et que certains évènements sont venus maintes fois les ralentir tous les deux. Il l'a accepté, il l'aimait.
Il l'aimait vraiment.Son silence le fait soupirer. Elle adore ça, jouer. Se cacher derrière une colonne et lui sauter dessus comme un chat sur sa souris. Ce n'est pas très censé et très sain comme comportement mais il a l'habitude.
-
Allez viens, ce n'est pas marrant. Sors, prépare Wels. Tu sais très bien que je ne peux pas le faire, il n'est pas encore habitué à moi...Toujours rien.
Il s'impatiente et rejoins leur chambre, là où le petit dort également le temps qu'il soit assez grand. Rien. Il n'y a personne. Même Wels n'est pas dans son berceau...
-
Putain... Dahlia ! Dahlia, merde, réponds moi, je sais que tu es là !Les vêtements de la jeune femme jongent le sol au bout du couloir. Elle se douche simplement, elle se douche. Il soupire de soulagement et s'apprête à faire demi tour quand il note un détail important. Si Wels n'est pas dans son lit... et si l'eau ne coule pas,
où est-il? Il se rue comme une furie, le coeur en vrac, en direction de la salle de bain et sa première réaction est de tambouriner contre la porte.
Il entend des murmures, des rires incontrolâbles de l'autre côté - doux, mais effrayants.
-
Dahlia chérie, ouvre moi bordel. J'ai besoin de prendre quelque chose. Où est Wels ? Tu as sa poussette avec toi ?Non. Elle n'a pas la poussette. La poussette est dans le salon, il l'a vu en rentrant. Ses coups redoublent de force et contre toute attente, à défaut de ne pas avoir de réponses, il la défonce littéralement pour entrer. Son visage change de couleur et de teinte en l'espace de quelques secondes.
Oui ils sont là, tous les deux. Aucun n'a disparu. Dahlia est dans son bain, nue et belle. Ses cheveux bruns retombent en cascade sur ses épaules et sa peau est toujours aussi blanche que la neige. Elle caresse tendrement les cheveux de son enfant en lui chantonnant une berceuse qu'Alden entend à peine. Il s'avance en poussant une exclamation qui provient du fond de sa gorge, profondément agacé.
-
Dahlia, je sais pas si c'est une bonne idée d'emporter...Elle tourne lentement son visage vers lui avec un sourire qu'il ne connait que trop bien. Sauf que là, il est réel. C'est un sourire évasive, mort. Ses beaux yeux bleus ne brillent plus d'aucun éclat. Elle continue de chantonner en tendant une main vers lui. La main qui tenait son fils.
-
Wels !... Dah-...Il est sur le point de la réprimander pour son insouciance, seulement, le spectacle qui s'offre à ses yeux le démolit de A à Z. Le corps du nouveau né s'étend sur le dos, sur la surface plane de l'eau, et flotte. Il ne bouge plus. Il a les yeux grands ouverts, les membres ballants et le visage marqué d'une seule expression: la douleur.
Alden observe son enfant, puis sa femme.
Elle est malade. Elle est juste malade.
Elle va guérir.-
Mais qu'est..Alden se penche pour attraper l'enfant, un sourire forcé sur le visage et les yeux déjà mouillés. Il le soulève, mais ce n'est plus un corps qu'il tient entre ses mains. C'est une loque, un cadavre. Son coeur s'arrête. La douleur refoulée et camouflée s'accrue et il écarquille les yeux de stupeur.
-
BORDEL MAIS QU'EST CE QUE TU AS FAIS ?Il rugit d'une voix extrèmement rauque, -
la haine, la peur, la stupeur et la stupéfaction, se mélangent et son corps se met à trembler. Il s'élance dans la chambre et pose Wels sur le lit, ce qu'il en reste, avant de faire ce que tout humain ferait. Une sorte de massage cardiaque, doux bien que ferme pour le réveiller. Il cherche sa baguette des yeux, mais elle n'est pas là non plus. Le corps ne bouge plus, le coeur ne bat plus. Il comprend alors ce qu'il vient de se passer.
Cette chienne a fait une crise, et elle l'a noyé.
Elle a tué leur enfant. Son enfant, son fils, son tout.Il est incapable de réagir et s'immobilise dans l'acte en écartant les mains. Sa gorge est sèche et ses yeux vitreux.
-
Mon coeur... tu voulais aller au res-...Sa voix. Ses mains qui viennent éprouver sa nuque vigoureusement, et ses lèvres qui se posent contre sa peau. Elle le répugne. Il va la tuer. Il se retourne d'un coup et la pousse sur le lit avant de l'écraser de tout son poids.
-
QU'EST CE QUE TU AS FAIS ESPÈCE DE CHIENNE ?
TU AS TUÉ NOTRE ENFANT !Le visage de Dahlia se décompose et elle se met à chouiner, oh mon dieu, il va la tuer. Elle chigne comme une gamine de cinq ans, ça l'horripile. Il attrape une touffe de ses cheveux et tire jusqu'à sentir une touffe qui se décolle de son crâne. Les larmes roulent sur ses joues.
-
Ne t'en fais pas... il est à la maison maintenant. Il va bien.
Je lui ai simplement chanté une berceuse, il ne souffre plus.. tu sais, il n'avait pas dormi la nuit dernière...-
Il ne souffrait pas... Il venait de naître...Son coeur cède à la douleur. Un vilai courroux naît dans son regard qui est brisé. Il est torché de l'intérieur, déchiré comme aucun homme ne pourrait l'être un jour. Il se relève, si bouleversé qu'il croit qu'il va s'évanouir à tout moment. Ça ne peut pas être réel. Il va se réveiller. Et pourtant, il sent l'odeur de la mort qui flotte sous sa narine et son âme qui explose en éclats. On ne ressent pas tout ça quand on dort...
Elle est folle, folle, folle.
Elle n'est pas malade, elle n'est pas skizophrène. Elle est juste folle.-
C'est lui qui m'a dit de le faire tu sais, de l'endormir.. tu ne t'occupes jamais de lui.. tu n'es jamais là, Alden. Pourquoi tu n'es jamais là?La tonalité dans sa voix, elle a changé. Elle est lourde de reproches et il papillonne longuement des yeux. Comment ose t-elle reporter la faute sur lui ?
Comment ose t-elle lui reprocher quoi que ce soit ? Il n'y a plus rien. Plus d'amour.
Elle l'a étouffé, cette putain.
Le regard d'Alden est si noir qu'après avoir jeté un dernier regard à son fils, il s'élance dans le salon, et attrape sa baguette qui est posée sur la table. Il revient dans la chambre, d'un pas rapide et fort.
Ce fut la dernière qu'il aperçut les yeux de Dahlia dans les siens. Elles avaient des yeux aussi beaux que la veille, mais il ne la voyait plus pareil. Il a cessé de l'aimer quelques minutes avant, et c'est d'elle même, qu'elle s'exila et fut internée en psychiatrie quelques jours plus tard. Le meurtre est élucidée, elle est traîtée de folle.
Elle a été arrêtée, et condamnée pour meurtre prémédité.
C'est la seule fois de sa vie qu'Alden a utilisé
l'imperium.Après, il est redevenu un monstre.
✤✤✤
1999:
✤Janvier 99:
- Il adopte Noah, un jeune homme à l'époque âgé de 17 ans, et Dwayne, qui en a 23. Ces gosses ont été une seconde chance pour lui. Au début il n'était pas sûr, jusqu'à ce que la solitude le pèse et qu'il décide de donner un nouveau chemin à sa vie.
- Il déménage à Atlantis pour l'occasion 3 mois plus tard. Ayant hérité d'une bonne partie de la fortune de ses parents à la disparition de ces derniers, Alden offre une grande maison à sa nouvelle "famille".
- Les relations avec les deux jeunes hommes qu'il a adopté ont été très difficiles au début. La blessure d'Alden ne s'est pas entièrement refermée. Aujourd'hui, même si ca va un peu mieux, elles se sont améliorées malgré le fait que l'homme n'arrive pas encore tout à fait à être le père qu'il aimerait être.