| | Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? | |
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Sujet: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Mer 2 Jan - 11:22 | |
| | | | | | | Cirice Theodora Podmore | Informations civiles | Nom : Podmore. Elle ne le sait que trop bien. On entend distinctement les mots français « peau de mort ». On pourrait croire à une coïncidence ; ses ancêtres étaient français, chasseurs de sorcières sans pitié, et avaient pour habitude d’écorcher leurs victimes et de pendre les corps aux entrées des villages, comme un avertissement. Glamour, non ? Honteuse de son héritage, Cirice cherche à le cacher, à le dissimuler au profit d’une autre vie, d’un futur doré. C’était comme si elle était née au mauvais endroit, pas très loin de ce qu’elle a toujours voulu, et de ce qu’elle aura. Après tout, Podmore et Prendergast ont une lettre en commun. | Prénom(s) : Cirice, un prénom qui sonne ancien, qui a l’air de venir du fond des âges. Peut-être une référence à la légendaire Circé, maîtresse des poisons, reine des métamorphoses, distille sa destinée dans cette femme éprise d’ambition. Pourtant, elles sont à des centaines d’années l’une de l’autre ; mais peut-être que la vie, d’une façon ironiquement perverse, trouve le moyen de se répéter malgré le temps, malgré les lois de l’univers. Theodora est un prénom plus commun. C’est son père qui l’a choisi, en hommage au prénom de sa propre mère et pour la similitude avec le prénom de son épouse. | Date de naissance : 26 février 1971. Une fille du froid. | Âge actuel : 30 ans | Origines : Irlandaise, mêlée aux ancêtres français de son père. | Occupation : Langue de Plomb, salle des Cerveaux, département des Mystères | Alignement politique : A la fois très tranché et assez flou, sa façon d’envisager la politique est en reconstruction. Cirice a toujours cru au concept d’élite sorcière, ce dont elle était profondément persuadée jusqu’à l’Année des Ténèbres ; elle s’aperçoit alors que tous les sorciers ne sont pas synonymes de grandeur ni de puissance. Pour clarifier les choses, elle se positionne davantage du côté conservateur, tout en gardant un œil attentif sur les progressistes.
Toutefois, Cirice demeure assez discrète quant à ses idées et conceptions politiques. Comme la tendance actuelle est plutôt à la pro-mixité, elle voudrait éviter d’être stigmatisée pour avoir un avis différent de la majorité. Eux qui prônent la tolérance à tue-tête, elle n’est pas si sûre qu’ils seraient accueillants avec elle. |
| Informations Magiques | Statut de sang : Faut-il vraiment l’écrire ? Bon… Sang-Mélée, puisque son père n’a pas été capable de faire mieux que ça. Les Podmore se sont fait passer pour une famille au sang pur jusqu’à ce que les agents du Ministère à la botte du Seigneur des Ténèbres s’intéressent à leur arbre généalogique. Ils ont déniché un Né-Moldu dans la lignée, son arrière grand-père paternel pour être précis, faisant tomber la famille en disgrâce. Du moins, aux yeux de Cirice. | Baguette : Bois de sapin et ventricule de dragon, 26cm, rigide | Patronus : Un papillon, symbole de métamorphose en quelque chose de plus beau, de plus grand. Pourtant éphémère et fragile, cet insecte se qualifie par le large panel de couleurs qu'il peut offrir au monde. | Épouvantard : Le grand arbre généalogique de sa famille, qui s’arrête sous son nom, sans descendance, sans avenir – son nom s’effrite et disparaît totalement. | Miroir du Rised : Un trône immense, sculpté avec finesse, sur lequel sont posés des papiers d’identité. Si vous êtes attentifs, vous pouvez lire « Cirice Theodora Prendergast ». | Ancienne école/maison : Je vous le fait en rimes, juste parce que la forme c’est important : « Ce n’est qu’un sifflement dans la nuit, une ombre parmi les coups de minuit. Ses écailles en ont fait frémir plus d’un, puissants crocs et mortel venin. Ceux dont on cause font claquer les mâchoires, il s’agit forcément de la maison Serpentard. ». Mais en vrai, elle a fait frémir personne. | Idées Préconçues : Cirice est persuadée depuis toujours que le statut du sang a une valeur. Pas dans le sens primaire, hiérarchique qui insinue la soumission, mais plus comme un laisser-passer qui facilite la vie. Elle est convaincue que si elle était née dans une famille de sang pur, elle aurait automatiquement gagné le respect et la reconnaissance de la communauté sorcière.
Elle a énormément de difficulté à percevoir les sorciers et les moldus comme un seul peuple ; pour elle, ils seront toujours distinguables et différents. Ce serait monstrueusement hypocrite de prétendre le contraire ; un sorcier est capable de faire tout ce qu’un moldu fait, alors que l’inverse n’est pas forcément vrai à ses yeux. Il ne s’agit pas de les rabaisser ; mais on ne peut pas apprendre à couper du bois à un Botruc, c’est contre nature.
Cirice voue une jalousie froide à ses cousins Ghrystal et Aldabella Prendergast, surtout cette dernière, d’un an son aînée. Elle les trouve indignes de leur rang social, ingrats de la vie qui leur a été offerte sans qu’ils aient à se battre pour l’avoir. Secrètement, elle a toujours pensé que c’était elle qui méritait de porter le nom de Prendergast, qu’elle serait à la hauteur des exigences et qu’elle saurait hériter des responsabilités. Au lieu de ça, elle n’est qu’une cousine éloignée, maison vassale des Prendergast. Au fond, elle sait qu’elle mérite plus, qu’elle est destinée à de plus grands projets et elle est prête à tous les sacrifices pour y parvenir. |
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Descriptions | Caractère & Informations
Froide – C’est souvent la première impression qu’elle fait, ce qui n’est pas forcément la vérité.
Distante – C’est plus prudent pour elle de mettre les autres à une distance raisonnable. Chacun sa protection.
Observatrice – Elle ne laisse pas beaucoup de place au hasard et aime passer son environnement au peigne fin pour faire ses propres déductions.
Ambitieuse – D’aucun y ajoutent une connotation négative ; pas elle. C’est peut-être sa plus grande qualité.
Envieuse – Si les autres y ont droit, aucune raison qu’elle en soit privée. Sauf qu’elle n’est pas du genre à prendre, mais plutôt à s’approprier.
Vantarde – Pour peu qu’on lui pose des questions sur son métier, par exemple. A ne pas confondre avec le fait d’être ostentatoire.
Timide – En réalité, c’est plus juste que de la qualifier de froide.
Organisée – Elle aime que les choses soient prévues et claires, ça ne laisse pas ou peu de place au doute.
Calme – Il est rare qu’elle perde son sang-froid. Du moins, pas de manière visible.
Réfléchie – A défaut d’agir sans réfléchir, elle préfère savoir à quoi s’en tenir.
Discrète – C’est quelqu’un qui passe inaperçu, la plupart du temps.
Curieuse – Le savoir est une denrée d’une richesse infinie et inépuisable qu’elle ne cesse d’exploiter.
Sensible – Même si elle n’est pas très expansive, elle n’en reste pas moins humaine.
Renfermée – Elle n’est pas du genre à se plaindre de ses problèmes au premier venu et a tendance à tout régler toute seule.
Déterminée – Quand elle a un objectif en tête, il est presque impossible de l’en détourner.
| Opinions sur la Mixité
Commençons par le début. La levée du Secret fut un réel choc pour elle ; jamais elle n’aurait pu envisager qu’un jour, moldus et sorciers pourraient vivre juxtaposés, démasqués. C’est comme ça qu’elle a été élevée, il faut le savoir. Elle se souvient s’être sentie à découvert le jour où cela a été annoncé. Pour elle, le Secret était synonyme de sécurité et de confort. Elle a été assez réticente à s’intéresser au style de vie moldu.
Sa méfiance s’est peu à peu estompée, surtout lorsqu’elle a découvert qu’elle ne supportait pas du tout le transplanage. Impossible pour Cirice de passer son permis, ni même de suivre des cours ; à chaque tentative, elle était désartibulée en plus d’être nauséeuse pendant plusieurs heures. C’est grâce à son oncle qu’elle a découvert la moto ; engin moldu aussi vif qu’un Ethonan. Elle s’est alors surprise à remercier l’inventeur d’une telle machine d’avoir eu cette idée, tout moldu soit-il.
Concernant la technomagie, elle trouve ça intriguant et effrayant. Peut-être que dans certains domaines, ça peut s’avérer utile, comme la médecine ou la médicomagie. Mais son esprit dérive vite sur des fantasmes bien plus inquiétants ; si une guerre éclate entre les deux peuples, qui aura raison de l’autre ? Dans sa conception de la technomagie, Cirice a du mal à voir le bénéfice concret d’une telle alliance. Ses appréhensions pessimistes sont, pour elle, capables de renverser complètement la tendance actuelle et de balayer tout et tout le monde sans aucune distinction.
| Réputation
A Poudlard, elle était invisible. Enfin, c’est comme ça qu’elle l’a vécu et qu’elle s’en rappelle. Si on devait résumer, ça donnerait à peu près ça ; « bonne élève, solitaire, préfète sans autorité ». Pourtant c’était pas faute d’essayer de s’intégrer, de passer l’éponge pour s’attirer l’attention d’élèves populaires traînants après le couvre-feu. Cirice a toujours voulu faire partie des gens dis « populaires » ; ceux qu’on admirait, qu’on enviait, qu’on imitait. Sans succès.
Mais son ambition fut payante sur le plan professionnel. Avec des ASPICs excellents en poche – sauf en potions, botanique et soin aux créatures magiques – elle a pu intégrer un stage de professionnalisation au Ministère de la Magie. Toutes les personnes avec qui elle avait collaboré vous le diront, Miss Podmore était une collègue ponctuelle, sérieuse, consciencieuse même. Le genre d’employée modèle qui gravit rapidement les échelons ; ce qu’elle a fait, étonnant plus d’un sorcier lorsqu’elle fut admise au Département des Mystères.
Une question demeure cependant ; qui connaît vraiment Cirice ? Très discrète sur sa vie privée, elle n’en parle jamais, ne partage pas grand-chose. Encore faudrait-il que quelqu’un s’y intéresse. Mais certains curieux murmurent que c’est étrange qu’une jeune femme comme elle ne soit pas mariée, qu’elle passe autant de temps à travailler. Une réputation mystérieuse qu’elle se traîne malgré elle, se demandant bien en quoi tout ça pouvait intéresser les autres. Après tout, c’était bien son problème.
Justement, sur un plan plus personnel, elle supporte difficilement de devoir revenir auprès de sa famille pour les occasions diverses. La famille Podmore a une réputation assez mitigée au sein du domaine Prendergast ; les autres maisons vassales ont pris leurs distances depuis l’exécution de Francis Podmore, son père. D’autres jalousent un prétendu lien privilégié que les Podmore entretiendraient avec Oswald Prendergast, dirigeant du domaine. Après tout, ça n’est que justice ; Cirice est la petite-fille de Marigold Prendergast, elle a au moins le droit à ça.
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Biographie | - Septembre 1981 – Pale pink:
Le temps filait, les noms et les élèves défilaient. La répartition était un véritable rituel initiatique ; et la petite fille aux cheveux noirs avait bien appris sa leçon. Tous les sorciers de son entourage lui avaient raconté la même chose, à quelques détails près. Entre vous, elle et moi, c’était la traversée du Lac Noir en barque qui l’avait effrayée le plus. Mais ça, fallait pas le dire. D’ailleurs, elle s’était demandé si quelqu’un était déjà tombé là-dedans. Si oui, qui avait été le plus vif ; le calmar géant, gardien des eaux, ou bien le sauvetage de cet élève imaginaire et maladroit ? Rien que d’y penser, elle en frissonnait.
Pourtant, tout s’était bien passé. Cirice était arrivée entière jusqu’au château, comme tous les autres élèves. Alors qu’elle pensait avoir passé le plus dur, elle se trompait. Oh non petite, tu n’avais pas anticipé comme il serait difficile d’entendre ton nom, clamé haut et fort dans les échos de la Grande Salle. A quel point ça t’écorcherait les oreilles, combien ça ferait grincer tes mâchoires. Ce nom que tu portes comme un fardeau, qui pèse lourd sur tes petites épaules. Surtout avec eux dans la salle. Les héritiers étaient là. Et elle fuyait consciemment leurs regards.
« - Cirice Podmore ! »
Prendergast. Oups. C’était sorti tout seul. C’était plus fort qu’elle ; impossible de retenir cette pensée qui transcrivait son état. La honte, la frustration, la jalousie – autant de ressentis-ments qui dévoraient ses entrailles. Ce foutu nom. Il s’était déformé si fermement dans son esprit qu’elle avait vraiment cru l’entendre de la bouche du professeur. Tendue, la jeune fille gravissait les marches jusqu’au tabouret bancale, estrade devant l’assistance impatiente. Son cœur battait à ses tempes, et c’est tout ce qu’elle entendit pendant un court laps de temps. Puis une voix lointaine dans sa tête se rapprocha lentement, jusqu’à devenir parfaitement nette.
« - Ah, Cirice Podmore… Prendergast. Encore. La voix était traînante, doucereuse. Désagréablement pénétrante. - Je vois que tu veux… Tu désires beaucoup de choses. Te crois-tu capable de les obtenir ? – Oui. La réponse était sans appel. Pas d’hésitation. – Mh, très bien… Oui… Ce sera… SERPENTARD ! »
- Décembre 1983 – Black:
« Ma Cirice,
J’imagine que tu dois déjà être au courant ; la nouvelle nous est parvenue dans la matinée. J’espère que tu vas bien, mon cœur, et que le personnel de Poudlard a fait le nécessaire pour placer des protections et vous garder en sécurité. Je ne supporterais pas que les moldus viennent frapper à la porte du château ; je ne sais pas de quoi ils sont capables, ni ce qu’ils veulent ou ce qu’ils cherchent. Peut-être y en a-t-il parmi eux qui veulent percer les secrets de notre monde ; alors rien ne les arrêtera. Moldus, sorciers ; les personnes avides de pouvoir ont en commun qu’elles sont de la race humaine, Cirice. Méfie-toi d’eux.
Si je t’écris, c’est d’abord pour prendre de tes nouvelles, mais aussi pour te demander quelque chose : reste au château pour Noël, s’il te plaît. Tu pourras me trouver un peu excessive, mais je n’ai aucune confiance dans le peuple moldu, ni dans les forces de l’ordre magiques qui sont désormais connues de tous. Notre monde est à découvert, et nous, sorciers, sommes en première ligne. Il faut faire profil bas, ne pas attiser la haine ; c’est de cette façon-là qu’on nous laissera tranquille.
Je le répète ma chérie, ne rentre pas cette année. Je sais que tu dois retenir tes larmes au moment où tu lis ces lignes, et crois-moi, j’ai également retenu les miennes en prenant ma décision. Je ne me le pardonnerais pas s’il t’arrivais quoi que ce soit – imagine qu’un groupe de moldus s’attaque au Poudlard Express – non, non, il ne faut pas que je te mette de telles idées en tête. Mais mes angoisses pourraient bien se réaliser, malheureusement. Aussi, c’est pour cela que j’ai joins à cette lettre ton cadeau avec des pâtes de coings comme tu aimes. Je penserai fort à toi, prends soin de toi et sois prudente. Nous nous reverrons à Pâques, si la situation est calme.
Joyeux Noël ma chérie,
Maman »
- Décembre 1984 – Blue:
Noël passait, chaque jour avec son rideau de flocons et sa magie nostalgique. Mais Cirice n’en profitait pas vraiment, elle cogitait. Vraiment fort. C’est qu’il s’était passé quelque chose de grave, quelque chose de notable juste avant qu’elle prenne le Poudlard Express pour passer ses vacances en Irlande. Mais elle ne l’avait appris qu’en arrivant, et elle ne savait pas quoi en faire. Evanore était à l’hôpital, il y avait eu un accident. Apparemment, le feu n’avait rien épargné. Et comme elle était incapable de s’y rendre, elle avait voulu écrire. Elle chassa une mèche de cheveux de ses yeux. Qu’est-ce-que tu pourrais bien lui écrire ? Que t’es désolée, que tu voudrais venir la voir ? C’était très réducteur. La petite brune tournait en boucle ; la vraie question, c’était « qu’est-ce-qu’une sorcière victime d’un incendie voudrait lire ? ». Et elle était incapable de trouver une réponse satisfaisante. Après tout, elle n’en savait rien. T’avais eu ton lot de saloperies Cirice, mais là, tu pouvais pas comprendre, tu l’avais pas vécu. Les essais se multipliaient, ratés, bafoués, rayés ; inexistants pour tout le monde sauf pour elle. Les boules de papier immobiles étaient autant d’échecs bien présents. T’es même pas capable d’exprimer ce que tu ressens, alors à quoi ça servait ? Pourtant, tu compatissais très fort, à l’intérieur. Mais comment lui dire ? Comment lui raconter qu’elle avait compté et qu’elle compterait encore ? Pourvu qu’elle veuille bien d’elle. Et oui, mademoiselle, qu’est-ce-qui te faisait croire qu’Evanore voulait que tu sois présente ? Ou même que tu le saches ? Si elle t’en n’avais pas parlé, c’était pour une bonne raison. Peut-être qu’elle avait déjà assez d’amis autour d’elle. Peut-être qu’elle n’avait pas besoin de toi. Et c’était peut-être mieux comme ça. - Lettre imaginaire:
« Chère Eva,
Ceci est la lettre que tu ne recevras jamais. Celle que j’ai faite et refaite des dizaines, centaines, milliers de fois dans ma tête depuis le jour où j’ai appris pour l’incendie. Les mots que j’ai tenté de poser, pour toi, pour être là, pour être une amie. Les mots que j’ai enfermé à double tour il y a des années, mais qui sont encore présents. Même si je tente de convaincre chaque parcelle de mon esprit que ça n’est pas le cas ; c’est trop tard, je ne peux plus rien changer. C’est figé, c’est foutu.
Peut-être qu’un jour j’aurais le courage, la force et l’envie de te dire tout ça. Que j’ai pas su être là, pour toi, une amie. Parce que toi, tu as été là pour moi à Poudlard. En toi, j’ai vu la grande sœur que je n’ai jamais eue ; tu m’as protégée, écoutée, acceptée telle que je me suis présentée à toi. Au château, je n’ai jamais eu beaucoup d’amis, tu le savais. Malgré mes efforts, malgré mon envie de m’intégrer, ça ne marchait pas. Mais toi tu as su voir que j’avais besoin de partager, d’être soutenue, d’avoir des repères. Tu as été le souffle de joie de mes quatre premières années au collège. Tu étais mon refuge.
Après ça, ça n’était plus pareil. J’ai passé mon temps à travailler, je ne sortais pas beaucoup du dortoir. J’avais encore moins d’amis qu’avant, mais c’était pas grave. J’avais peur de t’avoir déçue, ou que tu sois fâchée contre moi, et j’ai préféré m’effacer. Gommer notre amitié, nos souvenirs, nos moments ensemble semblait être une meilleure solution que de m’ouvrir à toi. J’avais profondément tort, Eva.
Et je m’excuse. Enfin, non, on ne s’excuse pas soi-même, mais… J’aimerais que toi, tu puisses m’excuser. Je t’ai abandonnée, je t’ai rayée de ma vie avec une facilité effrayante, sans jamais oser expliquer. J’aimerais que tu me pardonnes, parce que je n’ai pas voulu ça. Ca n’était pas ça que j’avais imaginé pour nous ; j’aurais voulu qu’on grandisse ensemble, qu’on traverse les épreuves de la vie ensemble. Que tu sois là à ma sortie de Poudlard, que je t’aide à te remettre de l’incendie. Je voudrais qu’on soit encore amies. Je regrette toutes ces années de silence amer, où j’ai cru que c’était ta faute. Parce que c’est aussi la mienne. Pardonne ma bêtise, pardonne mon incompréhension, pardonne mon étroitesse d’esprit, pardonne mon attitude injuste, pardonne ce que je n’ai pas pu être et ce que je ne serais jamais.
Pardonne-moi pour que je puisse me pardonner.
Cirice »
- Janvier 1986 – Dark red:
Cirice bailla à s’en décrocher la mâchoire. Reste éveillée, c’est pas le moment de tirer au flanc. D’un geste délicat, elle attacha ses cheveux sombres et enfila sa robe de sorcière. Elle prit un plaisir muet à épingler son insigne de préfète sur sa poitrine, symétrique avec l’écusson de la maison Serpentard. Fière, la jeune fille s’admira un instant, comme si elle portait le bijou qui la mettait la plus en valeur. Ce qui était vrai, en un sens – jamais elle ne s’était sentie si belle, si voyante, si unique. La pointe de ses cheveux vira doucement au rose pâle, ce qu’elle refréna immédiatement. Ce n’était pas le moment de se laisser embarquer par ses émotions. Ce soir, c’était sérieux, comme tous les soirs où elle faisait sa ronde.
Arrivée au quatrième étage, elle s’accouda un moment à la rambarde de pierre des escaliers. Tant qu’ils ne bougeaient pas pour s’imbriquer sur un autre étage, ça allait. C’était d’ailleurs quelque chose qu’elle avait remarqué, nuit après nuit ; quand le château dormait, leur insupportable imprévisibilité s’atténuait. La magie avait, elle aussi, besoin de repos. Blam ! Une explosion sourde la tira brusquement de son constat inintéressant, la faisant violemment sursauter au passage. Cirice, tu es une peureuse idiote, ou l’inverse ; tu ferais mieux d’aller voir ce qu’il se passe plutôt que de mimer une crise cardiaque. Non sans une légère pointe de honte face à sa réaction, elle réajusta son uniforme et son insigne avant de s’engager dans le couloir d’où provenait le bruit.
C’est là qu’elle trouva deux élèves dans une salle d’études. Dit comme ça, ça n’avait pas l’air bien méchant – à part que l’entièreté des meubles était renversés, dans le style d’un champ de bataille. Un rouquin se cachait derrière une table en bois, brûlée sur le coin gauche ; l’explosion. Le brun, en face, attendait une riposte, campé sur ses deux jambes, baguette en main. Cirice se racla la gorge, mains jointes dans le dos, un air sévère sur le visage. Les deux élèves, surpris, se tournèrent vers elle.
« - Messieurs, bonsoir. Comme vous le savez, le couvre-feu est déjà passé depuis une heure. Elle fit quelques pas, se trouvant élégamment dramatique. Qu’est-ce-que vous faites hors de vos dortoirs ? »
« - Cirice ! s’exclama le rouquin en ouvrant les bras, avec un grand sourire amical. L’écusson vert et argent était cousu sur sa robe. Il s’appuya sur l’encadrement de la porte. Roh tu sais, on fait rien de bien méchant, on rigole, on se chamaille… Mais tu vas pas nous cafter, quand même ? »
« - Mh… Je ne sais pas Claudius, peut-être que pour cette – » Des pas résonnaient dans le couloir, et les ombres dévoilèrent un visage qui aurait dû y rester. Préfète parfaite, Aldabella Prendergast. Son attitude changea du tout au tout.
« -Ah, Prendergast. Etonnant que tu ne sois pas flanquée de Grant, pourtant j'ai entendu dire que les chiens étaient des compagnons fidèles. »
« - Ah, Podmore. Toujours aussi fidèle à tes insultes. Ton complexe d’infériorité ne s’est donc toujours pas réglé ? »
Le ton était donné. L’ambiance était électrique, ce qui calma rapidement les deux duellistes pris sur le fait. Evidemment, Prendergast s’en donna à cœur joie :
« - Tu n’allais quand même pas les laisser partir alors qu’ils se battaient en duel, si ? »
« - En quoi ça te regarde ? C'est moi qui m'occupe de ça. Tu devrais être contente ; je n'enlève pas de points à ta maison. »
« Tu t’occupes de ça ? Non, Cirice. Tu te défiles en t’achetant des amitiés. Ce qu’ils ont fait... » Elle pointe du doigt les deux élèves. ... ce que vous avez fait est contre le règlement. La Gryffondor se tourna vers elle. Il y a donc des conséquences. »
Alors ses cheveux deviennent rouge sombre, fulminante. Ridiculisée et vexée, la jeune fille tourna les talons et cracha par-dessus son épaule : « - Crois-moi, il y aura des conséquences. ». En partant, elle les entendit leur demander s’ils préféraient une ou deux soirées de retenue. Et en plus elle négociait les sanctions ! Du grand n’importe quoi. Malheureusement, elle était trop hors d’elle pour répondre à cette odieuse provocation. De quoi se mêlait-elle celle-là ? Il fallait vraiment qu’elle s’occupe de tout, qu’elle réussisse tout. Sans aucun mérité, juste parce qu’elle a hérité d’une situation, d’un nom. C’était une injustice insupportable, et Cirice se piqua tant de colère qu’elle fonça dans le bureau de Snape pour se plaindre de sa cousine. Résultat : une remontrance et un avertissement. Peste soient des Prendergast.
- Septembre 1988 – Blurred amethyst:
On aurait pu croire que le choix de métier s’avérerait simple à la sortie de Poudlard. Eh bien c’était tout le contraire ; Cirice avait longtemps écumé les possibilités, et c’est dire qu’elle en avait avec des ASPICs excellents en Métamorphose et en Défense Contre les Forces du Mal. Mais qu’est-ce qu’une jeune fille de 17 ans voulait faire pour le restant de sa vie ? A quelques jours près, évidemment. Quelque chose de grand, c’était sûr. Quelque chose où elle brillerait au-dessus des autres. Quelque chose où on se souviendrait d’elle.
Et elle avait trouvé. C’était son premier jour au Ministère de la Magie. Elle n’y avait jamais été – peut-être qu’elle ne s’en souvenait pas. Elle fut impressionnée par les précautions de sécurité ; quelques jours plus tôt, elle avait reçu une réponse positive pour sa demande de stage de découverte professionnelle ainsi qu’un badge à son nom. Sous aucun prétexte elle ne devait se trouver sans son badge ; il lui avait été clairement stipulé que les contrôles pourraient être fréquents. Surtout pour une nouvelle tête. Dans l’ascenseur doré, Cirice aurait voulu presser le bouton qui conduisait au Département des Mystères. Mais ça n’était pas tout ; la lettre disait autre chose.
« En raison d’une forte demande de stages dans nos services, nous avons décidé de vous affecter dans le seul département en capacité de vous accueillir : le Contrôle et la Régulation des Créatures Magiques. Bon séjour chez nous. » Formidable.
Aurais-je oublié de préciser que ses notes en Soins aux Créatures Magiques frisaient le zéro ? Maintenant, vous comprenez mieux son désappointement. Dire qu’elle devrait être avec les Langues de Plombs, à étudier les mystères de l’univers sorciers… Qu’à cela ne tienne, ma grande. Il faut savoir encaisser pour atteindre son but, toi mieux que quiconque connaît la chanson. Ce stage est une véritable aubaine ; tu vas faire connaître tes compétences, tu vas faire connaître ton nom. Tu seras douée, même dans ta faiblesse. « Service des Animaux ». C’était ici.
« - Ah, tu dois être Cirice ! Elle sursauta ; d'abord à cause de la voix caverneuse, puis du fort accent Ecossais. Un homme à la crinière blonde était campé devant elle, les bras grands ouverts. Il la gratifia d’une chaleureuse accolade et elle se raidit. Bah n’fais pas cette tête, tu vas voir, on n’a pas l’temps de s’ennuyer ici ! Au fait, moi c’est Baltus. »
Un sourire un peu tordu se dessina sur son visage. En tout cas, il avait l’air gentil – quoi qu’un peu spécial. Un rapide coup d’œil lui permit de prendre connaissance des lieux ; il y avait plusieurs bureaux, mais la pièce était ouverte, circulaire, et le plafond montait si haut qu’on n’en percevait pas la fin. Des bruits d’ailes passaient au loin ; une énorme chouette lapone déposa une missive près de Baltus, qui l’ouvrit. Ses sourcils broussailleux s’arquèrent et il attrapa sa baguette de sa main caleuse avant de lancer en riant :
« - Qu’est-ce que je disais ! C’est parti, on nous attend sur le terrain. Un essaim de Billywigs joue un peu trop près d’un troupeau de moutons chez un agriculteur, dans les highlands. Suis-moi ! Oh – j’allais oublier, dit-il en se tapant de front. Tiens, c’est un pourpoint en cuir de dragon. Ce sera sans doute ton meilleur ami à partir d’aujourd’hui. »
Miss Podmore, fille de bonne famille, allait devoir se salir les mains. Certains paieraient cher pour voir ce spectacle. Mais c’était peu probable qu’elle croise quelqu’un ici. Le pourpoint pesait autant qu’un Eruptif mort sur son corps frêle, et il dégageait une forte odeur de cuir tanné et fraîchement traité. Elle attendait son maître de stage à l’extérieur, et les odeurs de fumiers et d’herbe humide lui rappelait son Irlande natale. Baltus revint et donna ses instructions :
« - Bon, j’ai discuté avec le propriétaire. L’essaim s’amuserait à endormir ses bêtes ; malheureusement, leurs piqûres peuvent être mortelle pour les moutons. Une sorte d’overdose. Il lui indiqua le pré. Tu vois là-bas, ces reflets bleus presque invisibles ? C’est notre cible ! » déclara-t-il joyeusement en se mettant en route. « - Il faut qu’on les immobilise pour pouvoir les transporter ! Immobilus, tu dois connaître ? »
Alors qu’elle pensait que ce serait rapidement réglé, ce fut tout le contraire. Cirice cavalait depuis maintenant une vingtaine de minutes, lançant des sorts presque à l’aveuglette. Elle apprit sur le terrain que ces petites bestioles étaient des as du camouflage. Dissimulés à leur guise, ils faisaient tourner les deux sorciers en bourrique. Pourtant, l’optimisme de Baltus ne semblait pas être entamé par cette course qui s’éternisait. On aurait dit un lion heureux, avec ses cheveux en pagaille dans le vent. Il aimait vraiment son travail, pensa la jeune fille en s’accoudant à la barrière de l’enclos pour reprendre son souffle. Un picotement vif la fit reculer ; un Billywig planait tout près de sa main. Oh par tous les …
« - Cirice ! Cirice ma p’tite, tu m’entends ? Ses yeux papillonnèrent, et sentant qu’elle était entravée aux poignets et aux chevilles, elle chercha à se débattre en lançant un regard inquiet au grand lion, qui lui répondit avec un sourire. T’en fais donc pas ; t’es à Sainte-Mangouste, tout va bien, on s’occupe de toi. Les sangles euh, bah… C’est pour pas que tu lévites. Mais t’en fais pas, d’ici deux ou trois jours, tu seras de retour sur la terre ferme ! Elle soupira lourdement. Dis donc, ça a pas l’air d’être ton fort, le terrain ! Mais le vieux Baltus va t’apprendre. »
- Mars 1990 – Rainbow:
« - Concentre-toi ! »
Eugene, dit Gin, savait user de son autorité. Pourtant ça n’était pas par sa carrure ni par son timbre de voix ; il y avait juste quelque chose dans ses yeux qui ne laissait aucune place à l’hésitation. Cirice avait hérité ce trait des Podmore ; un regard sombre mais perçant. Elle souffla bruyamment et ses cheveux revinrent à son brun naturel. C’était loupé. Elle n’y arriverait pas ; pas comme ça, pas avant des semaines d’entraînement. Rageusement, elle effaça une larme d’un revers de la main. Son oncle s’accroupit devant elle, les mains sur ses genoux, le regard par-dessous pour tenter d’intercepter le sien.
« - Eh ma grande… Faut pas pleurer. Allez, respire avec moi. Il prit sa main dans la sienne et ils partagèrent des cycles de respiration pour qu’elle se détende. Voilà. Ton père serait fier de toi tu sais. »
La jeune femme se redressa instantanément. Et la racine de ses cheveux s’assombrit d’un rouge opaque. Gin était un homme intelligent ; sans doute l’être le plus fin qu’elle avait rencontré dans sa vie jusque-là. Mais maintenant, elle le détestait, elle aurait voulu être à Poudlard, le plus loin possible de lui et ses théories. Sauf que là, elle n’avait pas vraiment le choix. Il ne la lâcherait pas, et c’était peu probable qu’elle s’avoue vaincue. Et puis elle avait besoin de ça ; elle ne pouvait plus se permettre d'avoir des changements spontanés de couleur de cheveux. C'était trop... visible.
« - Essaye de visualiser ton émotion qui descend, la couleur qui se transfère de tes cheveux à tes yeux. »
Ça semblait si facile quand il le formulait comme ça. Malgré toute sa frustration, elle écouta attentivement et s’engagea dans une autre tentative. Assise sur le plancher, les genoux sous son menton, Cirice ferma les yeux une énième fois. Rien. Le vide intersidéral, à la hauteur de son incompétence à exécuter l’exercice. Alors l’émotion lui picota les yeux, et ce fut plus fort qu’elle : les larmes perlèrent et roulèrent sur ses joues rougies par la honte. Incapable. Elle regarda son oncle avec dépit, signifiant qu’elle voulait abandonner pour aujourd’hui. Gin bondit de sa chaise et la prit par les épaules pour la diriger devant un miroir. L’iris de son œil gauche était d’un bleu translucide tandis que le droit était toujours d’un marron boisé.
« - Tu as réussi ma grande ! »
- Septembre 1994 – Golden:
C’était officiel, c’était son grand jour. Dans son tailleur parfaitement coupé, Cirice montait élégamment les marches qui menaient à l’entrée du Ministère. Elle marchait comme si l’endroit – que dis-je – le monde, lui appartenait. Et il y avait de quoi ; c’était aujourd’hui qu’elle entrait au Département des Mystères. Avec une grande fierté, elle donna son nom au registre pour retirer son badge. Son badge, à elle. Enfin, elle n’avait pas honte de prononcer ce nom de Podmore. Délicatement, elle recueillit l’objet doré pour l’épingler sur son buste. Radieuse.
« - Miss Podmore ? Je vais vous accompagner à votre département. La femme marchait tout en expliquant. Vous avez été affectée à la salle des Cerveaux ; tous les détails vous seront transmis par votre maître d’apprentissage, qui est… Elle consulta un parchemin. Oswald Prendergast. »
Cirice pila net dans le couloir. Raidie par la surprise, elle déglutit et tenta de ne pas paraître trop choquée par cette annonce. C’était comme si un poing invisible s’était enfoncé dans son diaphragme pour lui couper le souffle, la parole, le fil de sa pensée. Tout avait disjoncté en entendant ce nom. Elle sentait même se diluer dans ses pupilles une couleur foncée, qui fit son regard ombrageux. Mais un éclair lumineux passa alors dans son esprit ; un trait doré. Le symbole était clair ; c’était une occasion en or de pouvoir travailler avec lui. Elle se remit à marcher ; elle ne manquerait ça pour rien au monde. Quand elle entra dans la salle, elle vit plusieurs tubes contenant des cerveaux humains, projetant une faible lueur verte. La femme la présenta :
« - Mister Prendergast, voici votre apprentie, Cirice Podmore. Bien, je vous laisse faire connaissance. »
Le grand Prendergast se retourna, dévoilant son air sévère. Il semblait sortir tout droit d’une époque lointaine, féroce et superbe. L’espace d’un instant, elle s’était revue petite fille ce fameux jour d’hiver. Là où elle ne voyait que crainte, maintenant il y avait la possibilité d’accéder au pouvoir. De reprendre ce qui lui était dû, d’obtenir la reconnaissance qu’elle avait toujours mérité. Et Oswald était la clef. Il sembla troublé un court moment, puis fit volte-face, se remettant à sa tâche :
« - Oui... Eh bien Cirice ne restez pas plantée là, il y a des échantillons à porter aux laboratoires. Couloir de gauche, deuxième porte. »
- Février 1997, Année des Ténèbres – Grey:
Chaque insulte, si vulgaire soit-elle, traversait son esprit à une vitesse fulgurante. Aucune ne franchit la limite de ses lèvres. Merlin savait qu’elles auraient pu, mais c’était pas le moment de perdre son sang-froid. Et puis, c’était pas son genre d’exulter comme ça. D’un mouvement qui aurait pu lui arracher la tête, elle se débarrassa de son casque de moto. Foutu givre, foutue route pavée de Londres… Accroupie dans sa combinaison, luttant contre le vent glacial de l’hiver, Cirice essayait de constater les dégâts sur son bolide.
La chute avait été moindre, mais à chaque minute écoulée, sa peur grandissait. Furtifs, ses yeux surveillaient l’immense cadran de Big Ben, le géant gardien du temps. Ironique, qu’elle tombe en panne à cet endroit. Les ombres projetées par les lampadaires et son inquiétude créaient les pires suggestions dans son esprit. Comme un théâtre d’ombres chinoises, vous savez ; tout n’est qu’illusion, on vous fait prendre une main crispée pour la foudre, ou un truc dans ce genre-là. Rien à faire, la moto redémarrait pas et les secondes continuaient de courir à leur gré.
« - Eh toi là, qu’est-ce-que tu fais là ? C’est l’couvre-feu ! »
Ces mots lui glacèrent le sang, lui cisallèrent l’échine. Ça faisait précisément 43 fois qu’elle essayait de remettre en route son engin, mais il demeurait muet. Il avait perdu sa langue, et elle risquait de perdre bien plus en restant plantée là. Mais pas de bol, Cirice ; transplaner, ça te fout si mal que t’es pas capable de tenir debout. Alors quoi ? T’avais pas beaucoup d’options, hein. A part la fermer et assumer, comme t’as toujours fait. Prends ta voix fluette d’enfant perdue. Ça marche à tous les coups.
« - Je suis tombée en panne, là… Vous pouvez peut-être m’aider ? »
Pourtant, la brune avait battu des cils comme une biche en détresse. D’habitude, ça marchait ; visiblement, pas ce coup-là. Les deux lourdauds de la milice eurent un sourire mauvais qui retroussa leurs babines jusqu’aux oreilles ; c’était jamais bon signe. Ni chez les animaux, ni chez les humains. Et ce qu’elle avait en face d’elle, c’était deux bon gros molosses. Tout en muscles, rien dans le crâne. Le grand blond l’attrapa fermement par le bras et l’autre lui piqua sa baguette magique, aussi vif qu’un voleur à la tire. Petite frappe, ses yeux disaient, virant tout à coup vers un rouge trop foncé pour être perçu dans la nuit. Celui qui la tenait exigea une pièce d’identité, quand il la lut, il pouffa de rire :
« - C’est pas ta nuit, espèce de sale Sang-de-Bourbe ! »
« - Pardon ? »
Y avait aucun sarcasme là-dedans. C’était une question on ne peut plus sincère ; Cirice était bien des choses, mais certainement pas ça. Elle n’osait même pas se le répéter intérieurement, tellement c’était odieux comme appellation. C’était tellement à l’opposé de ce qu’elle était, de ce qu’elle voulait être, ça n’avait aucun sens, aucune raison de tomber là, dans la bouche d’un inconnu de la milice qui l’entraînait déjà vers un poste au Ministère. Et il avait fallu que tu mentionnes que le transplanage te rendait malade, pauvre imbécile. C’est avec plaisir qu’il transplana, laissant la jeune femme dans une cellule improvisée, sans baguette, sans repères, sans dignité. Même sans bassine pour récolter le maigre dîner traversé de bile qui s’échappait par sursauts de sa bouche. Minable. C’était tout ce que les partisans de la pureté du sang avaient à lui offrir ? Aveugle que tu étais. Toi qui pensais que les rues de Londres seraient plus sûres, que tu serais intouchable. Tu croyais être sur la liste des VIP mais tout c’que t’es bonne à faire c’est compter les grains de sable – qui dansent, qui s’écoulent comme le vomi à tes commissures.
« - Debout ! Quelqu’un s’est porté garant pour toi, t’en as de la chance. »
A peine l'ombre d'elle-même, Cirice puisa dans ses réserves pour avoir l'énergie de se lever et de marcher. Elle aposa sa signature tremblotante sur le registre et jeta un coup d'oeil sur la colonne où les garants s'engageaient pour sortir ceux qui s'étaient faits piéger ici. Elle relut plusieurs fois ; au début, la signature ne lui disait rien. Et puis elle se souvint, petit à petit, de l'avoir déjà vue. Notamment au travail.
C'était celle d'Oswald Prendergast.
- Mai 1999 – Green:
Revenons un instant en arrière ; c’est la fin de la guerre, Voldemort fut défait par le célèbre Potter. Et le département des Mystères était en proie à une agitation anormale. Evidemment qu’ils laisseraient pas un agent double se la couler douce au Ministère de la Magie. Et c’était pour ça que Cirice Podmore, une employée respectable, se trouvait immobilisée sur une chaise dans un bureau mal éclairé du département de la Justice Magique. Ils disaient qu’ils faisaient ça sans une once de plaisir ; elle avait vraiment du mal à le croire. Mais qu’à cela ne tienne, on se convainc tous de petits mensonges qui rendent le quotidien plus supportable. Les Aurors étaient passablement différents ; une grande femme, longiligne, à l’allure presque chevaline. Son collègue, trapu, s’épongeait régulièrement le front d’un tissu à motif tartan. C’était burlesque, presque comme si elle allait assister à un show de cabaret.
« - Cirice Theodora Podmore, déclara l’Auror femme d’une voix glaciale avant de la fusiller du regard. J’espère que vous n’êtes pas pressée – on en a pour un moment. Elle mima la surprise. Oh, mais suis-je bête, vous n’avez pas vraiment le choix. »
Son sourire carnassier n’impressionna pas beaucoup la petite brune ; elle avait connu des chiens plus intimidants. Et elle n’apprécia sans doute pas, car elle resserra un peu plus les liens enchantés qui la contenaient sur la chaise. Elle aurait fait un bon agent de Voldemort, avec ce taux de méchanceté théâtrale, pensa Cirice. Et son collègue vint s’asseoir près d’eux en souriant à sa collègue :
« - Ah Victoire, du calme tout de même ! Cette jeune femme est innocente jusqu’à preuve du contraire… Il tapota délicatement sa main immobilisée. Ses yeux aux traits asiatiques disparaissaient presque dans ses joues quand il souriait. Ne vous en faites pas, elle est toujours comme ça mais c’est une bonne investigatrice. »
« - Manchu ! Concentrons-nous, on n’est pas là pour lui faire la conversation. Bien. Où étiez-vous le 2 mai 1998 ? »
« - J’étais ici, au Ministère. Et on m’a forcée à quitter les lieux quand Vous-Savez-Qui a été détruit. »
Brusquement, elle sentit une barre traverser son front. Métaphoriquement ; mais c’était comme si quelque chose s’était introduit dans son esprit. C’était désagréable… Et ça ne faisait qu’empirer, ce sentiment odieusement intrusif d’être épiée et d’être jugée. Il lui fallut quelques instants pour comprendre que l’Auror faisait usage de Légilimancie – pas étonnant, mais insupportable. Ils ne pouvaient pas se permettre de laisser gentiment en liberté des partisans du mage noir. C’était peut-être pour ça qu’ils l’avaient immobilisée ; elle aurait voulu se débattre pour faire cesser la pression exercée dans son crâne. Mais ça ne faisait que commencer, et cet interrogatoire harassant dura environ deux heures. Pour Cirice, c’était comme s’il avait duré deux jours tant elle était épuisée.
Un an plus tard, la sorcière débarquait dans la ville mixte d’Atlantis. C’était le temps de digérer tout ce qu’il s’était passé. De réaliser aussi, que peu importe combien elle essayait, elle ne pouvait plus voir Londres en peinture. Tout lui rappelait l’époque de la guerre ; même le regard inquisiteur de Big Ben. Surtout ça, d’ailleurs. Alors quand elle a su qu’un endroit serait consacré au renouveau, Cirice n’a pas hésité un instant.
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| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Mer 2 Jan - 11:27 | |
| Demande de pouvoir spécial : Métamorphomagie | 17 décembre 1975 Il faisait vraiment trop froid ! C’était ça, ce dont elle se souvenait le plus. Toute ensommeillée, c’est une toute petite Cirice qui fut tirée de son lit avant l’aube. La pellicule grisâtre se dégradait progressivement dans les tons compris entre le bleu et l’orange dans le ciel. Lui aussi, était encore endormi, se dit-elle en frottant ses lourdes paupières. Elle traînait son doudou dans sa petite main, une espèce de chat usé et rapiécé. Elle le posa à côté d’elle sur la table de la cuisine, comme elle avait l’habitude de le faire tous les matins. Sauf que son bol n’était pas là. Sans réfléchir, son regard perdu examina les environs, et elle regarda même sous sa chaise. On savait jamais. Empressée, toute en noir, sa mère traversa la pièce. « - Cirice ! Sa voix était aigue, elle faisait mal aux oreilles. La petite brune sursauta sur sa chaise. Qu’est-ce-que tu fais, tu… ! Dorothea s’arrêta. Une grande inspiration, et elle s’accroupit près de sa fille, hébétée. Cirice, ma chérie, maman a besoin que tu l’écoutes. Aujourd’hui, tu sais, on doit aller à la colline des Soupirs. Je t’ai expliqué… - Maman, pourquoi t’as les yeux tout rouges ? T’es malade ? Elle posa sa main sur son front, soucieuse. Gentiment, sa mère enleva sa main et reprit : - Non, non ma Cirice. S’il te plaît, viens avec moi, on va s’habiller. »« - Regarde maman comme je suis bien nhabillée ! Il est où papa ? J’veux lui montrer ! »La petite fille fit un tour sur elle-même, faisant s’élever brièvement son jupon noir. Elle n’eut pas le temps de démarrer sa cavale pour tenter de trouver son père dans la maison, sa mère la retint avec une poigne qui appelait au calme. Avec de grands yeux plein de questions, Cirice s’immobilisa et attendit. Dorothea plaça un serre-tête en velours noir dans les cheveux foncés de sa fille, avant de voiler ses yeux d’un fin tissu noir. On aurait presque dit un nuage. Cirice trouvait tout ça très triste, tout ce noir partout. Elle aurait trouvé ça plus mieux de mettre son serre-tête rouge. Mais Maman a dit qu’elle pouvait pas. Pas aujourd’hui. Un corbeau coassa au loin tout le long du trajet jusqu’à la colline. Elle n’aimait pas les corbeaux ; c’était des bestioles énormes et méchantes, qui rôdaient autour des cimetières. Une créature si proche de la Mort ne pouvait pas être gentille, ça non. En plus ils faisaient peur avec leurs gros becs pointus… Et tout le monde était habillé comme eux, sur la colline. Quelques personnes attendaient, pas beaucoup, peut-être trois ? Moins que les doigts de la main, en tout cas. Son étincelle de bonne humeur fut soufflée quand elle croisa l’imposant regard d’Oswald Prendergast, le patriarche. Du haut de ses quatre ans, elle savait prononcer parfaitement ce nom si compliqué pour l’articulation d’un enfant. Maman le lui avait appris très tôt, au cas où, pour être sûr de bien faire les choses. C’était une chose importante à savoir, et la petite fille l’avait rapidement compris. Brrr il faisait trop froid. Et le soleil s’était enfin levé – il avait mis plus de temps qu’elle à sortir de son lit de nuages. Les rayons dorés jouaient à cache-cache dans les branches dénudées des feuillus ; un magnifique matin d’hiver. Cirice se pressa contre sa mère, qui tenait un mouchoir sur ses lèvres, silencieuse. Presque comme si elle s’interdisait de parler. Peut-être qu’elle aussi, elle avait froid et ça la faisait pleurer ? Elle redoubla l’intensité de son étreinte, parce qu’une maman qui pleure, ça faisait pleurer aussi. Sur le sentier en bas de la colline, parsemé d’herbe aux reflets d’argent, un petit groupe arrivait lentement. Mais c’était… « - Papa ! Papa ! »Cirice s’élança vers son père, trop vive pour que Dorothea puisse la retenir. De ses petites jambes, elle courut jusqu’à lui et il s’accroupit pour recevoir l’étreinte de sa fille. Il n’avait pas de manteau ; pourtant, il faisait trop froid ! « - Papa il faut un manteau, tu vas avoir le rhume… - Non ma chérie, t’en fais pas, ça va aller. Il se plaça bien en face d’elle. Cirice, écoute-moi. Tu vas me promettre une chose ; veille sur maman et sois fière de toi. Tu promets à papa ? - Ben oui mais… - Bien. Va rejoindre maman alors. »Son ton était sec et ses yeux ne riaient pas. Comme quand il était fâché. Mais elle savait qu’elle n’avait rien fait de mal… Ou le savait-elle ? Sans trop comprendre, elle rejoignit sa mère qui serra l’épaule de sa fille et donna un baiser à son mari quand il arriva à sa hauteur. C’est là qu’elle vit que ses mains étaient fermement attachées dans son dos. L’incompréhension qui régnait dans son cœur se transforma alors en inquiétude incertaine. Le grand Prendergast prononça quelques mots pendant que des monsieurs avec une cagoule mettaient une corde autour du cou de son père. Qu’est-ce-que c’était que ce jeu ? C’était pas drôle du tout ! Mais une sorte de crainte naissante paralysait sa langue. C’était comme si on lui avait volé ses mots. « - Maman ça veut dire quoi « une trahison » ? »Pour toute réponse, elle n’eut que le craquement sec des os au bout de la branche. Cirice se raidit, regardant bien en face l’effroyable spectacle de la Mort. Les jambes de Francis Podmore convulsèrent, cherchant un appui pour dégager ses voies respiratoires. Et puis plus rien. Il a arrêté de bouger, comme les poissons qui se font remonter sur la berge par les pêcheurs. Après ça, elle se rappelle que de l’odeur infâme d’excréments. Et du grand Prendergast qui passa devant Dorothea en lui jetant un regard. Croque-mitaine. Quelques heures plus tard, Cirice était enfermée dans sa chambre. Elle n’avait pas pleuré, elle n’avait rien dit du tout. Sa langue était toujours figée, sa voix toujours bloquée à l’intérieur. Pourtant, ça lui tirait fort dans le ventre, comme si elle allait dégobiller sur le plancher. Mais rien ne sortit. Sans qu’elle ne s’en rende compte, la racine de ses cheveux vira au gris clair, presque blanc, et se propagea sur toute la longueur. Dorothea poussa un cri d’étonnement en entrant dans sa chambre, et la tartine de confiture de framboise tomba face contre terre. « - Cirice ! Ca va ? Qu’est-ce-que tu as fait à tes cheveux ? »Ce fut au tour de la petite fille de couiner de surprise devant le miroir. Elle les toucha plusieurs fois et les tira même – aïeuh ! – c’était bien les siens, pas de doute. Maman allait la gronder, c’était pas normal… Elle crut avoir fait une bêtise et éclata en sanglots. Avec une douceur toute maternelle, sa mère la rassura et lui refit même une tartine à la confiture de framboise. Chic alors ! Mais au premier croc, l’odeur fétide lui remonta aux narines, comme si elle s’était cachée là exprès. Elle ne voulut pas finir, et ne fut pas plus convaincue au dîner une fois le soir tombé. Mais elle ne demanda pas pourquoi papa n’était pas là, avec elles. Elle savait que papa était resté accroché à l’arbre, sur la colline. Et qu’il n’en descendrait plus jamais, jamais, jamais. 18 janvier 1976 Un mois avait passé, et janvier était encore plus froid que décembre. Dorothea brossait avec soin les cheveux blanchit de sa fille, et lui fit deux petites tresses. Après l’avoir habillée, elle s’installa devant elle en soutenant son regard avec un air sérieux : « - Tu te rappelles ce qu’on fait aujourd’hui ? – Euh oui euh… Un monsieur vient ! – Oui, et il fait quoi ce monsieur ? – Il soigne les gens ? répondit-elle, hésitante. – C’est ça, et toi tu vas être une grande fille, il faudra lui dire si tu as mal quelque part, comment tu te sens… Il te posera des questions et il faudra répondre avec la vérité, rien que la vérité ! – Mais tu seras là maman ? – Oui mon cœur, je serai toujours là. »Le médicomage se présenta dans l’après-midi et déposa son chapeau dans l’entrée. Cirice grimaça quand elle vit qu’il avait pris la place de l’ancien chapeau de son père. Ça se faisait pas, ça. Le grand bonhomme en blouse blanche lui serra la main. Elle était froide, même s’il avait l’air gentil. « - Bonjour. Comment tu t’appelles ? – Cirice. Il lui sourit chaleureusement. - Moi c’est Henry. On va faire quelques exercices, rien qui ne fera mal, d’accord ? C’est pour savoir si tu es en bonne santé. – D’accord. – Ta maman m’a dit que tu avais les cheveux bruns avant. Depuis quand ils sont blancs ? – Depuis qu’on a tué papa. Le médecin ne semblait pas être surpris de cette révélation. – D’accord. Est-ce-que tu peux regarder cette image et me dire ce que tu ressens ? »Il lui donna une grande image mouvante d’une portée de chatons qui jouaient ensemble et qui miaulaient gaiement. Trop mignons les p’tits chats ! Cirice eut un rire timide, témoignant de son amusement. Elle aurait même voulu jouer avec eux. Elle en oublia la question du docteur. Tout doucement, la racine de ses cheveux vira au rose vif. Mais maman voulait pas d’animal à la maison. La couleur s’estompa pour redevenir immaculée. Interloquée, Dorothea pris à part le médicomage, inquiète : « - Je ne comprends pas… Qu’est-ce qu’elle a ? L’homme eut un rire avant de poser une main rassurante sur son bras. – Rien de bien méchant, madame ; votre petite fille a hérité du don de Métamorphomagie de votre mari. Et je crois qu’elle aime les chats, aussi. » |
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| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Mer 2 Jan - 11:31 | |
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| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Mer 2 Jan - 11:37 | |
| Rebienvenue, j'ai hâte de voir ce personnage en action Et je reviendrai vite te quémander un lien avec mon futur DC |
| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Mer 2 Jan - 11:58 | |
| Rebienvenue toi ! J'ai hâte qu'on puisse RP tout plein avec ce nouveau personnage ! |
| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Mer 2 Jan - 12:09 | |
| Oh, toi. Même année même maison. Encore une fois, c'est ton destin, TU PEUX PAS M'ECHAP- Rebienvenue |
| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Mer 2 Jan - 21:39 | |
| J'ai si hâte de gâcher Noël avec ta petite Grinch :) |
| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Ven 4 Jan - 14:17 | |
| Omagad, elle est si mignonne Jenna Coleman, ce perso ne peut être que si doux Rebienvenue avec ce compte ! |
| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Sam 5 Jan - 17:17 | |
| Merci à tous PLUS QUE DEUX ANECDOTES WOUW. |
| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Dim 6 Jan - 13:26 | |
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| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Lun 7 Jan - 8:03 | |
| Re-bienvenue o/ ! (Langue de plomb, safépeur) |
| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Dim 13 Jan - 6:29 | |
| Encore une fois, merci à tous Promis Cirice fais pas si peur que ça eheh. J'ai l'honneur d'annoncer que j'ai fini ma fiche, ptn, on y est arrivé ! |
| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? Mer 16 Jan - 15:39 | |
| | Bienvenue, cher habitant ! | Tu es dès à présent validé, le jeu se trouve désormais à portée de main !
Il te reste néanmoins quelques formalités importantes à finaliser afin de te garantir une évolution sans accroc dans l’univers de Catharsis. Tout d’abord, pense à aller réserver ton avatar dans le bottin, à compléter le recensement de Catharsis et à signaler ton nouveau personnage dans registre des comptes multiples si nécessaire. Il est aussi utile de te créer un journal de bord pour garder le fil de tes aventures, ainsi qu’une fiche de liens pour décrire tes relations avec les autres. Enfin, une boîte aux lettres permettra de te contacter facilement IRP, et une demande de logement signalera ton arrivée à tes voisins ! Enfin, il est utile de faire référencer ton activité professionnelle dans le registre des métiers, où tu pourras également proposer des jobs aux étudiants si tu as besoin de petites mains. Dernière chose, n'oublie pas de nous rejoindre sur le serveur Discord qui regroupe les membres de Catharsis pour discuter avec la communauté !
Bon jeu ! |
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| Sujet: Re: Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? | |
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| | Cirice Theodora Podmore - Can you hear the rumble that's calling ? | |
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